Persoverzicht maart 2020

24 24 SAMEDI 21 MARS 2020 VOUS AVEZ UN PROFIL FACEBOOK ? Découvrez la page Facebook «Le Club des abonnés Sudpresse» et ne manquez plus aucun de nos nombreux concours ! www.sudinfo.be/leclub ¨Ȓɖȸ ȇȒɖɀ ƬȒȇɎƏƬɎƺȸ يڙ caa@sudpresse.be ou 078 15 75 75 (ɖ ǼɖȇƳǣ Əɖ ɮƺȇƳȸƺƳǣ Ƴƺ ז ǝ ơ ׏ ז ǝِ ³ƏȅƺƳǣ ז ي ǝ ڽٮ ׏ א ǝ à gagner REMPORTEZ 1 DES 100 ³?!R0 !ٳ R0à0Èæ – de la marque Valera AVANTAGE RÉSERVÉ À NOS ABONNÉS Comment participer ? O Vous avez un accès à notre Club Avantages abonnés ? Participez via club.sudinfo.be O Vous n’avez pas d’accès à notre Club Avantages abonnés ? Appelez notre service clientèle au numéro 078 15 75 75 Les participations seront remises en commun avant tirage au sort. Concours accessible jusqu’au mercredi 25 mars minuit. Visuel non contractuel Valeur 49.95€ Le cyclisme est forcément déri- soire dans la vaste tempête sani- taire qui secoue la planète en la malmenant comme les rafales poussent l’arbre à ployer au point d’en déterrer certains fon- dements, certaines racines. Des considérations que Loïc Vliegen évoque directement, avant même de parler de son sport, de son métier, aussi et surtout. « Ce n’est forcément pas évidentmais ce n’est que du sport. La santé passe avant tout. Pour être hon- nête, je ne pense plus trop au vé- lo. Je pense surtout à la santé de mes proches, des gens, globale- ment. Si demainonme dit que je nepeuxplus rouler, jem’enfous. J’espère juste qu’on va vite libé- rer le pays de cette crasse », glisse, dans une prose à la sincérité non feinte, leWallon de la formation Circus - Wanty Gobert qui, comme le reste du peloton, a vu son quotidien professionnel complètement chamboulé. Prévu sur les Strade Bianche, il était d’ailleurs en Toscane pour reconnaître le tracé avant d’ap- prendre que la classique poussié- reuse était annulée. La première annulation d’une longue série. « Je devais aussi, à la base, dispu- ter San Remo », poursuit le vain- queur sortant du Tour de Wallo- nie, qui du coup s’est redirigé vers l’Espagne pour garder sa condition en effectuant un stage àMajorque. Unpays qui, comme la grande majorité de l’Europe hormis l’Italie, était encore épar- gné à cemoment-là. « L’idée était de préparer la Catalogne mais vous connaissez la suite… Sur- tout, là-bas, en Espagne, j’ai pu me rendre compte que c’est autre chose que chez nous au ni- veau des mesures », détaille Loïc Vliegen, qui a du reste éprouvé bien des difficultés à rentrer en Belgique. « J’avais réservé, avec mon coéquipier français Yoann Offredo, pour une semaine, jus- qu’à cemardi,mais jen’ai finale- ment roulé que quatre jours. Sa- medi dernier, le gouvernement espagnol a annoncé des mesures plus drastiques pour tenter d’en- rayer l’épidémie en interdisant notamment les activités phy- siques à l’extérieur. Du coup, j’ai stoppé. Certains petits malins ont tenté car à Majorque, c’est bourré de cyclos, mais la police les a directement arrêtés. On nous a demandé de rester dans notre chambre. Je pouvais seule- ment aller au restaurant de l’hô- tel et encore, via des petits groupes. Les hôtels se prépa- raient à la fermeture totale qui a, depuis, été ordonnée. » S’il est finalement rentré comme prévu en milieu de semaine, le Liégeois a bien tenté d’anticiper un retour mais, qu’importe le lieu, tous les vols étaient pleins. « J’ai eu de la chance que lemien ne soit pas annulé, sinon, j’étais toujours là. Et bloqué puisqu’il n’y a depuis plus de vol », pour- suit-il. Pays européen le plus touché par l’épidémie après l’Italie, l’Es- pagne a adopté des mesures plus sévères que celles qui, actuelle- ment, sont d’application en Bel- gique. « Là-bas, c’est bien pire. Il n’y a pas un chat en rue, ils ne ri- golentpasavecça. Lesvoituresde police patrouillent dans la ville avec les instructions diffusées dans les haut-parleurs. On sent vraiment que les mesures sont respectées. J’en discutais avec le cuisinier de l’hôtel qui a dûmon- trer patte blanche plutôt deux fois qu’une pour venir travailler. Ce n’est pas plus mal. C’est peut- être radical mais au moins, cela s’avérera, je l’espère, efficace…» De retour en Belgique, Loïc Vlie- gen a recommencé à rouler. Tant que la Belgique, à l’inverse de la France ou l’Espagne par exemple, le permet encore. Fort logiquement, l’approche du mois d’avril, d’habitude chargée commeune autoroute du soleil à l’aube des grandes vacances, est cette fois moins encombrée. « C’est un peu comme si on com- mençait un deuxième hiver sauf qu’ici, tu sais quand tu vas re- prendre… Du coup, pour le mo- ment, ça ne sert à rien de faire de l’intensité. jevais surtout pédaler enmode « vélo plaisir », sans être structuré. Aux sensations. Sans stress, nonplus. Il faut entretenir labase sans allerplus loin, il n’ya que ça à faire pour lemoment. » Celui qui résidedésormais sur les hauteurs de laBasse-Meuse, juste