Persoverzicht maart 2020

23 23 MERCREDI 1 er AVRIL 2020 Une semaine après avoir an- noncé son départ de la RAAL, vu que son contrat n’allait pas être prolongé, Michaël Jonck- heere a déjà trouvé un club où rebondir. Et c’est du côté du Brabant wallon que le désor- mais ex-capitaine des « Loups » s’est tourné, au CS Brainois. Un choix de raison pour le dé- fenseur. « Il y a une série de paramètres qui ont fait que Braine était une évidence pour moi », explique-t-il. « Le club s’était déjà manifesté avant même que j’annonce mon dé- part de la RAAL. Il m’avait contacté, voici trois ou quatre mois, et je l’avais un peu « remballé » (sic) en demandant d’attendre des nouvelles concernant mon futur à La Louvière. C’était donc logique que je réponde favorablement à cette sollicitation. » Ce qui a également pesé dans la balance, c’est l’ambition du club brabançon, bien décidé à décrocher la montée en D2 Amateurs. « Lorsque j’ai an- noncé que je quittais la RAAL, le coach brainois (NDLR : Thier- ry Blindenbergh) m’a sonné et m’a présenté le projet du club durant une heure. J’ai appré- cié. Je ne le connaissais pas du tout mais rapidement, j’ai re- marqué qu’on avait de nom- breux points communs. Tout comme moi, il était ambitieux. Le club a loupé deux années de suite la montée en D2 et compte bien la décrocher la saison prochaine. Un club am- bitieux, un coach qui l’est et moi qui ai encore faim de foot… Et puis je retrouverai des anciens coéquipiers et amis. » « PLUS DE TEMPS AUPRÈS DE MA FAMILLE » D’un point de vue familial, la venue à Braine fait les affaires du défenseur. « Je n’habite qu’à vingt minutes de Braine- l’Alleud et je travaille à Ni- velles… L’avantage, c’est que le club ne s’entraîne que deux fois par semaine, au lieu de quatre fois, à la RAAL. Ça va me permettre de passer plus de temps avec ma famille et ça, c’est un atout non négli- geable. » - BERTRAND LEFEBVRE Un club ambitieux pour un joueur qui a encore faim de foot. © D.C. M ichaël Jonckheere a rapidement trouvé un nouveau port d’attache. Le désor- mais ex-capitaine de la RAAL s’est lié avec le CS Brainois. Un club qui sonnait comme une évidence pour le défenseur : de l’ambition et la possibilité de passer plus de temps avec sa famille. Le désormais ex-capitaine de la RAAL a choisi de rejoindre le CS Brainois et la D3 Amateurs FOOTBALL Jonckheere : « Braine, une évidence » Comme presque tous les sports, le handball n’a pas échappé à la règle de l’arrêt définitif de ses compétitions. Les classements sont bloqués et certaines déci- sions sont tombées. « Il a été dé- cidé qu’il n’y aurait que des montants mais aucun descen- dant », résume Alain Luisi, l’en- traîneur de l’Entente du Centre. Alors que son équipe était en seconde position au moment de l’arrêt définitif de la compéti- tion, le coach hestrois a pris note qu’une montée n’était plus possible. « On était dans une courbe ascendante et on aurait pu doubler le Brussels si le championnat avait été à son terme. Mais l’arrêt est logique et le Brussels mérite sa montée. Il y a eu un moment d’hésitation quand à une montée mais ce ne sera pas le cas. Comme la pre- mière équipe du Brussels ne peut pas descendre de D2 vers la D1 LFH, la seconde équipe bruxelloise peut donc monter de Promotion vers la D1 LFH. » Cette décision est quasi défini- tive car il faudra voir si des fu- sions seront réalisées ou si des clubs ne veulent pas monter. Mais du côté de la Drève, on est partagé. « Car tout sportif en- tame une compétition pour ga- gner et monter. Surtout que les joueurs en ont vu de toutes les couleurs cette saison et ont beaucoup progressé. Je tiens d’ailleurs à les féliciter tout comme le comité. Chacun a réussi à me supporter alors que c’est loin d’être