Persoverzicht februari 2021

28 28 VENDREDI 5 FÉVRIER 2021 Toute l’actualité de votre région en direct 24 h sur 24 sur verviers.lameuse.be Sur notre édition digitale lameuse-verviers.sudinfo.be/ et sur notre page Facebook @LaMeuseSportsVerviers Suivez le sport régional verviétois en direct L a situation sanitaire impacte toute la vie, tout le quotidien et partant, le sport et les activités physiques. Les dernières décisions ministérielles n’ont guère ajouté de clarté à la situation à quelques jours des vacances de carnaval et donc des stages. Forcément, les sports collectifs en salle sont parmi les plus impactés durant cette crise sanitaire. Nous avons fait le point avec trois acteurs majeurs de ces sports collectifs indoor. À savoir : Philippe Achten, le président du Comité provincial liégeois, pour le volley, Patrick Garcia, le secrétaire de la Ligue francophone, pour le handball et Claude Germay, ancien président du club de Waremme et « parlementaire » au niveau de la Fédération, pour le basket. Un dossier de Philippe Halleux Sports collectifs en salle, ils sont parmi les plus sinistrés du Covid OMNISPORTS Basket, handball, volley : même combat Nous avons demandé à Claude Germay, ancien président du club de Waremme et « parle- mentaire » au niveau de la Fédé- ration de basket, son sentiment par rapport à la crise sanitaire. Résolument optimiste il veut d’abord souligner une évidence que certains oublient : « Per- sonne n’était préparé à une crise d’une telle ampleur, personne n’est donc compétent et on doit bricoler et subir. Il va falloir être inventif car les 4 millions que les Fédés vont recevoir ne sont rien et ne retomberont que des miettes pour la soixantaine de fédérations… Le sport, c’est moins d’un pourcent du budget de la Fédération Wallonie Bruxelles. Pour relancer le bas- ket, on peut imaginer une pra- tique en extérieur et développer le streetball, 3 contre 3 en exté- rieur, mais il faut des panneaux, des terrains, on en avait pas mal il y a quelques années, mais faute d’entretien ou par vanda- lisme, il n’y en a plus guère. Mais c’est une piste de solution et on devrait d’ailleurs la rendre pérenne pour anticiper…», ex- plique-t-il, rejoignant ainsi l’idée de David Brozak, qui voudrait relancer le beach, mais dans une forme plus proche du volley, non pas 2 contre 2, mais 4 contre 4 ou voire 6 contre 6 à un niveau moins élevé. Pour revenir au basket, Claude Germay note que la menace concerne autant les dirigeants, les bénévoles que les entraî- neurs et les joueurs. « Le change- ment de législation sur le travail associatif n’arrange rien, bien entendu, et je pense à nos en- traîneurs de jeunes en particu- lier. Je sais aussi que certaines joueuses et joueurs en deuxième partie de carrière vont anticiper celle-ci en ayant pris goût à ne plus s’astreindre à s’entraîner deux ou trois soirées par semaine en plus des matchs. Ceux qui ont fondé une famille sont les plus touchés par cette réflexion et cette anticipation, me revient-il. Les dirigeants ont continué à se voir, mais ne plus voir leur investissement se concrétiser sur le terrain ne concourt par à leur enthou- siasme…», reconnaît-il en ajou- tant : « On se relève de tout et puis il faut profiter du fait que cette crise met le rôle du sport, son importance dans le lien so- cial, pour la santé, en avant. Puissent les politiques le com- prendre et désormais antici- per. » - P.H. L’avis de Claude Germay Claude Germay. © DR | 3 Vite se souvenir que le basket se joue aussi à l’extérieur « J’espère que nous ne descen- drons pas sous la barre des 3.000 affiliés à la reprise en sep- tembre » explique Philippe Ach- ten, le président du volley pro- vincial, qui comptabilise actuel- lement environ 3.600 vol- leyeurs. Certaines équipes n’ont plus joué un seul match depuis le 8 mars et il n’y a pas eu vraiment de championnat de beach-vol- ley… « S’il n’y avait Waremme, dont on parle plus que jamais heureusement, le volley manque bien entendu de visibi- lité. On espère que les cham- pionnats francophones des jeunes auront lieu, de même que les championnats de Bel- gique. Je parle des 12 ans et moins, bien entendu », ajoute le même, qui n’était pas encore au courant des nouvelles mesures et des restrictions sur les activi- tés des enfants qui devront choisir entre les scouts, le sport et la culture… « LE DÉCOURAGEMENT GAGNE CERTAINS » « Ne tournons pas autour du pot, le découragement gagne certains. Les pratiquants repren- dront, j’en suis convaincu, mais ce qui m’inquiète le plus, ce sont les dirigeants de club car sans eux, tout est compliqué. On réfléchit à une formule en plein air, à un ‘spring-cup’ », an- nonce-t-il, en ajoutant que la fé- dération a pris des mesures en faveur des clubs en supprimant la plupart des cotisations et bien entendu celles liées à l’ar- bitrage… « Nous avons perdu des arbitres naturellement et la crise n’a rien arrangé. Pas pos- sible de former des nouveaux arbitres de manière virtuelle, donc c’est un enjeu important aussi », nous avait expliqué la citoyenne de Bilstain Marika Boulanger, notre arbitre inter- nationale qui est une des seules à encore officier, en Liga bien entendu puisqu’on ne joue plus qu’à ce niveau. « On peut imaginer aussi des compétitions mixtes sur deux terrains en parallèle avec des hauteurs de filet différentes, pas mal de terrains de beach