Persoverzicht juli - augustus 2020

© S.A. IPM 2020. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. 18 Sport régional dh - les sports + 15/07/2020 www.dh.be Chez nous A près une belle car- rière en tant que joueur, Thomas Cauwenberghs vient de prendre sa retraite et se lance déjà dans un nouveau défi à Visé. Il aura la tâche de succéder à Pieter Vanloo, le fi- dèle adjoint de Korneel Dou- ven. En octobre, il terminera sa formation d’entraîneur professionnel. Entre-temps, il a accompagné les U20 de l’équipe nationale et entraîné quelque peu en France. Ren- contre. Comment se sont déroulés les premiers contacts ? “Je n’étais pas au courant que l’entraîneur adjoint partait, c’est un ami qui me l’a dit. J’ai alors contacté Korneel Douven pour voir si mon profil l’intéres- sait. Tout est allé assez rapide- ment.” Que représente pour vous Visé, seul club francophone de BeNeLeague? “C’est un club qui a toujours sorti des jeunes. Sauf que, ces dernières années, il n’y en a plus eu beaucoup... C’est en tout cas la vision que j’ai eue de l’étranger. Il y a un gros poten- tiel de joueurs. La volonté est aussi de ressortir des jeunes, c’est important pour le club, la ville et le handball belge.” Pieter Vanloo et Korneel Douven étaient très complémentaires et complices, espérez-vous la même chose? “La succession ne sera pas difficile mais chaque chose en son temps. J’ai déjà eu Korneel plusieurs fois en ligne, on voit comment on pourra travailler et faire avancer le projet du club. Les entraîneurs et joueurs ne sont que de passage. Je vais voir ce que je peux apporter et . Thomas Cauwenberghs connaît déjà certains joueurs de Visé. © belga on verra jusqu’où l’histoire peut aller.” Justement, que pouvez-vous apporter ? “Je vais travailler en fonction des moyens qu’on me donne et apporter des choses sur les plans sportif et extra-sportif. C’est le coach et son projet qui sont garants de ça. Je suis là pour épauler Korneel et appor- ter un maximum. Je ne suis pas sauveur ni magicien. Finale- ment, j’ai le rôle plutôt sympa mais j’ai la volonté de m’inves- tir dans le projet. Je peux ap- porter mon expérience mais il ne faut pas tout donner, le joueur doit aussi être deman- deur de travailler plus sur certains points. Il faut accom- pagner et guider les plus jeu- nes, toujours avec cette volonté de les faire éclore.” Connaissez-vous un peu Korneel Douven? “Non, pas personnellement. On s’est croisés quelques fois quand j’étais en Belgique mais sans plus. On va apprendre à se connaître et les premiers échan- ges ont été très constructifs. Je ne suis pas du tout inquiet.” Ce ne sera pas votre première expérience en tant que coach… “J’ai fait le suivi des U20 de l’équipe nationale cette année dans le cadre de ma formation d’entraîneur professionnel. J’ai entraîné au sein du centre de formation à Sélestat (NdlR : son ancien club, en France) et aux pôles masculins et féminins de Strasbourg. Je sais où je mets les pieds, j’ai passé tous mes diplômes d’entraîneur. Ce n’est pas parce que tu as été joueur que tu es un bon entraî- neur, c’est pour cela que j’ai voulu faire les choses dans l’ordre.” Il y a peu, vous déclariez que coacher n’était pas votre objectif dès maintenant. Ça a changé? “Ce n’était pas forcément une priorité mais l’opportunité est arrivée en tant qu’adjoint. Tout se goupille plus ou moins bien. Quand je suis rentré en Belgique, je n’ai pas spéciale- ment été sollicité. Sprimont m’a demandé d’intervenir au sein du club et je vais le faire également au niveau du suivi car c’est aussi un beau club formateur. Je ne courais pas forcément derrière un club et un poste d’entraîneur princi- pal.” Vous avez mis un terme à votre carrière récemment ; s’il faut dépanner dans le jeu visétois à un moment, seriez-vous prêt à le faire? “Non, c’est clair et net. Ça n’a jamais été évoqué dans les discussions avec le club et ça ne le sera pas.” Interview > Matthias Sintzen Cauwenberghs : “Une volonté de faire éclore les jeunes” “Je sais où je mets les pieds, j’ai passé tous mes diplômes d’entraîneur.” handball > Beneleague Thomas Cauwenberghs à Visé, c’est un peu la surprise du chef de cette entre-saison. De son côté, le président des Mosans, Arthur Hoge, se montre également très satisfait de ce choix et de la philoso- phie prônée par Thomas Cauwenberghs autour des jeu- nes. “ Je pense que c’est une bonne option. Il nous avait déjà déposé son CV en hiver. Il a été interna- tional belge pendant des années et a envie de travailler avec les gamins. Ma demande est de les faire sortir, j’espère que lui aussi a vraiment envie de les pousser. Il y a des jeu- nes de 16, 17 et 18 ans dans notre club qu’il faut aller chercher. Je veux aussi que l’on tra- vaille encore mieux physiquement ”, explique l’homme à la tête du club. Il faudra attendre le 20 juillet, date de reprise des entraîne- ments sur piste, pour voir le T2 à l’œuvre. M. S. Arthur Hoge : “J’espère qu’il a envie de pousser les jeunes” . A.Hoge. © Bollen

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