Persoverzicht december 2020

30 30 MERCREDI 16 DÉCEMBRE 2020 Voici quelques jours, le conseil d’administration de la Fédération Motocycliste de Belgique (FMB) a décerné le Guidon d’Or 2020. Cette récompense est revenue au pilote nismois Antoine Magain, pour son magnifique parcours en championnat du monde d’endu- ro. « Vous m’apprenez que je gagne ce trophée », réagissait Antoine Ma- gain en début de semaine. « Je ne m’y attendais pas, je suis un peu surpris quand même. Cela fait su- per plaisir de voir que tout le tra- vail paye et que la FMB me récom- pense. Il y a deux ans, j’avais été désigné meilleur espoir belge. » Il faut dire que remporter la mé- daille de bronze en catégorie E1 du Mondial d’enduro est unique dans l’histoire de l’enduro belge. « Oui, c’est historique. C’est super pour l’avenir et le sport belge. Il y a de plus en plus de motocross- men qui se mettent à l’enduro. Des jeunes se disent que l’enduro, ce n’est quand même pas mal. J’ai un peu l’impression d’avoir lancé quelque chose. » Mais celui qui a resigné avec Sher- co pour deux ans est maintenant tourné vers 2021. « Là, je souffle un peu. Le Mondial d’enduro re- prend plus tard, en juin. Le pic de forme ne doit pas venir trop tôt dans l’année. Ici, je m’entretiens, mais j’attends après les Fêtes pour m’y remettre véritablement. » - G.I. Antoine Magain remporte le Guidon d’Or ENDURO Antoine Magain. © D.R. 0 Quel est votre sentiment au moment d’intégrer l’équipe ? L’excitation ? La fierté ? C’est un peu des deux. C’est la fierté, car c’est un sacré projet que Ludivine Henrion (coach et fondatrice de l’équipe) a lancé et c’est très bien pour le cyclisme, spécialement en Wallonie. C’est aussi l’excitation et l’envie de bien faire, car on a quand même beaucoup de chance de faire partie de cette équipe. On a envie de se donner à fond. 0 Racontez-nous l’histoire cette équipe, comment l’avez-vous rejoint ? L’année dernière, il y a eu plu- sieurs courses que j’ai faites avec le TeamWallonie Féminin (NDLR : fédération francophone de cyclisme) et Ludivine. Je pense qu’elle avait déjà le projet de créer une équipe. Elle m’a propo- sé d’en faire partie et j’ai directe- ment accepté. 0 Le calendrier de l’équipe va s’articuler autour de la Women Cycling series et de la Lotto Cycling Cup dont font partie plusieurs courses UCI. C’est important dans votre développement de découvrir un niveau plus élevé ? Oui. J’ai déjà fait la course de Vresse-sur-Semois cet été qui était UCI et on a vu vraiment qu’il y avait encore un échelon au- dessus. Mais bon, c’est dans ces courses-là qu’on prend beaucoup d’expérience et qu’on apprend aussi. Et c’est important d’avoir les opportunités. Participer à des courses comme le Grand Prix Samyn, c’est vachement bien ! 0 Vous avez déjà pu regarder le calendrier ? Une course vous attire-t-elle plus que les autres ? Normalement, on a une réunion cette semaine pour nous expli- quer un peu le programme, comment ça va se dérouler… On en saura plus là-dessus, il y aura sûrement la course de Vresse et c’est dans mon coin. Je voudrai être en forme. 0 Vous avez déjà pu croiser votre nouvelle coach, Ludivine Henrion, sur d’autres courses. Pouvez-vous nous expliquer l’importance qu’elle a dans votre développement en tant que coureuse ? C’est elle qui gère tout depuis le début. L’année passée, elle a commencé à la CFWB avec les filles et j’ai pu un peu démarrer avec elles en m’entraînant avec d’autres filles. Elle rassemble les coureuses. Elle s’y connaît quand même. Elle a toujours des bons conseils et on les suit. 0 L’équipe représente une belle promotion pour le cyclisme féminin, trop peu méconnu dans le sud du pays. C’est sûr. C’est la première équipe 100% féminine en Wallonie. C’est aussi le but de Ludivine d’évoluer comme ça et d’attirer les jeunes filles vers le vélo, de ne pas hésiter à franchir le pas pour faire des compétitions. 0 Vous vous définiriez comme quel type de coureuse ? Quelle course vous conviendrait-elle le mieux ? C’est la bonne question (rires). C’est difficile de répondre, car la saison dernière était une saison découverte. J’ai essayé de donner mon maximum à chaque course pour finir dans le peloton. A Vresse, les côtes, c’était un niveau international. J’aime bien les côtes mais les autres filles les ont montées à un certain rythme que je n’ai pas su suivre. Mais ça viendra je pense. 0 Vous êtes très active dans le sport beaurinois : vous organisez des courses de cyclo-cross, vous être prof de gymnastique mais aussi dans un club de triathlon. N’avez-vous pas peur de trop accumuler les activités ? L’année dernière, j’étais encore beaucoup plus active après- journée au niveau des clubs de la région. Je donnais en plus des heures de cours de tennis, d’en- traînements… Cette année, il faudra faire des choix. 