sont doubles et c’est une bonne occasion de le relancer en ou- bliant la formule olympique du deux contre deux qui est hyper- exigeante. On pourrait se cal- quer par exemple sur les tour- nois de tennis qui se jouent tous les jours en soirée, pas for- cément le week-end. » - P.H. L’avis de Philippe Achten Philippe Achten, le président du volley provincial liégeois. © PH | 2 Le volley veut se remettre au sable Le handball est la plus petite des trois fédérations de sport collectif indoor. La plus petite en termes de membres, mais pas en dynamisme et la Pro- vince de Liège est le fer de lance du jeu à 7, surtout « que nous assimilons à la Principauté les clubs de l’Est de la province, les clubs germanophones », ex- plique Patrick Garcia, le secré- taire de la Ligue francophone de hand’, qui est dans sa dernière année de travail pour cette der- nière. « J’espère que je vais vivre une année de compétition complète à partir de septembre. Ce sera ma dernière saison et c’est mon vœu le plus cher. La situation n’est pas rose, mais elle ne l’est pour personne. Ce que je peux dire c’est que nous avons mis toutes nos forces au service des clubs et des pratiquants. Ce que nous allons recevoir du « fond Covid » de la ministre des sports sera redistribué aux clubs, Ethias a fait également un beau geste en ristournant 5€ par as- surance individuelle », nous dit- il, en déplorant bien entendu la cacophonie actuelle au niveau des mesures prises pour le sport. « On a joué une journée de championnat, plus de Béné- ligue, mais les clubs ne sont pas en grand danger financier pour la plupart. Pas de recette, mais pas de dépenses ou peu. La plu- part du temps, les clubs, contrairement au foot, ne vivent pas de leurs cafétérias qui sont souvent privées, donc l’enjeu est uniquement sportif. En fait, on recrute surtout nos nouveaux membres en sep- tembre, donc le vrai enjeu est là : que tout puisse reprendre pleinement en août et qu’on puisse proposer entraînements et championnats sans la me- nace d’une nouvelle interrup- tion. » AFFILIATIONS : – 9 % Au niveau des affiliations, le handball n’enregistre qu’une perte de 9%, c’est plutôt rassu- rant, mais en même temps, c’est trompeur. « En fait les joueuses et joueurs restent affi- liés d’office d’une saison à une autre, sauf si le club les désaffi- lie… C’est donc en septembre qu’on pourra vraiment faire un bilan chiffré. J’ai confiance dans le dynamisme de nos clubs, mais ce sont les circonstances qui vont orienter la suite. » - P.H. L’avis de Patrick Garcia Patrick Garcia, ici avec Benoît Neuville. © Archive LFH | 1 Le handball attend septembre avec optimisme et espoir Suite au forfait de Rupel Boom, l’AS Eupen était quali- fié d’office pour les hui- tièmes de finale de la Coupe de Belgique et depuis ce mer- credi soir, il connaît son ad- versaire : ce sera l’Olympic Charleroi, pensionnaire de Nationale 1 et tombeur de Zulte Waregem, véritable bête noire des Eupenois. Ini- tialement, Eupen devait jouer ce huitième de finale en déplacement, mais la donne a changé ce mercredi. Sur décision de l’Union belge de football ce mercredi ma- tin, c’est bien à Eupen que la rencontre se jouera mercredi prochain. La raison ? L’Olym- pic Charleroi ne dispose pas d’un système de couverture de la pelouse ou de chauf- fage du terrain. Or, comme l’a indiqué en début de se- maine le responsable du ca- lendrier, c’était une condi- tion sine qua non pour ac- cueillir un huitième de fi- nale, eu égard aux prévisions météorologiques très diffi- ciles qui sont annoncées la semaine prochaine. Après le déplacement à Gand dimanche soir en champion- nat, les Eupenois retrouve- ront donc leur Kehrweg pour leur entrée en lice en Croky Cup. Ce sera à 17h. - O.D. FOOTBALL - COUPE DE BELGIQUE L’AS Eupen jouera à domicile son 8 e de finale face à l’Olympic Après avoir reconduit la grande majorité des joueurs (19) de son effectif actuel pour la saison pro- chaine et annoncé une première arrivée (Marvin Ernens), le Stade Disonais a fait le plus gros du bou- lot pour préparer de la meilleure façon le prochain championnat. Il reste à finaliser trois arrivées, avec des profils bien précis que re- cherche Jean-Sébastien Legros. Très satisfait de son premier ren- fort Marvin Ernens, « un très bon profil polyvalent défensif gaucher avec une belle marge de progres- sion », Jean-Sébastien Legros ne peut évidemment que se montrer ravi de pouvoir encore compter sur 19 de ses 24 joueurs actuels la saison prochaine. En parallèle à ces reconductions, qui envoient un signal fort à la concurrence, le Stade Disonais souhaite encore finaliser trois ar- rivées, pour constituer un groupe de 20 joueurs de champ et 3 gar- diens. « On cherche encore un jeune gardien pour travailler avec David Rico-Garcia et Dimitri Ha- bran sous la houlette de Philippe Marché », indique Jean-Sébastien Legros, qui travaille aussi sur l’ar- rivée de deux joueurs de champ. Avec un profil bien précis en tête. « Deux joueurs de moins de 21 ans avec un gros potentiel pour s’installer dans la durée à Dison. Idéalement un milieu défensif et un attaquant. » Mais Dison ne travaillera évidem- ment pas dans l’urgence. - O.D. Trois autres arrivées prévues au Stade Disonais FOOTBALL - D3 ACFF Axel Leers et Rachid Farssi figurent parmi les très nombreux joueurs qui ont rempilé à Dison. © FH

RkJQdWJsaXNoZXIy MjkyODgz