Persoverzicht maart 2020

10 10 SAMEDI 7 MARS 2020 Le dossier du nouveau hall des sports alimente les conversa- tions depuis des années dans l’entité de Rumes. Si les partis politiques étaient d’accord sur la nécessité de doter l’entité d’une telle infrastructure, ils avaient des vues divergentes quant à la localisation. Ainsi, lorsque les Intérêts Com- munaux sont arrivés au pou- voir, ils ont revu la copie des so- cialistes. « Nous estimions que les terrains acquis à la rue de la Croix-Rouge ne convenaient pas. Il a donc fallu renégocier avec les fermiers concernés et cela a pris beaucoup de temps », rappelle l’échevin Jé- rôme Ghislain. La majorité a préféré miser sur le terrain de quatre hectares près de la plaine de jeux de la gare, à proximité du hall Fer- nand Carré et du commissariat de police. « Par la suite, nous avons beau- coup travaillé avec Infrasport pour concevoir le projet », pour- suit M.Ghislain avant d’expli- quer que l’idée initiale du Col- lège était de travailler en trois phases de façon à étaler les dé- penses et de rentrer dans la pro- cédure des infrastructures de moins d’1,5 million. Mais, comme il l’a annoncé au conseil communal jeudi soir, une réunion récente au cabinet du ministre wallon en charge des infrastructures sportives, Jean-Luc Crucke, a changé la donne. « Le cabinet nous a dit que tra- vailler par phases était terminé. Avec raison, il estime qu’en cas de soucis les entreprises se re- jettent la balle et qu’au final ce- la fait exploser les coûts ». D’où la décision du Collège commu- nal rumois d’introduire un dos- sier global et d’intégrer les pre- miers équipements ». Ce qui in- évitablement fait grimper le coût estimé du projet. C’est donc un dossier estimé à 2,4 millions d’euros qui va être introduit auprès de la tutelle. La commune de Rumes sollicite des subsides à concurrence de 60%. La commune étant déjà en pos- session du permis de bâtir, la balle est donc désormais dans le camp du ministre Crucke. Sans signature de sa part, pas de hall. Si le projet est retenu, la part communale sera d’1.161.000 euros. Elle sera couverte, en grande partie, par un emprunt en trente ans ce qui correspon- drait à une charge annuelle su- périeure à 37.000 euros selon l’échevin IC. ON NE PHASE PLUS ! La conception des plans a été confiée au bureau Arcadus . Le hall se composera, au rez-de- chaussée, d’un grand plateau de 22m sur 44 permettant la pratique de différentes disci- plines (mini-foot, volley, hand- ball, hockey, etc ) et d’un Dojo. À l’étage, une grande salle de danse et une cafétéria offrant une vue sur la salle principale. On trouvera aussi des vestiaires, sanitaires, infirmerie. Le projet prévoit encore l’aménagement des abords et d’un parking de proximité ainsi que la pose de panneaux photovoltaïques. « L’idée est ensuite de rénover tout le parking de la place Roo- sevelt dans le cadre de l’opéra- tion de développement rural. Comme le bourgmestre, l’éche- vin des Infrastructures sportives ne se tracasse pas pour la fré- quentation du futur hall : « Le hall Carré est saturé, nous refu- sons des demandes », assure Jé- rôme Ghislain qui précise aussi que la nouvelle structure sera occupée par les écoliers de l’en- tité. « Ainsi que par les homes pour personnes handicapées. Nous en avons deux dont le home Philippe qui participe aux jeux paralympiques et dont les rési- dents aimeraient pouvoir s’en- traîner chez nous. » Et d’ajouter que la commune aimerait « développer, en jour- née, des activités pour se- niors ». - MARIE BRAQUENIER Le coût du futur hall a grimpé de près d’un million d’€ car le projet ne sera pas phasé © Arcadus L e dossier de création d’un hall sportif digne de ce nom à Rumes a fran- chi un pas important jeudi soir : le conseil communal a décidé d’introduire, enfin, une demande de subsides auprès de la Région wallonne, à concur- rence de 60 % du montant total, estimé à 2,4 millions d’€. La commune sollicite le feu vert du ministre RUMES Création d’un hall sportif : la balle dans le camp de JL.Crucke Infrasport impose désormais aux communes de rentrer un dossier global et non plus phasé FORCÉMENT PLUS CHER L’opposition socialiste s’est abstenue lors du vote. Par la voix de Céline Berton et d’An- gelo Panepinto, elle a expliqué ses craintes quant à la viabilité financière du projet. Le PS n’avale pas l’augmenta- tion de l’estimation du prix du futur hall. « D’un budget de 1.500.000 €, lequel, nous a-t- on assuré à plusieurs reprises, ne pouvait pas être dépassé, nous arrivons à un coût actua- lisé du bâtiment seul à 1.720.000 € et à un coût glo- bal de 2.400.000 €. L’enve- loppe n’est pas dépassée, elle a littéralement explosé ! ». Céline Berton a souligné que le taux