Persoverzicht mei 2020

21 21 VENDREDI 22 MAI 2020 Le Comité du Hainaut occidental a tranché : pas de championnats de Régionales et de Promotion en 2020. « C’est la position que nous avons remise à la fédération Wal- lonie-Bruxelles », confirme le pré- sident Fabrice Dupriez. « Ceci concerne l’organisation des cham- pionnats, mais quand les mesures sanitaires seront allégées, nous sommes d’accord pour que des luttes amicales ou des Grands Prix soient organisés. » S’il ne fait jamais que suivre la dé- cision décrétée par la Coupole à l’échelon national, le choix du co- mité régional suscite inévitable- ment le débat, notamment par son timing, alors que la fédération des Jeux de Paume Wallonie- Bruxelles (FJPWB) n’a pas encore tranché. On pourrait très bien voir des pelotaris en action à Charleroi ou Namur : « Oui, nous aurions peut-être pu attendre l’avis du pro- chain conseil national de sécuri- té », note le président. « Mainte- nant, à la Coupole, le non a été ca- tégorique. Son comité est composé de huit personnes, quatre pour la Flandre et quatre pour la Wallo- nie, que l’on retrouve à la FJPWB. Je me pose la question: pourquoi serait-ce oui d’un côté, et non de l’autre? Pour notre part, nous avons voulu agir en bon père de famille, en ne prenant aucun risque pour la santé. C’est un peu une question d’éthique, et il est faux de penser qu’il s’agit pour nous d’une question d’assurances, puisque celles-ci sont prises par la fédération, pas par les entités. » Fabrice Dupriez énumère volon- tiers quelques-unes des raisons qui justifient cette saison blanche: « Les sociétés auraient eu des frais, sans rentrées, puisque le secteur horeca est dans l’expectative. Et pour le peu de recettes qu’il pour- rait y avoir, ce serait quand même de l’argent qui circule, avec une personne chargée de le récolter dans le public. » De plus, organiser un championnat ne se fait pas en un claquement de doigts, dans le contexte actuel: « Le gouverne- ment nous dit que les compéti- tions sont interdites jusqu’au 31 juillet inclus. Et même s’il revient à la date du 30 juin, il faudrait en- core voir les disponibilités des ter- rains, sachant qu’aucune compéti- tion n’est possible dans certaines villes, sur décision de la com- mune. Enfin, que faire si un joueur est malade, son équipe et les adversaires placés en quaran- taine? Beaucoup de contraintes, pour peu de certitudes ! » LES JEUNES, PEUT-ÊTRE... Alors, s’entraîner, oui, et envisager des luttes amicales si la situation le permet, mais lancer un cham- pionnat, non: « Des idées circu- laient et nous les avons évoquées, « comme, par exemple, laver la balle au Dettol, mais il faudrait le faire à chaque échange ! Et puis, pendant la lutte, les cordants se croisent, on bouscule involontai- rement un arbitre, etc. » Lors des séances d’entraînement, notamment chez les jeunes, la dis- tanciation sociale est apparem- ment plutôt bien respectée. « Et je ne dis pas que pour les catégories d’âge, on ne pourra pas créer des petits tournois cette saison », avance Fabrice Dupriez, « mais pas un championnat tel qu’on le connaît. Attention, toutefois, l’en- cadrement n’est justement pas très jeune... » Et donc, potentielle- ment une cible pour le virus. Mais l’avenir passe par la formation: « S’il y a de moins en moins d’équipes, le Hainaut occidental reste la première entité au niveau des jeunes. Certains cercles ont peur que leurs affiliés s’orientent vers d’autres sports, mais le pro- blème est le même partout : en foot, la reprise est annoncée pour mi-octobre. Et puis, si c’est théori- quement plus facile de mettre sur pied des luttes de jeunes, les pa- rents voudront-ils que leurs en- fants jouent ? Secrétaire d’écoles à Chièvres, je constate que certains sont contents du retour en classe, d’autres moins : même chose en sport! Or, pour une équipe, il faut au moins cinq joueurs. Et dans ces catégories-là, les dates des luttes changent déjà tout le temps parce que les équipes peinent à être complètes en raison de vacances, de