Persoverzicht mei 2020

22 22 LUNDI 18 MAI 2020 Aurélien Lorio avait été un des premiers à annoncer son dé- part de l’Estu vers Billy-Monti- gny, où il avait évolué aupara- vant. Le gardien et Raphaël Ar- noux, qui était arrivé de Ville- neuve-d’Ascq en juin 2018, seront rejoints par Jérôme Mu- silli. L’arrière français avait aussi débarqué dans la cité des Cinq Clochers voici deux sai- sons. Autre transfert sortant, celui de Jérémy Gaulin, qui était arri- vé l’été dernier. L’ailier gauche français souhaitait se rappro- cher de sa famille et, suite à une mutation professionnelle, mettra le cap vers Marseille. Son nouveau port d’attache sportif devrait être Martiques, club de Nationale 1. L’Estu continue donc sa mutation et l’équipe prend une nouvelle forme. - S.DPS. Deux nouveaux départs pour l’Estu Tournai HANDBALL Relooké, l’Estu futur. © B.L. 1 Les clubs, dans l’attente d’un calendrier : vers un championnat natio- nal et régional regroupé ? Les athlètes élites, avec des perspectives internationales diverses, ont pu continuer à s’entraîner « normalement » depuis le confinement. Les clubs et les centres ADEPS leur ont été accessibles. Ce fut le cas, chez nous, entre autres, d’Elise Vanderelst et Liefde Schoemaker (MOHA) ou en- core de l’Athois Simon Maze- bo, passé dans les rangs de l’Excelsior (RESC). Les plans d’entraînement pour les autres « grands » ont, par ailleurs, circulé à distance, ce qui a permis de travailler au moins une condition mini- male. « Au niveau des perspec- tives, ce qui nous inquiète est le calendrier éventuel de championnats en 2020 », ex- plique Michel Plumat, pré- sident de l’OSGA, le club de Saint-Ghislain, évoquant l’idée d’un championnat na- tional et régional regroupé. « Ce qui semblerait acquis, c’est un championnat natio- nal à la fin septembre », com- mente de son côté le dirigeant mouscronnois Benoît Paepe (JSMC). « Mais quid des offi- ciels ? Seront-ils tous au ren- dez-vous ? » D’aucuns espèrent la concréti- sation d’un circuit national - dont les championnats, les meetings de Liège, d’Heus- den…-, imaginé par Cédric Van Branteghem. D’autres émettent, par contre, des doutes sur la tenue des Jeux olympiques en 2021 à Tokyo. Situation dramatique… 2 La reprise, différente se- lon les clubs et... les dis- ciplines. Et si les lan- ceurs ouvraient la voie? Entraîneur, Arnaud Ghislain comprend les craintes de cer- tains quant à la réouverture des clubs, tout en pensant aux « jeunes » qui ont envie de re- venir au stade. « L’athlétisme dispose d’un grand espace et on sait donc travailler assez fa- cilement en respectant la dis- tanciation physique », réagit le Ladeuzois. « Depuis le 4 mai, nous avons fait, au MOHA, des zones sur la piste avec trois ou quatre athlètes. Nous allons monter en puissance dès ce lundi, mais je continuerai à bien gé- rer le groupe pour éviter les contacts. Le demi-fond va aus- si reprendre, les lanceurs aus- si. Je pense même qu’on pour- rait relancer des compétitions pour ces derniers, s’ils ont leurs propres engins. Idem pour les sauteurs en hauteur et en longueur », précise-t-il. 3 Les élites sans pro- gramme, sans agenda : moins dramatique pour des jeunes. Y a-t-il des perspectives de compétitions ou pas pour les athlètes? Beaucoup espèrent éviter une saison blanche et croisent les doigts pour que la situation s’améliore. Que faire, dans le contexte actuel, avec des élites… sans agenda. « J’ai la chance, avec Simon et Liefde, d’avoir des athlètes très jeunes. Je n’ai pas cette inquié- tude d’athlètes comme Fanny Smets, Kevin et Jonathan Bor- lée, en fin de carrière et pour qui les Jeux de Tokyo étaient un moment très attendu. Pour des jeunes en devenir, par contre, je pense qu’une saison sans championnat n’est pas dramatique, même si perdre une chance de ticket olym- pique est toujours très frus- trant, y compris quand on est jeune. J’espère toutefois que les athlètes pourront faire quelques compétitions en 2020. Si cela n’est pas possible, nous ferons des tests pendant trois ou quatre semaines, sur des distances de compétition. Ils auront ainsi un peu d’adré- naline, ils sauront pourquoi ils se sont entraînés ces dernières semaines. Pour l’heure, les compétitions pourraient re- prendre en août. Sera-ce le cas ? Nous devons nous adapter à une situation que nous ne maîtrisons pas. Mais ça serait heureux pour tout le monde. » 4 Et si la reprise de la compétition a bien lieu en 2020, dans quelles conditions ? Les volontés de reprise des compétitions sont assez una- nimes. « On peut espérer qu’on reprendra la compéti- tion en 2020, mais je ne vois pas des meetings avec dix sé- ries de 100 mètres ou vingt de 200 mètres », précise encore Arnaud Ghislain. « On pour- rait répartir un calendrier sur plusieurs stades, avec des ath- lètes de niveaux équivalents… Mais tant que la distanciation sera de mise, on ne peut pas vraiment avancer dans ce do- maine. » 5 Quels