Persoverzicht februari 2021
Jeudi 4 février 2021 37 NR JEUNES 13-18 ANS ● Maximi l ien LAVIS C hez les 13-18 ans, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne en cette semaine de « reprise ». En théorie, le sport est autorisé en extérieur pour les enfants de plus de 13 ans. Dans la pratique, c’est loin d’être aussi « simple ». Du côté de la Handball Association CondrusienneCineyAssesse (HACCA), les répercussions du nouvel arrêté ministériel sont pour ainsi dire inexis- tantes. « C’est sympathique de nous parler d’une éclaircie dans les activités sportives. Elle existe peut-être pour le football ou l’athlétisme ; sûrement pas pour le handball ou d’autres sports indoor comme le volley ou le basket , déclare d’emblée Éric Wilmot, le président du HACCA. Le handball n’est pas un sport d’extérieur. Chez nous, la reprise des séances pour les 13-18 ans n’est pas pour tout de suite. Nous avions certes pu nous entraîner sur un terrain en herbe àMaillen pendant tout l’été mais il est impensable d’y retourner maintenant avec les plus grands. Le terrain est dé- trempé et je vois mal les joueurs enfiler des studs pour faire du hand. » Le club envisage tout de même un sondage en in- terne pour voir si des séances outdoor peuvent intéresser ses jeunes membres, qui sont une trentaine dans la tranche 13-18 ans. « Histoire de se revoir et de rester en acti- vité physique. Puisque nous ne savons pas jouer au handball dehors, il pourrait s’agir de marche nordique ou de course à pied. » Une exception pour les jeunes talents ? À l’intérieur des installa- tions condrusiennes, les moins de 13 ans ne sont eux toujours pas remontés sur le terrain. « Le club est à l’arrêt depuis mi-octobre , poursuit le président. La seule activité qu’il nous reste, c’est de passer notre temps à changer nos ca- lendriers, à réserver puis déré- server les salles. En ce qui con- cerne les entraînements en salle, qui peuvent se poursuivre avec les plus jeunes, ils n’ont aucun intérêt au HACCA. À cet âge-là, le handball se joue à six contre six. Or, nous n’avons que 5 enfants de moins de 13 ans, qui s’entraînent habituellement avec nos U14. Ce qui n’est tou- jours pas possible actuelle- ment. » Une petite fenêtre reste né- anmoins ouverte et elle con- cerne les jeunes talents du club. « Comme le nom l’indi- que, ce sont des joueurs qui ont un certain talent et qui ont ob- tenu de la ligue un statut spé- cial. Ils sont quatre au HACCA, dont un jeune qui est au sport-élite handball à Liège. Grâce à ce statut, ils pourraient peut-être bénéficier d’un accès à la salle en compagnie de deux coaches. Nous attendons la ré- ponse du collège communal à qui nous avons soumis la liste de nos jeunes talents. Nous avons également demandé à la ligue si les joueurs de la sélec- tion provinciale pouvaient re- joindre ces jeunes talents. » À l’échelle du club, ce serait une bien maigre consola- tion, et les autres joueurs des formations U14, U16 et U18 seraient toujours pénalisés. « C’est dommage en effet car, depuis le début, nous avons veillé au respect de toutes les mesures sanitaires sans obser- ver de contaminations au sein du club. Nous nous plierons aux décisions, même si elles n’ont parfois ni queue ni tête. » ■ Handball : ce n’est pas une éclaircie Les entraînements ne reprendront pas de sitôt au HACCA. Jouer en extérieur, très peu pour le handball… Pour les plus de 13 ans, jouer au handball dehors est la seule option. Difficile avec la météo actuelle. - R éduire les bulles : tel était le défi à l’ARCH, le club d’athlé- tisme cinacien, qui retrouve cette semaine les plus grands de ses ados. « Nous avons attaqué ce mardi avec les fameuses bulles de 10, qu’il a fallu adapter chez les plus jeunes. Avant le 1 er février, nous avions une centaine