Persoverzicht december 2020

29 29 MERCREDI 16 DÉCEMBRE 2020 Toute l’actualité de votre région en direct 24 h sur 24 sur www.lacapitale.be Brabant wallon Les qualifiés pour le playoff et le playdown sont connus. L’occasion de faire le bilan avec nos clubs. Hockey : bilan de la saison de nos clubs P.30 © Belga Pour découvrir l’essentiel de l’actualité du dimanche matin Retrouvez votre journal dans votre boulangerie ou commerce de proximité ouvert le dimanche ou inscrivez-vous à la newsletter sur 7dimanche.be/newsletter et recevez-le chaque dimanche matin dans votre boîte mail Votre journal d’information GRATUIT du dimanche 200071871202 Ils espèrent être vite réunis. © DR En couple avec Myrte, Glenn Claes a eu la grande joie, il y a un peu moins de deux ans, de devenir papa d’un petit Lewis. Si tout se passait bien, il a été confronté cet été à la plus grande crainte de tous parents : devoir faire face à la maladie de leur enfant. « Tout a com- mencé lors de ma première se- maine au RWDM », se souvient le médian des Bruxellois. « Alors qu’on préparait un match amical face à Eupen, j’ai reçu un coup de fil de ma co- pine qui me demandait de ve- nir au plus vite à l’hôpital à Anvers car les médecins avaient détecté quelque chose d’anormal au niveau du ventre de notre fils. On parlait mal- heureusement d’un cancer. » UN DON DE LA MAMAN Glenn a alors sauté dans sa voi- ture pour retrouver au plus vite sa petite famille. « Ça a été les deux heures de trajet les plus longues de toute ma vie. », se souvient-il. « On a donc dû commencer le traitement avec six séances de chimiothérapie. Le problème dans le cas de Le- wis, c’est que les médecins ne pouvaient pas opérer sans risque. Au final, on a décidé de se tourner vers l’hôpital Saint- Luc à Bruxelles pour une greffe. Deux options s’offraient à nous, soit opter pour un don- neur vivant ou pour un don- neur décédé. Dans les deux cas, il fallait attendre avant de pouvoir réaliser l’opération. Il faut en effet trouver quelqu’un de compatible. On a opté pour la première solution. » Voilà comment Myrte, la com- pagne de Glenn et maman de Lewis a décidé de donner un bout de son foie et d’une ar- tère pour sauver la vie de son fils. « On a opté pour cette so- lution comme ça, de mon côté, je pourrais continuer à exercer mon métier. Si j’avais décidé d’être le donneur, j’aurais été sur la touche pendant plu- sieurs mois car c’est assez lourd comme procédure. Ici, je pourrai être présent à la re- prise du championnat en jan- vier. L’opération a donc eu lieu ce vendredi et, heureusement, tout s’est bien passé. » Débute maintenant la conva- lescence pour Myrte et Lewis et la phase d’accompagnement pour Glenn Claes qui ne quitte plus trop l’hôpital. UN CONTEXTE PARTICULIER « Lorsque Lewis était aux soins intensifs, je pouvais rester à ses côtés de 11 heures du matin à 23 heures mais je devais partir la nuit. Maintenant qu’il est en chambre, je peux rester tout le temps auprès de lui. C’est plus compliqué pour ma compagne qui est dans une autre chambre et qui ne peut pas ve- nir le voir plus d’une heure par jour. L’opération a été as- sez douloureuse pour elle et il lui faudra un peu de temps pour se remettre. Ce lundi, elle a par exemple essayé d’aller marcher un peu dans le cou- loir avec un kiné de l’hôpital mais ça n’a pas été très concluant. » Après des déboires sportifs avec la saga virtonaise, Glenn Claes a donc dû faire face à une épreuve encore plus diffi- cile à gérer. « Quand tu deviens papa, ton enfant devient im- médiatement la chose la plus importante dans ta vie. Traver- ser une épreuve comme celle- là en étant impuissant est as- sez difficile mentalement. Heu- reusement, j’ai pu continuer à jouer au foot pendant cette pé- riode et je dois