Persoverzicht maart 2021

16 HW handball Lundi 15 mars 2021 ● Romain HE LAS « H ormis les deux an- n é e s o ù Guillaume était trop jeune pour jouer en équipe première, nous avons toujours joué ensemble. C’est inné chez nous. » Au Hall Omnisport d’Amay, lieu de nombreux exploits pour le handball ré- gional, Guillaume et Ro- main Destexhe se sentent comme chez eux. D’ailleurs, après plusieurs mois sans jouer, le cadet avaitmême les fourmis dans les bras au moment de re- trouver ce parquet afin de faire les photos. En même temps, cette salle, c’est quasi- ment une deuxième maison pour les deux frères. Quand on leur demande quand ils ont commencé à avoir une balle en main, la réponse de l’aîné se veut claire : « Il est pour moi quasiment impos- sible d’y répondre. Comme nos parents ont été des spor- tifs de bons niveaux (NDLR : Marie-Noelle, la maman, a été joueuse en D1 au basket tandis que Bernard, qui est toujours très actif au club, a joué au handball lui aussi jusqu’au plus haut niveau), on a baigné et voyagé dans ce sport depuis tout petit. On va dire que ça doit faire déjà plus de 20 ans pour ma part (ri- res) ». On le comprend donc : cette famille ultrasportive a déjà vécu de bons moments et de superbes exploits. Mais quand on leur demande leur meilleur souvenir, l’hésita- tion est longue. Que ce soit Guillaume ou Romain, les arguments fusent. Mais un souvenir reste quand même dans les mémoires des deux hommes : « Notre match pour le titre en 2018 contre Kraai- nem, assure Romain. Il y avait une ambiance de fou, avec une salle full de monde et dans un scénario de dingue. » Le ca- det complète ce souvenir : « On était mené de deux ou trois points à quelques minutes de la fin et on a réussi à l’empor- ter dans les toutes dernières se- condes sur une « roulette » de Mike Méode. L’après-match avait été tout aussi incroyable, on avait fait la fête jusqu’au bout de la nuit avec les Braban- çons. C’était un superbe mo- ment pour notre sport. » À respectivement 23 et 25 ans, Guillaume et Romain ont connu tous les exploits du club ensemble. Que ce soit lors de la saison 2015- 2016, où on voyait le HC Amay comme le petit pou- cet de la série et où le club fi- nit la saison comme… cham- pion, où même en 2018 donc, les frères ont toujours été ensemble dans la même équipe et ont déjà su se for- ger un solide palmarès dans un sport moins médiatisé. Avec un sept de base cent pour cent amaytois, une fierté pour le club, il va être intéressant de voir si le club est capable demonter enD1, rêve avoué des deux frères : « On aurait pu monter en 2020, assure Romain. Mais cela aurait été par la petite porte. Je sais qu’on est capable demonter enD1 en étant cham- pion et je peux vous assurer que si ça arrive, la fête n’en sera que plus belle. » Et vu le passé des deux frères, plus rien ne nous semble impossible. ■ Les Destexhe sont nés ballon en main Guillaume et Romain Destexhe ont toujours vécu balle à la main du côté d’Amay. Rencontre avec les frères. Ces deux-là ont le handball dans la peau. Heymans L’ information est sortie ce mercredi sur notre site internet : Romain Destexhe va rejoindre le club de Visé comme ‘joker médical’. Une pige de luxe pour le pivot Mosan, qui va donc découvrir le plus haut niveau durant au mini- mum trois mois. Romain veut vivre cela comme une belle expérience : « Je décou- vre un autre monde, avec des moyens bien plus élevés. En tant que joueur, c’est un rêve et une fierté de pouvoir rejoindre un club aussi huppé que Visé. Je veux avant tout profiter et emmagasiner de l’expérience pour mon futur. » En arrivant du côté du club liégeois, Romain va pouvoir disputer le mini-champion- nat avec les six équipes de Bene-League ainsi que la fi- nale de la Coupe de Belgi- que. Une belle fierté : « L’an- née passée, je regardais la finale en streaming. Ici, je vais pouvoir la disputer et éventuel- lement jouer quelques minutes. C’est fou ! Et même si je ne joue pas, j’essayerai de faire un si- gne à la caméra pour vous sa- luer (rires). » Attention, cette arrivée ne signifie pas pour autant un départ du côté d’Amay. Le pivot de 25 ans s’est arrangé pour qu’en juin, il puisse prendre le temps de choisir son club, et ne ferme pas du tout la porte à Amay : « Bien au contraire, mes amis sont ici. Comme tout joueur, j’ai d’énor- mes ambitions et rejoindre la Bene-League est un peu une consécration. Mais je sais qu’il me reste encore pas mal d’éta- pes à parcourir et faire monter Amay en D1 en est une. » En attendant, de nombreu- ses personnes du club d’Amay vont être attentives aux prestations de leur pi- vot. À commencer, sans doute, par Bernard, le papa de Romain, qui voit son fils le rejoindre dans le palma- rès familial des joueurs ayant évolué en Bene-League. ■ R . H . Une nouvelle étape pour Romain L’aîné va rejoindre le club de Visé en Bene-League pour les trois prochains mois pour une super expérience. Romain Destexhe prêt pour un nouveau défi. Heymans À tout juste 23 ans, Guillaume Destexhe est en pleine progres- sion, comme l’assure son frère. Professeur en éduca- tion physique et entraîneur d’une équipe de jeunes dans sonclub, le cadet a vécu avec diffi- culté la crise que l’on vit et espère pouvoir reprendre le plus vite possi- ble : « Avec le Co- vid, j’ai revu un peu mon projet dans le handball. Je suis toujours hyper ambitieux et veut jouer le plus haut possi- ble, c’est-à-dire éventuellement enBene-League, mais avec une autre mentalité. Dorénavant, je veux avant tout m’amuser sur le terrain. » Le niveau de l’équipe pro- gressant d’année en année, la concurrence peut faire peur. Mais ça n’effraie pas l’arrière : « Je sais qu’il y a de la concurrence mais elle ne me dérange pas, je la trouvemême positive. Puis, je suis encore jeune. On dit que la fleur de l’âgepourunhandballeur est à 27/28 ans, je suis encore en pleine pro- gression. » Pas- sionné par son sport, il n’en dé- mordpas : lamen- talité du handball fait la diffé- rence.« Il y a énormément de respect dans ce sport. Les sup- porters ont du respect pour les adversaires.On jouait àEupen après le foot, et les supporters sont venus voir le match. Et bien je peux vous assurer que l’ambiance était complètement folle, avec fumigènes et chants. C’était une vraie publicité pour le sport en général. » ■ R.H. Guillaume : « Je veux tout d’abord m’amuser » À SANG POURCENT