évident… Néan- moins, dans un autre sens, ce n’est peut-être pas dramatique de rester en Promotion. Faire une saison de plus à cet échelon permettra de poursuivre notre vision et la formation des jeunes. Avec moi à la tête de l’équipe ? On verra en juillet. Je prends de l’âge et c’est fatiguant d’être toujours sur le terrain. » LES DAMES DE LAFFINEUR RESTENT EN D1 LFH Du côté des filles, les joueuses d’Eric Laffineur resteront égale- ment en D1 LFH. Classées troi- sièmes, elles voient United Brus- sels rejoindre la D2. « On a réali- sé une saison correcte et celle-ci a répondu à mes attentes. Les Bruxelloises méritent de monter et je tiens à les féliciter. De notre côté, on va essayer de se renforcer et de viser la montée pour la saison prochaine. Mais cela dépendra surtout des trans- ferts réalisés. » Et ce sera très certainement avec Eric Laffineur comme coach… « On en a déjà parlé avec la direction et je n’y vois aucun problème de conti- nuer. » - LIONEL DEWALE L’Entente du Centre restera en Promotion HANDBALL Il n’y aura finalement qu’un seul montant. © L.DW . Benoit Derumier officie comme arbitre chez les jeunes et chez les Dames. Il est arrivé au rugby grâce à Marc Dascotte et s’est pris au jeu. Un peu plus de trente ans plus tard, il est toujours affilié au Rugby Club Soignies. On est à la fin des années 80, Marc Dascotte réussit à convaincre Benoit Derumier de venir voir un match du club : « Je venais de l’athlétisme et il m’a proposé d’aller voir le rug- by. J’y suis allé et de mes 23 ans jusqu’à mes 35 ans, j’ai joué dans l’équipe réserve », ex- plique l’arbitre. C’est un peu plus tard que l’en- vie d’arbitrer est arrivée. « C’était la fin de carrière pour moi (rire) ! Je ne voyais pas beaucoup ma femme, ni mon premier fils, et elle m’a dit qu’il fallait penser à ralentir un peu. J’ai alors commencé à suivre les cours pour devenir arbitre. » Et cela fait 16 ans que Benoit Derumier est arbitre. « J’essaie de me défouler physiquement tous les samedis. Je sors arbi- trer les U14, les U16, les U18 et les Ladies de la Division 1 jus- qu’à la Division 3. » « FRAMERIES-BOITSFORT, MON PLUS BEAU SOUVENIR » Quand on lui demande son plus beau souvenir comme re- feree, il n’hésite pas longtemps avant de parler d’un match de Division 1 Dames opposant Fra- meries à Boitsfort. « Le niveau du jeu était excellent, ça cou- rait partout. Le jeu des filles n’est pas un jeu de virilité, il est plus fatigant, la balle cir- cule plus, il y a moins de contact et moins de temps mort. » Ce qui lui procure de la joie aussi c’est quand à la fin d’un match, les capitaines et les en- traîneurs le remercient. « Le point fort du rugby c’est que l’arbitre est respecté. Ceux qui se lâchent sur le bord de la touche sont repris par les autres du club en lui disant que ce n’est pas comme ça qu’on se comporte. » UNE CARTE JAUNE À… UN SPECTATEUR Au fil de la conversation, Be- noit Derumier revient sur une situation assez particulière lors d’une rencontre... « Un jour, j’ai mis une carte jaune un spectateur qui n’arrêtait pas ! On m’a remercié pour ça (rire). » On comprend vite que dans sa manière d’arbitrer, il souhaite être pédagogue. « J’explique aux capitaines qu’on est là pour jouer, pour s’amuser, je parle beaucoup. Je suis pour le beau jeu et j’aime quand le ballon circule. Je dois dire que j’ai eu une bonne formation par Serge Goffinet. » - JAMISON LINS Derumier au service de Soignies depuis 30 ans RUGBY Pédagogue avant tout. © D.R. Arrivé grâce à Marc Dascotte, il est présent à Soignies en tant que joueur et maintenant arbitre, depuis ses 23 ans «Un club ambitieux, un coach qui l’est… Et je retrouverai des anciens coéquipiers et amis»

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