communion, etc. » Un pro- blème qui ne se pose plus. - S.DPS. La Wapi devra se passer de championnat régional JEU DE BALLE Fabrice Dupriez, conseillant des jeunes. © G.L. Football Deux transferts à Péruwelz B Le défenseur Mateo Her- nandez arrive à Péruwelz B en provenance de Rongy, via Dottignies. Formé au RWDM et à Mouscron, Maxence Plumes, 18 ans, rejoint aussi la P2, en droite ligne du Pays Vert. - Basket Noyau quasi complet pour Estaimpuis Stéphane Mévis cherche toujours un renfort pour la P1 estaimpuisienne. Sinon, le noyau est complet avec Rémi Fiévez, Baptiste Guyot, Julien Cortesi (me- neurs) ; Anaximandre Se- met, Tom Charly, Jonas Mi- chel, Samuël Vandecasteele (ailiers) ; Mattéo Spegelaere, Frédéric Herpoel, Ibrahim Chantry, Alexis Guyot (pi- vots). Des jeunes compléte- ront l’effectif. - Basket Les Stambrugeoises cherchent un coach La JS Stambruges, active en P1 dames, n’a toujours pas trouvé de successeur à Al- fonso Di Pasquale pour di- riger l’équipe féminine la saison prochaine. Contact : 0476/90.52.34. - Water-polo Nouveau départ chez les Dauphins mouscronnois Après Charly Ben Romd- hane, c’est au tour de Pa- trice Vanhoute de quitter le RDM. Il était arrivé comme deuxième gardien l’été der- nier. - Handball Corentin Chantry ne jouera plus en N1 avec l’Estu Corentin Chantry, 28 ans, aidera la Première LFH de l’Estu à monter en Natio- nale 2. Il ne devrait donc plus épauler les A. - BRÈVES www.nordeclair.be Toute l’actualité de votre région en direct 24 h sur 24 sur Waasland-Beveren serait prêt à contester la licence de Mouscron afin de sauver sa peau en D1... L’Ex c e l Mous cr o n , la cibl e d e W aa s land P.17 © News La décision de ne pas vivre de championnat de balle pelote cette année impacte aussi le président du Hainaut occiden- tal d’une façon très concrète. « Moi aussi, j’avais envie de re- prendre, mais faisons confiance aux spécialistes de la santé », évoque Fabrice Du- priez. « Je suis encore joueur de balle, puisque j’évolue à Wan- nebecq depuis l’an dernier, en Régionale 2, pour le plaisir. Nous sommes tous des copains et, à 48 ans, cette année 2020 devait être celle de ma der- nière saison. Je trouvais que c’était une bonne date pour ar- rêter. Bon, ce sera donc en 2021. Enfin, là, je serai à une année de mes cinquante ans. Et donc... » Un autre chiffre rond qui se profile à l’horizon... pour mettre un point final sportif à une passion ? - S.DPS. « Cette saison devait être ma dernière » Joueur à Wannebecq A circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles ! Face au caractère imprévisible de la crise sanitaire et à l’impossibilité d’avancer une date de reprise, le comité provincial, qui avait déjà gommé la coupe du Hainaut du calendrier, est alléplus loinenre- venant à une formule de cham- pionnat « classique », sans tranche ni tour final, pour 2020- 21. « Cette décision répond aussi et surtout àunevolontéde l’ACFF de dicter une ligne conductrice identique à toute la Wallonie », souffle Fabian Saussez, le pré- sident du CP. « Il y a quelques se- maines, nous étions encore très pessimistes et songions même à une saison blanche. Aujour- d’hui, le déconfinement s’opère, peu à peu, mais personne ne peut garantir que la saison pour- ra reprendre en septembre ou en octobre, comme nous l’espérons toujours ». Concrètement, le champion montera, les deux derniers des- cendront. Point. « À l’an- cienne ! », poursuit Fabian Saus- sez. « S’il y a lieu de désigner des montants supplémentaires, un calcul, basé sur un ratio, sera ef- fectué entre les deuxièmes. Un peucommecetteannée, enfait ». « FINIR EN JUIN ? IMPOSSIBLE » Les clubs peuvent s’y préparer. « Imaginons que les entraîne- ments collectifs puissent re- prendre vers le 15 août, il faut te- nir compte des cinq ou six se- maines de préparation dont les clubs auront besoin, ce qui nous mènerait déjà au début du mois d’octobre pour donner le coup d’envoi des championnats ». La date du dimanche 4 octobre fait actuellement office de repère. « À partir de là, en programmant les trente