dommages, s’il n’y a pas de compéti- tions ? Des pertes d’affi- liés sont à craindre. Pour Arnaud Ghislain, la prin- cipale crainte est de voir des athlètes arrêter. « Ceux, entre autres, qui n’ont rien fait pen- dant le confinement », juge-t- il, « et qui, malgré la reprise des clubs, ne voient pas de perspectives de compétition, et donc ne vont pas vraiment reprendre. Par ailleurs, les clubs vont aussi perdre beau- coup des inscriptions de jeunes générées par les Jeux olympiques. Nous allons donc connaître une chute dans le sport en général », conclut l’entraîneur. - ERIC CORNU Arnaud Ghislain coache notamment Liefde Schoemaker, membre du relais national 4x400m. © E.Co. L a crise sanitaire concerne de près le monde du sport. Beau- coup d’athlètes, quelles que soient leurs disciplines, ont continué à s’entraîner à des degrés divers, pour être en condition le jour d’une reprise des compétitions qui n’est pas annoncée. Le Ladeuzois Arnaud Ghislain, ex-athlète olympique et entraîneur au MOHA à Obourg, analyse la situation avec sang-froid, logique et enthousiasme. L’art de s’entraîner sans réelle perspective L’absence de rendez-vous athlétiques complique la donne, mais des solutions sont avancées ATHLÉTISME Après quelques jours de ré- flexion suite aux dernières me- sures prises lors du conseil na- tional de sécurité, l’AFT a pu communiquer sur la reprise des activités: «Les entraînements outdoor sont autorisés avec maximum 20 personnes et tou- jours en présence d’un entraî- neur ou d’un superviseur et avec un respect total des distan- ciations sociales et des recom- mandations reprises dans le pro- tocole sanitaire de l’AFT publié sur le site www.aftnet.be », peut- on lire dans le communiqué. AVEC UN SUPERVISEUR Mais c’est surtout la deuxième mesure dictée par l’AFT qui va intéresser les sportifs et respon- sables de clubs: « La pratique du tennis en double (NDLR: ceci concerne les entraînements et les cours uniquement) est à nou- veau autorisée mais à condition de respecter la distance phy- sique de minimum 1.5 m entre chaque participant.» Dans ce cas précis, il est important de savoir qu’un superviseur (majeur) de- vra être désigné pour chaque match de double organisé: «Ce superviseur en question peut être un des quatre joueurs. Il se- ra chargé de veiller au respect des conditions de jeu tandis que, de notre côté, en tant que pa- trons de clubs, nous devrons également nous assurer que les choses se font bien dans les règles », commente par exemple Philippe Chan, président de club. - C.C. Les doubles sont à nouveau autorisés TENNIS Aussi en doubles. © D.R. « S’il n’y a pas de compétition en 2020, nous ferons des tests pendant trois ou quatre semaines » « Les clubs vont perdre beaucoup des inscriptions de jeunes générées par les Jeux » A l’échelon régional, les pelotaris ne sont pas encore fixés sur un possible coup d’envoi des compéti- tions. Par contre, ils ont pu re- prendre les entraînements selon des règles strictes. A partir de ce lundi, des séances collectives libres de maximum vingt personnes peuvent aussi se tenir en plein air, comme la fédération (FJPWB) l’a communiqué. Parmi les premières sociétés à re- lancer ses entraînements à l’atten- tion des jeunes, Celles-la-Nouvelle, où le président Willaert s’inquié- tait de l’avenir de ses équipes d’âge. Ces pelotaris en devenir pourront donc reprendre dès mar- di. En respectant des consignes que le dirigeant cellois a d’ailleurs rappelées via les réseaux sociaux, comme la FJPWB. CODE DE CONDUITE Les demandes faites aux sportifs ne changent pas : entre autres, pas question de se donner la main, se toucher, faire un accolade ou cra- cher sur le terrain. Il faudra ainsi respecter les distanciations so- ciales, et garder douches, vestiaires et cafétérias fermés. Par ailleurs, chacun doit apporter son matériel personnel (gant, essuie, boisson...). Si le matériel du club est utilisé (ex: la balle), celui-ci doit être cor- rectement désinfecté ou mis en quarantaine plusieurs jours. - S.DPS. Les jeunes de Celles reprennent mardi JEU DE BALLE Basket Kabissekela fait demi-tour à l’ASTE Kain Du côté de l’ASTE Kain (R2), nous avions déjà annoncé que Louis Deglasse avait fait demi-tour vu l’arrêt de l’équipe de Frameries en R2 et c’est cette fois Olivier Kabissekela qui a annoncé à son coach qu’il n’arrêtait finalement pas à 100%. Voici donc le noyau défini- tif de Joffrey Pouillard : Obrian Van Dam, Olivier Delattre, Louis Deglasse (meneurs) ; Basile Bache- lard, Alexandre Bachelard, Jean-Baptiste Vandenber- ghe (ailiers) ; Maxime Ba- chelard, Pierre-Jean Le- grand, Kévin Waroquier, Guillaume Payen et donc Olivier Kabissekela (pi- vots). - Basket Un Mafflou élu au Comité provincial Aubin Vandemoer, arbitre stambrugeois membre de la JSB Maffle, a été élu ce week-end au Comité pro- vincial du Hainaut. Félicita- tions ! - BRÈVES

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