d’enfants aux entraînements, que nous répartissions en 4 bulles de 25. Il nous a donc fallu une nouvelle fois scinder les groupes chez les moins de 13 ans , expli- que le président Claude Wilmet. Pour les plus de 13 ans, en revanche, le problème de la réduction ne se posait plus car nous avons pu augmenter les petites bulles de quatre, jusqu’alors au- torisées, à celles de 10. » La suite du casse-tête organisation- nel des Archers consistait alors à agencer chacune de ses bulles sur la semaine. Un puzzle pas des plus évi- dents mais qui, au final, n’empêche aucun enfant de revenir à l’athlé. Une petite « prouesse » dont le co- mité cinacien se montre satisfait. « Nous allons pouvoir faire plaisir à tout le monde , assure ClaudeWilmet. Une fois que les 13-18 ans se sont ins- crits pour la reprise et que les bulles ont été définies, nous avons simplement dû demander aux enfants de faire un choix, celui de leur entraînement hebdo- madaire. » Car c’est en effet la seule nouvelle contrainte au club : choisir une séance par semaine, de façon à ce que tous les jeunes puissent béné- ficier d’un entraînement. Une solu- tion bien accueillie par les enfants et leurs parents, mais qui impose aussi aux coaches un sacré rythme… Une alternance filles/garçons « Mardi, le temps de ranger et de fer- mer, je ne suis pas reparti avant 21h , confie Claude qui est en charge d’une partie des séances d’endu- rance. Les premières bulles de 10 cadets et scolaires sont arrivées à 16h45, jus- que 18h. Ont suivi deux bulles de mini- mes de 18h à 19h15, avant que n’arrive une dernière bulle de 10 cadets/scolaires jusque 20h30. » À Ciney, le mercredi est traditionnellement réservé à l’école d’athlétisme et aux plus pe- tits, c’est-à-dire principalement à celles et ceux qui n’ont pas dû s’arrê- ter. « Mais là aussi, il a fallu se creuser les méninges pour trouver le bon sys- tème. Nous avons opté pour des bulles filles et des bulles garçons. Ce mercredi, nous avons donné rendez-vous à la qua- rantaine de jeunes filles. Mercredi pro- chain, ce sera au tour des garçons. Nous avons la chance que les contingents soient bien équilibrés au club pour nous permettre ce fonctionnement. » Et, une fois de plus, le mercredi a nécessité son lot d’organisation. Mais tout a été pensé et communi- qué aux parents des BPM. « Ce mer- credi, les benjamines étaient réparties en deux bulles de 10 à l’Institut St-Jo- seph ; l’une à l’intérieur pendant que l’autre travaillait l’endurance en exté- rieur. Après 45 minutes, elles échan- geaient. De l’autre côté, les deux bulles de pupilles et minimes étaient sur la piste, où il y a largement de quoi pren- dre ses distances. Une bulle au sprint et l’autre au saut. Mercredi prochain, ce sera le même programme avec les gar- çons. » Le système, qui doit encore se roder jusqu’à samedi, sera d’application jusqu’au début dumois de mars. S’il ravit enfants et parents, le président de l’ARCH est lui aussi heureux. « Je suis content de voir que les entraîneurs réagissent et sont motivés à continuer malgré ces nouvelles mesures. Je ne vous cache pas notre plaisir d’être sur la piste aux côtés de jeunes heureux de re- trouver les entraînements. » Un succès qui se mesure tant aux sourires des enfants qu’à leur motivation à l’épreuve de la météo. En ce début de semaine, c’est sous une pluie bat- tante que s’est déroulée la reprise des jeunes athlètes. ■ M. Lav. Athlétisme : un casse-tête payant Autre discipline, autres possibilités. L’athlétisme est par nature un sport d’extérieur. À Ciney , le plus dur était d’offrir une place à chacun. Mais ony est arrivé. Le sourire du président de l’ARCH est proportionnel à celui des jeunes athlètes. ÉdA – Frédéric de Laminne
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