journées etdeuxpetites semaines de trêve hivernale, nous voilà déjà à la fin du mois de mai. Comment prévoir un tour final dans ces conditions ? C’est juste impossible, étant don- né que le mois de juin est syno- nyme de blocus, d’examens, de Doudou et d’Euro ». Le CP avait-il réellement une autre solution ? « Et cette ébauche de calendrier, fictive à l’heure actuelle, ne prévoit au- cune remise ! Certes, nous ne connaissons plus vraiment de gros hivers, mais il y a tout de même une ou deux remises chaque année, ce qui postpose- rait encore la fin de la saison. Le contexteest exceptionnel etnous n’avions aucune alternative…» Logiquement, il devrait s’agir d’une formule one-shot, avant un retour à la normale en 2021- 22. « Oui, le sport est à nouveau autorisé, mais l’accès aux bu- vettes et auxvestiaires reste inter- dit et les distanciations sont tou- jours exigées. Si les entraîne- ments collectifs peuvent re- prendre avant le 15 août, nous débuterons et finirons la saison plus tôt, tout simplement ». Les clubsqui visaient le tour final vont devoir trancher : le titre ou une saison tranquille. « Nous sommes de toute façon conscients qu’il serait impossible de contenter tout lemonde. Cha- cune de nos décisions suscite des réactions, positives et négatives. Là, nous étions tenus par le ca- lendrier ». La prochaine étape, fixer une date de reprise ! - MAXIMILIENWILGAUT Après un an d’histoire, la Squadra a profité du tour final ! © C.Ca. A près avoir annulé la coupe du Hainaut, le comité provincial renonce aussi aux tranches et donc au tour final lors de la saison 2020-21. Retour à un championnat classique, vu le Covid FOOTBALL - HAINAUT Ni tranche, ni tour final la saison prochaine Le tour final, Laurent Debruxelles connaît! Avec Meslin, Anvaing, mais aussi La Montkainoise, avec la montée en P2 à la clé. Cette saison, son club, Ere, était en lice pour prolonger la saison, à l’heure où tout s’est arrêté, et en 2021, le système ne sera pas de mise: « C’est une frustration sup- plémentaire », avoue-t-il. « Nous sommes déjà privés de beaucoup de choses. Je pense aux joueurs qui n’ont pas pu disputer la finale de Coupe du Hainaut, aux gars en fin de carrière qui n’ont pas vécu leurs adieux sur le terrain, à la Fête du Foot, annulée... Ce qui est surprenant, c’est que la décision pour la saison à venir est tombée rapidement: en mai prochain, nous aurions pu jouer en mi- semaine sans l’éclairage régle- mentaire. » La vie sans tour final n’est pas une première: « Avec ce système, l’idée était d’éviter les arrangements de fin de saison, de mobiliser un max d’équipes. De plus, c’était une motivation sup- plémentaire : si tu enlèves le sel, le plat risque d’être un peu fade. Ces matches ont du charme, sont très agréables pour les specta- teurs, avec 1h30, 2h de suspense, de belles histoires, comme à La Montkainoise en 2008. Enfin, il s’agissait d’une séance de rattra- page pour les clubs ayant connu un creux. Par contre, pour ceux qui percevaient juste ce tour final comme une récompense, ça ne changera pas grand-chose... » - S.DPS. Laurent Debruxelles, le coach des Etoilés d’Ere, est un habitué du tour final « Si tu enlèves le sel, le plat risque d’être fade » « Nous avions déjà eu des infos dans ce sens et nous avons bâti un gros noyau pour jouer le titre plutôt que le tour final », assure Sébastien Terlin, le coach de Belœil. « Il y aura de la concurrence, avec Monceau, Hornu, Péruwelz, etc, mais nous sommes bien conscients du fait que nous devrons assu- mer notre statut. Ce sera com- pliqué, car nous serons atten- dus partout, et la pression sera sur le staff et les joueurs! » Avec un champion, et d’éven- tuels montants via le classe- ment - en fonction des descen- dants de Nationales -, pas ques- tion de compter sur la carte jo- ker « tour final » : les clubs ambitieux de P1 vont se battre pour le trône, pas pour s’as- seoir sur l’accoudoir... - S.DPS. Belœil s’y attendait et a transféré pour être champion

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