de subsidiation passait de 75% à 60%. « Cela signifie surtout que la commune devra intervenir pour un montant de 960.000 € HTVA au lieu de 375.000 €. Comment cette charge va-t-elle se répercuter sur les citoyens ? » Pour Angelo Panepinto « l’esti- mation du projet augmente de 80.000 € par an…». D’où ses craintes d’ici la réalisation du projet. Pour le bourgmestre Michel Casterman, « la commune est dans l’obligation de revoir sa copie. Il faut se résoudre à admettre la situation » dictée par le cabinet ministériel. - M.B. Le PS s’est abstenu lors du vote « Pas sûr que le projet soit viable financièrement » Lors du conseil communal, elle était absente. Une première ! On sait aujourd’hui pourquoi ? « Ma fille était en train d’accou- cher », explique l’échevine Françoise Vansaingèle, fière de pouvoir du coup nous présenter quatre générations en ligne féminine. L’arrière grand-mère, Léona Beausir qui fêtera ses 90 ans le 20 juin prochain, la grand-mère Françoise Vansaingèle (qui l’est pour la 7 e fois), Sarah, la maman pour la première fois à 28 ans et, enfin, Meïla, la petite dernière née le 25 février dernier. « Beaucoup de personnes nous disent : Meïla ? Jamais entendu ! Normal, les jeunes parents ont inventé ce prénom. Meïla est la meilleure chose qui leur soit arrivée dans la vie. Ils ont pris les quatre premières lettres de meilleur et y ont ajouté un a et un tréma…». Voilà, on sait dorénavant tout sur ce choix. Nos félicita- tions aux parents et bienvenue à la petite. - Pecq Voilà Madame l’échevine devenue grand-mère Devenez un consommateur res- ponsable en fabriquant des cos- métiques naturels « Home made », c’est bon pour la santé et l’environnement ! C’est amu- sant, moins cher, écologique et très facile ! Le parc naturel du paysdesCollines vous inviteàdé- couvrir cela au cours d’un atelier organisé le jeudi 19 mars de 18h à20h.Où ?ÀlaMaisondeVillage d’Amougies, rue du Marais à Amougies. Une participation aux frais est demandée : 15 eu- ros, à verser préalablement sur le compte BE65 0910 1986 2696 en mentionnant en communica- tion : « Atelier cosmétique-date de l’atelier-votre nom ». Le paie- ment fait office d’inscription dé- finitive. Informations complé- mentaires auprès de B. Duhaut au 068/54.46.07 ou à l’adresse mail b.duhaut@pnpc.be - Cosmétiques naturels : un savoir-faire durable AMOUGIES On va fabriquer des cosmétiques à Amougies. © D.R. Ce dimanche 8mars à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, le hall spor- tif de Frasnes-lez-Anvaing orga- nise une matinée sport ladies. Cette journée sera un succès puisque suite à une énorme de- mande, les organisateurs ont dé- cidé de bloquer les inscriptions afin de garantir un encadre- ment de qualité. Il y aura donc 120 ladies qui participeront à cet événement auquel le public est convié. Les participantes s’initie- ront à deux activités au choix parmi le badminton, le self-dé- fense, la marche nordique, les abdos/fessiers, la danse et aussi la méditation-relaxation. Les activités débuteront à 10h et se termineront vers 11h30. Suite à cela et pour clôturer la mati- née dans une ambiance convi- viale, les partenaires locaux de la manifestation (indépendants et commerçants Frasnois) offri- ront l’apéro, amuse-gueules et de nombreux cadeaux. - 120 « ladies » pour la matinée sportive FRASNES Mesdames... © B.L. On va investir au sein de la zone de police du Val de l’Escaut. Le conseil de zone qui s’est réuni lundi dernier, à Celles, a pris des décisions en ce sens. Pour du matériel principalement. Quoi exactement ? Des radios, un appareil d’analyse d’haleine, des gilets pare-balles, un fusil- mitrailleur Uzi… Le conseiller de zone PS Jean-Michel Notte- baert, qui a pour habitude (et c’est tout à son honneur) d’étu- dier les dossiers a déploré que, « pour certaines de ces acquisi- tions, il fallait passer par des marchés publics fédéraux » un peu trop influencés par la cou- leur linguistique du ministre de l’Intérieur, flamand ! La loi est la loi, difficile d’imaginer qu’on puisse autrement. Par ailleurs, un autre conseiller d’Estaimpuis Xavier Adam (Ecolo) a demandé s’il n’était pas possible d’inté- grer dans les marchés publics le critère du respect des droits de l’homme. Une question dont on parlera au sein du Collège de po- lice qui réunit les quatre bourg- mestres. Autre acquisition déci- dée lors de la réunion : des pan- neaux photovoltaïques qui se- ront installés sur les toitures du commissariat central de la zone, situé à Pecq. Un investissement de 25.000 euros qui aura une in- cidence sur la facture énergé- tique de la zone de police. - A.D. La zone de police ouvre son portefeuille VAL DE L’ESCAUT

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