0 Quel sera votre objectif avec cette nouvelle équipe ? Découvrir l’esprit d’équipe que je n’ai pas vraiment pu avoir l’année dernière. Progresser au maximum avec l’équipe et surtout prendre du plaisir. - FRÉDÉRIC MONNAIE L ’équipe Bingoal Wallo- nie-Bruxelles Ladies écrit l’histoire en deve- nant la première équipe cycliste francophone féminine. Parmi les 24 coureuses qui formeront cette équipe inédite, on y retrouvera trois Namu- roises : Fiona Mertens (Beau- raing), Julie Debock (Mettet) et Laurine Boisdequin (Walcourt). Toutes les trois seront coachées par l’Eghezéenne Ludivine Hen- rion. Retour avec Fiona Mer- tens, 24 ans, sur cette nouvelle ère du cyclisme féminin. Fiona Mertens va intégrer la première équipe francophone, gérée par Ludivine Henrion CYCLISME « L’excitation de bien faire » La Beaurinoise Fiona Mertens, active chez Ser’Vélo Team cette année, va écrire l’histoire. © DH Les doutes qui continuent d’escorter cette satanée pandémie de Covid-19 ont poussé la Fédération de handball et la Ligue francophone à officiali- ser, ce mardi, via un com- muniqué, une saison blanche au niveau des di- visions nationales, de la D1 LFH et des champion- nats provinciaux. « Nous avons décidé de faire de la saison en cours une sai- son blanche, avec un clas- sement, sans champions, sans montants et sans des- cendants. De cette façon, nous pouvons encore of- frir une perspective spor- tive aux équipes », ex- plique le président de la fédération nationale (l’URBH) Jean-François Hannosset. La première date de re- prise des matchs pour cette saison blanche est fixée normalement le week-end des 20 et 21 fé- vrier 2021. Les équipes disposeront ainsi de cinq semaines à partir du 15 janvier pour se préparer, mais il reste à voir si une reprise effective sera pos- sible à ce moment. - HANDBALL La saison blanche est actée En charge des femmes au sein du club amateur Ottignies- Perwez, la compagne d’Olivier Kaisen va passer à l’étape supé- rieure. > Comment ce projet est-il né ? « Nous avions déjà eu ce projet avant de collaborer avec la Fédé- rationWallonie-Bruxelles. Chris- tophe Brandt (NDLR : Manager de l’équipe hommeWallonie- Bruxelles) est une très bonne connaissance. Je lui en ai touché unmot et c’est lui qui nous a proposé cette collaboration. » > Quel sera le but de cette équipe ? « Ce sera d’abord de permettre aux filles francophones d’avoir une structure pour elles. Jusque maintenant, quand elles vou- laient faire des courses, elles s’intégraient dans des clubs pour garçons en faisant des courses individuelles. Ou alors, elles s’exilaient en Flandre pour trouver des équipes qui offraient d’autres courses plus intéres- santes. > Selon vous, quel est le potentiel de FionaMertens ? « Fiona est une des filles qui m’a motivé à créer cette équipe, car c’était une des seulesWallonnes qui était esseulée dans un club francophone. Elle doit d’abord engranger de l’expérience, on l’a bien vu à Vresse-sur-Semois cette année. C’était déjà pour elle qu’on avait mis sur pied cette équipe avec la fédération (TeamWallonie féminin). > Selon vous, Fiona pourrait briller sur quel type de course ? « Je ne sais pas, on doit encore beaucoup découvrir chez les filles. Beaucoup ont, comme Fiona, peu ou aucune expé- rience. C’est un peu la surprise qui nous attend. Je pense qu’on va vraiment être agréablement surpris parce que les filles ont pour la plupart un beau poten- tiel. On a tout un staff derrière pour les encadrer aumieux qui va dumédecin au diététicien en passant par l’entraîneur. » > L’équipe bénéficie aussi de coureuses expérimentées comme Ann-Sophie Duyck. C’est important d’avoir aussi ce type de coureuses ? « C’est clair qu’on a choisi quelques Flamandes pour ça aussi. C’est pour apporter cette expérience. Les francophones roulent pour la plupart depuis 1 ou 2 ans. Notre but, c’est de faire découvrir lemilieu internatio- nal aux filles » - L’ex-coureuse professionnelle est à la base du projet et va le gérer « Notre but, faire découvrir le milieu international » Ludivine Henrion. © EC A 40 ans, Julie Debock s’offre le défi d’une vie. L’occasion de peser dans l’Histoire. Active depuis deux ans dans l’équipe flandrienne Sprinters Malde- ren, la Djobine devait prolon- ger pour 2021. Elle avait même donné sa parole. C’était sans compter sur les argu- ments convaincants de Ludi- vine Henrion. « J’avais d’abord mis sa proposition entre pa- renthèses mais après avoir bien réfléchi, j’étais super ten- tée par ce projet. En tant que Wallonne, c’est toujours mieux de soutenir quelque chose de sa région », explique celle qui a laissé ses chaussures et dossards de triathlète dans l’armoire depuis plus de quatre ans. « J’avais une cer- taine sécurité avec Malderen et sa structure mais ce que pro- pose Ludivine est aussi très in- téressant, notamment avec le matériel, les sponsors, les in- frastructures ou le calendrier qui sera plus international que ce que j’ai connu. C’est vrai que Wallonie-Bruxelles va dé- marrer de zéro mais ce n’est pas un pas en arrière pour moi, ce sera une progression. Ludivine est une experte en la matière. Elle va nous tirer vers le haut. En fait, c’est vraiment une belle opportunité. » ZWIFT POUR L’ADRÉNALINE Julie n’a pas une course ou une ambition particulière. Son plaisir, elle va le prendre en participant à un maximum de courses, peu importe la re- nommée. « Plus petite, je vou- lais faire du vélo mais mon pa- pa n’aimait pas trop, disant que c’était trop dangereux. Maintenant, je peux faire ce que je désire et développer mon amour du vélo. » Motivée, Julie a déjà repris les entraînements de deux ma- nières : sur la route mais aussi en virtuel grâce à l’application Zwift sur son home-trainer. « J’ai un programme et une équipe, cela me permet de gar- der le rythme et de faire des courses, j’adore l’adrénaline des courses. » - J.N « Ce sera une progression pour moi » Julie Debock (Mettet) Julie Debock voulait prendre part au projet. © DR

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