de l’autre côté de la frontière lin- guistique, reste cependant très serein à l’aune du contexte ac- tuel. « Jeneme prends pas trop la tête, ça changerait quoi, de toute façon ? Ce n’est pas comme si j’étaisblesséet sur la touchemais que la saison continuait. Là, ce serait complexe et stressant. Ici, je suis un peu comme tout le monde. Il y a, pour le moment, pire tracas que le vélo je pense…» - SÉBASTIEN CLOSE Loïc Vliegen, lors de la reconnaissance du Nieuwsblad, en février. © PN L oïc Vliegen vient de revenir d’Espagne où il pédalait en stage dans l’optique de compéti- tions désormais annulées. Plus que le vélo, le vainqueur du Tour de Wallonie est surtout préoccu- pé par cette « crasse » même s’il reste serein. Loïc Vliegen était en stage à Majorque pour pallier les annulations CYCLISME « En Espagne, c’est bien pire qu’ici » Basket Le programme des Cats avant les JO est connu L’équipe nationale fémi- nine de basket a déjà établi son programme en vue des JO de Tokyo, s’ils se tiennent cet été. Les Bel- gian Cats s’envoleront le 14 juillet pour l’Empire du so- leil levant. Elles entame- ront leur préparation le 8 juin à Louvain-la-Neuve pour les tests physiques et médicaux. Après cela, elles défieront la Chine les 26 et 28 juin, à Mons et à Liège, puis l’Espagne et Porto-Rico dans le cadre d’un tournoi international à Tenerife (4-5 juillet) avant un nou- veau tournoi, au Lange Munte de Courtrai, contre la Serbie, Porto-Rico et le Nigeria (9, 10, 12 juillet). Un fan day est prévu à Ypres le 11 juillet. - Football belge Un léger sursis pour le Sporting Lokeren Le Sporting Lokeren s’est vu accorder un mois sup- plémentaire, jusqu’au 20 avril, pour éviter la faillite, a confirmé vendredi Kris Goeman, l’administrateur provisoire du club waeslan- dien. « Pour deux raisons. La première : avec le coro- navirus, il n’est pas pos- sible de tenir des séances physiques. La seconde : des discussions ont lieu entre différents groupes pour maintenir la structure ac- tuelle du club. » Le pré- sident Louis de Vries cherche des investisseurs et un groupe autour du vice- président Willy Carpentier montre de l’intérêt envers le Sporting dont la dette est de 5 millions d’euros. - Handball Toutes les compétitions définitivement arrêtées Suite au coronavirus, l’Union Royale Belge de handball, en concertation avec les ligues flamande et francophone, a décidé l’ar- rêt définitif des compéti- tions nationales, régionales et provinciales. Les finales de Coupe de Belgique dames et messieurs, pré- vues le 11 avril, sont annu- lées. En ce qui concerne les modalités de montées et de descentes, une décision de- vra être prise. - P.M. BRÈVES « Il n’y a pas un chat en rue. Les voitures de police patrouillent avec les instructions diffusées dans les haut-parleurs » Philippe DEWITTE JOURNALISTE ÇA SE DISCUTE... OU PAS ! En 1946, déjà... Comme disait le très regretté Pierre Dac : «Il est encore trop tôt pour savoir s’il n’est pas déjà trop tard.» J’avoue que, commençant à faire partie des «personnes âgées» à l’aube de mes 61 printemps, et étant d’un naturel plutôt stressé, je vis assez mal la crise sanitaire que vous savez. Comme à peu près tout lemonde, je suppose. Mais y a pas d’avance, comme on dit chez nous, on ne peut que respecter les consignes et attendre que ça passe. Car ça passera, sûrement. C’est en tout cas ce qu’on nous dit. Hier après-midi, afin de me chan- ger les idées, j’ai coupé le PC et la radio pour m’installer dans mon divan et regarder le film que j’avais enregistré lundi dans le cadre du légendaire «Cinéma de minuit» de France Télévisions, désormais exilé sur La 5. Au pro- gramme: «Un revenant», avec Louis Jouvet, un film de 1946. J’ai donc lancé le programme sur mon décodeur et j’ai vu s’afficher sur l’écran : «Les films Corona pré- sentent…» Authentique ! Là, c’était tellement gros que j’ai éclaté de rire mais ça m’a fait passer l’envie de regarder. J’ai donc éteint la télé et rallumé mon PC pour vous écrire ces quelques lignes, en télé- travail, puisque j’ai la chance d’y être confiné. Enfin, quand je dis la chance, c’est façon de parler car j’avoue que mes excellents collègues de la rédaction me manquent, et j’ose croire que c’est réciproque. Mais, outre bien sûr les personnes infec- tées, j’ai surtout une pensée pour ceux qui travaillent désormais à la maison alors que, peut-être, ce n’est pas trop la joie avec Ma- dame. Ou que les enfants, privés d’école, ne tiennent pas en place. J’ai aumoins le bonheur que, chez moi, l’ambiance soit cool. Mais j’espère vraiment que, bientôt, nous serons tous des «revenants», comme Louis Jouvet en 1946. Une année où l’on se remettait à peine d’une crise autrement plus grave que celle-ci. Jusqu’ici, en tout cas. Courage et bisous à toutes et tous mais… de loin ! -

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