Persoverzicht mei 2020

36 CE-CM SPORT RÉGIONAL LUNDI 4 MAI 2020 M. Rasson et les autres, s’il vous plaît ! Dans cette histoire, on se demande si le coup de sifflet final ne devrait pas venir du monde politique. Ne serait-il pas plus juste de tabler sur plusieurs calendriers pour toutes les disciplines de sports en salle (volley, basket, handball…) avec une date de reprise commune pour tout le monde ? Car l’une des craintes des dirigeants reste de voir des jeunes partir vers d’autres horizons. Àun âge où les enfants hésitent encore entre l’un ou l’autre sport, allez leur dire qu’ils pourront (peut-être) jouer au basket avant fin 2020 mais pas au volley avant 2021. À votre avis, vers quel club vont-ils alors se diriger ? wallonne et néerlandophone et enfin, les instances des différentes provinces. Avant de sortir du bois, n’aurait-il pas été plus opportun de se rencontrer (virtuellement, bien sûr !), de discuter et de prendre un arrêté commun ?Car là, on semble se perdre dans une « guéguerre » entre les différents niveaux de pouvoir. Ce qui est tout sauf une bonne publicité pour le volley et ses sympathiques pratiquants ! On imagine également le casse- tête de certains présidents dans le futur. Prenons l’exemple de Pierre Rasson de l’OTT. Si les trois fédérations prennent des mesures différentes, il pourrait se retrouver à gérer des calendriers totalement distincts selon le niveau de jeu de ses équipes. Deux aspirines pour Précisons-le d’entrée, notre but n’est pas de critiquer pour le plaisir une fédération qui tente au mieux de protéger ses joueurs en cette période de pandémie. Toutefois, on ne peut s’empêcher de se questionner quand on lit la décision prise par la Fédération Wallonie- Bruxelles de volley de repousser le début de ses championnats à janvier 2021. Nous ne nous attarderons pas sur le côté hâtif de cette prise de position car on peut comprendre certaines raisons évoquées par les instances de la région. Mais ce qui nous étonne le plus, c’est le manque d’uniformisation entre les niveaux. En Belgique, plusieurs entités dirigent la discipline : Volley Belgium (national), les fédérations ● Philippe VARRASSE J eudi dernier, le conseil d’administration de la Fé­ dération Volley Wallonie­ Bruxelles a pris la décision de postposer la reprise des compétitions organisées di­ rectement sous sa responsabi­ lité au 1 er janvier 2021. Cela concerne les championnats du niveau promotion (5 e ni­ veau belge), soit 72 équipes, les entités provinciales étant directement responsables des compétitions des niveaux in­ férieurs et les niveaux supé­ rieurs dépendant désormais de Volley Ball Belgium. Le CA a toutefois souhaité que les provinces suivent sa décision, ce que toutes n’ont pas encore fait. Cettedécisionunilatérale a suscité pas mal de réactions au sein des clubs de la Wapi. « Cette décision me semble très prématurée , analyse FranckVi­ vier de Basècles. Les nouvelles du côté médical sont encoura­ geantes. Et même s’il faut rester prudents, onne peut pas attendre non plus un vaccin pour revivre dans une certaine normalité, d’autant plus que le volley n’est pas le sport le plus problémati­ que au niveau des contacts. » MichelDenauw, leprésident du VPC, est du même avis : « La pression au niveau sani­ taire va devoir être relâchée à un moment, autrement, c’est lamort du sport collectif. Je ne comprends d’ailleurs pas les raisons d’une décision prise avant que l’aile néerlandophone n’ait communi­ qué sur le sujet. » À l’OTT, Pierre Rasson re­ grette lui aussi ce manque d’uniformité : « Cela reste flou. Il faut que tout lemonde enBelgi­ que reprenne en même temps, si­ non c’est ingérable , soutient le président tournaisien. Le côté sanitaire est absolument priori­ taire et il faudra des certitudes avant la reprise pour que la res­ ponsabilité des clubs ne soit pas engagée en cas de problème. On peut reprendre tard, mais à une seule date arrêtée pour tous les niveaux. » LéonPhilippe Leturcq, son homologue du Skill, va en­ core plus loin : « Se soumettre aux conditions sanitaires doit être la priorité de tout le monde. Ce principe a été suivi par la fédé qui a pris ses responsabilités en nous donnant une deadline im­ portante en termes de communi­ cation avec nos affiliés. Je trouve­ rais normal que toutes les fédés, même celles des sports extérieurs, reprennent la compétition en même temps, à l’exception peut­ être des niveaux professionnels. Àmonavis, la seule personne qui doit décider pour tout le monde, c’est la ministre Glatigny. » Julien Leturcq, lui, revient sur lemaintiendes dates de la période des transferts. « C’est peutêtre pour éviter que certains joueurs enmal de compétition ne se débinent en cours de route, suppose le directeur techni­ que du Skill qui se pose par ailleurs d’autres questions. Que deviendra alors le mercato d’hiver ? Et si en France, on joue en septembre, que feront nos joueurs français ? N’auraitil pas été souhaitable d’envisager comme l’a fait le basket, plu­ sieurs scénarios de reprise éche­ lonnés en fonction de l’évolution de la pandémie ? Pourquoi avoir pris une décision avant l’avis de Volley Ball Belgium qui est l’ins­ tance suprême duvolley enBelgi­ que ?Cela donne une image d’un pays divisé, même au sein d’un même sport. » Le Lessinois Nicolas Rom­ baut est moins critique : « Tout le monde s’emballe, mais la fédé a eu au moins le mérite d’avoir tranché. Si on rejoue trop vite, je crains fort que ce qu’on va imposer aux clubs en termes de désinfection sera impossible à te­ nir. » ■ VOLLEY-BALL « Cette décision me semble prématurée » Repousser le début des championnats de promotion à 2021, cela fait jaser dans les clubs régionaux concernés. Pas de volley avant janvier en promotion, et donc pour le VPCet l’OTT : une décision qui provoque beaucoup de questions. ÉdA – 50507163546 D enis Van Bever, le président du co­ mité provincial du Hainaut, commente la décision de la FVWB concernant la date de début des prochains championnats. « Cette décision a été prise ce jeudi 30 avril puisqu’on arrivait à la période des transferts dont les dates ont été maintenues (du 1 er au 31 mai). Elle vise les équipes masculines et fé­ minines de promotion et induit qu’elle soit suivie par les différentes entités provinciales dont certai­ nes doivent encore se con­ certer. Pour ce qui est du Hainaut, nous ne voulons pas aller dans la précipi­ tation et attendrons d’avoir un maximum d’informations (Adeps, CNS, Volley Belgium…) avant de prendre une déci­ sion définitive. Une réu­ nion à cet effet est d’ailleurs programmée ce lundi 4 mai à 19 h au cours de laquelle nous dé­ battrons des différentes options envisageables tout en restant vigilants à la santé de nos affiliés. Nous ne manquerons pas de re­ venir vers les clubs au plus tard le 10 mai via un communiqué officiel. » ■ P.Va . « Pas dans la précipitation» Denis Van Bever, président du comité du Hainaut, prend le temps de la réflexion. ÉdA – 50669319130 N’aurait-il pas mieux valu uniformiser ? C OMMENTAIRE par Arnaud SMARS

RkJQdWJsaXNoZXIy MjkyODgz