dire que cela m’a fait du bien de « m’éva- der » pendant 1h30-2h le temps d’un entraînement ou d’un match. En plus, tout le monde au club a été super avec moi pour me soutenir. Maintenant j’ai hâte que l’on puisse tous rentrer à la mai- son. J’espère d’ailleurs qu’on pourra élargir un peu notre bulle pour les fêtes de fin d’an- née car pour la famille aussi, cela a été compliqué. Vivre une telle procédure c’est déjà compliqué en temps normal mais dans le contexte actuel, avec la crise liée au Covid en plus, c’est encore plus difficile. Nos parents ne peuvent par exemple pas venir voir le petit à l’hôpital. Ils ne peuvent venir que pour nous apporter à manger. Heureusement, avec les nouvelles technologies, on peut leur envoyer des photos et les tenir au courant de la si- tuation plus facilement. » - STÉPHANE MARCHESANI « Tout s’est bien passé », glisse Glenn Claes. © D.R. T rès en jambes depuis le début de la saison du côté du RWDM, le mi- lieu de terrain Anversois Glenn Claes (26 ans) vit des heures difficiles. En effet, avec sa compagne Myrte (25 ans), ils doivent faire face à la maladie de Lewis, leur fils d’un an et demi. Atteint d’un cancer, leur enfant a subi une greffe ce ven- dredi. Ce vendredi, son fils Lewis (1,5 an) a subi une greffe du foie et d’une artère à l’hôpital Saint-Luc FOOTBALL – DIVISION 1B Le nouveau combat de Glenn Claes Après quelques mois sans jouer, Glenn Claes a finalement accepté la proposition du RWDM, repartant ainsi pour une 3 e saison de rang en D1B. « Je suis très content d’avoir signé ici. Le RWDM, cela reste un club mythique en Bel- gique. Pour le moment tout se passe assez bien pour nous. L’arrivée de Vincent Euvrard va peut-être booster le groupe car tout le monde veut se montrer mais on ne peut pas se réjouir de la situation. Quand un entraîneur se fait virer, les joueurs ont toujours une part de res- ponsabilité. J’espère qu’on pourra faire la meilleure saison pos- sible et qu’on pourra bientôt retrouver notre public. C’est bizarre de jouer à huis clos. » - « Bizarre de jouer à huis clos » Alors que la Fédération belge de handball a communiqué ce mardi en début d’après-midi sa décision de décréter une saison blanche pour l’exercice en cours, pour les divisions natio- nales, celle-ci s’est étendue, dans la foulée, à la D1 LFH et aux championnats provinciaux, comme l’a précisé la Ligue fran- cophone. « Les championnats se- ront repris dans les annales de l’histoire comme une saison blanche. Cela signifie que cette saison, il y aura encore du hand- ball, qu’il y aura un classement dans les différents champion- nats mais qu’à la fin de la sai- son, il n’y aura pas de titres de champions décernés, ni de mon- tants ni de descendants », peut- on lire dans le communiqué. La première date de reprise des matches pour cette saison blanche est fixée normalement le week-end des 20 et 21 février 2021. Les équipes disposeront ainsi de cinq semaines à partir du 15 janvier pour se préparer, mais il reste à voir si une reprise effective sera possible à ce mo- ment. « L’intention est de jouer le plus grand nombre de matches possible à partir du week-end des 20 et 21 février », déclare Jean-François Hannos- set, président de la Fédération royale belge de Handball (URBH). « Les matches qui ne pourront être joués en raison de la crise sanitaire seront annulés et ne seront donc pas reportés. Les « best of three » ou « best of five » initialement prévus seront supprimés et remplacés par des week-ends de compétition régu- lière. Le calendrier original des compétitions sera conservé au- tant que possible afin que les clubs puissent garder leurs ré- servations de salles. » CÉ.M. Une saison blanche décrétée HANDBALL

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