Persoverzicht december 2020

40 BW Sport Jeudi 3 décembre 2020 Daniel Devienne ne connaissait pas le milieu du handball. « Je ne suivais pas du tout ce sport, admet-il. Je n’ai d’ailleurs assisté qu’à un seul match à cause de l’interruption des championnats. Jeune, c’était plutôt le foot qui m’intéressait. Là, je pratique la marche nordique et je suis également secrétaire de mon club à Braine-le- Comte. » Depuis juin, il a déjà pris goût à son rôle de trésorier. « Je suis là depuis peu de temps mais j’apprécie cet aspect humain et relationnel car je rencontre des gens. Cette nouvelle fonctionm’a directement plu et on peut dire que c’est déjà devenu une passion. » En termes d’investissement, « ça demande du temps, même s’il m’est difficile de la quantifier. Je dirais que je passe une demi-journée par semaine, peut-être un peu plus, à gérer la trésorerie du club. En fait, je peux fragmenter mon travail car je suis seul une semaine sur deux et je suis retraité, donc j’ai le temps pour tout faire. C’est plus lourd pour quelqu’un qui a un boulot sur le côté et qui n’a pas toujours envie de remplir une fonction de bénévole quand il rentre chez soi. » O.T. Daniel, déjà passionné ● O l i v i e r TALMAS F abienne Haezeleer a été la trésorière du HSC Tu- bize pendant plusieurs années. « J’ai commencé à m’occuper de la comptabilité du club en 2012 et je l’ai fait jusqu’en 2019, explique l’in- téressée. Cela me prenait pas mal de temps, notamment en termes de classement et de place à la maison. À partir de 2013, j’ai aussi fait du sponso- ring au niveau administratif : envoi de factures, fisca- lité, etc. » Mais notre interlocutrice a fait bien d’autres choses pour le compte du cercle tubizien. « Depuis sa créa- tion, en 2007, j’ai toujours participé à la vie du club puis- que mon époux (Michel Ja- nuth, ancien bourgmestre de Tubize, NDLR) en était président et que mes deux en- fants y ont joué et entraîné. Je me suis impliquée davantage quand Michel a quitté la pré- sidence pour raisons profes- sionnelles. Je participais aux soupers et je tenais le bar du- rant les matches du week-end. Les dimanches étaient bien remplis, souvent jusqu’à 22 h, et chacun se débrouillait pour manger dans son coin. Il y avait aussi les tournois comme celui des 4 ballons, et les marchés de Noël qui m’oc- cupaient des journées complè- tes. » En fin de saison passée, Fa- bienne a décidé de passer le relais. C’est Daniel De- vienne qui a repris son rôle. « Un travail de bénévole et de bénédictin , sourit ce résidant de Nivelles. Fabrice (D’Hul- ster, l’actuel président du HSC Tubize) est un ami de longue date. L’ancienne tréso- rière ayant souhaité être dé- chargée de sa fonction, il m’a demandé si j’étais intéressé et je n’ai pas réfléchi longtemps car j’ai du temps, ça m’occupe intellectuellement et me per- met de rendre service. » Retraité du secteur ban- caire, il a vite trouvé ses marques. « Remplacer un monument comme Fabienne, c’est un peu de pression, mais j’ai connu pire sur le plan pro- fessionnel. Vu je ne m’occupais pas de ce qui touchait la tréso- rerie d’un club de sport, c’est une découverte, mais je me suis documenté afin de bien faire les choses. » ■ la survie des clubs passera par les bénévoles Trésorier, un vrai boulot de bénévole Daniel Devienne a succédé cette saison à Fabienne Haezeleer, présente depuis 2007, comme trésorier du clubdehandball de Tubize. Fabienne Haezeleer cède le relais à Daniel Devienne au HSC Tubize. COTAL La crise sanitaire n’épar- gne pas le sport. La fermeture des buvettes et l’interdiction d’organi- ser des activités lucrati- ves risquent de mettre à mal les finances des clubs. Dans ce cadre, plus que jamais, les bénévo- les ont un rôle à jouer dans la survie des clubs. Nous partons à leur rencontre. avant de lire E n quatorze ans de pré- senceauseinduHSCTu- bize, Fabienne Haezeleer en a connu des choses. « Sur le plan humain, étant quel- qu’un d’assez réservé, ça m’a permis dem’ouvrir aux autres, et j’ai désormais des amis spéci- fiques handball , souligne-t- elle. Au niveau sportif, c’est une fierté d’avoir pu encoura- ger mes enfants. Le plus beau moment reste la montée en D1 LFH. » À l’heure où un club spor- tif compte ses bénévoles sur les doigts d’une main, Fa- bienne restera toujours dis- ponible pour le sien. « Être bénévole demande du temps et beaucoup d’investissement. À Tubize, l’équipe formée au dé- part a bien fonctionné jusqu’en 2018. Ce fut dur de remplacer ceuxqui sont partis et, àdéfaut, ceux qui restent ont encore plus à faire. Il faut donc être motivé à 100%. Mais un club comme le nôtre ne peut pas survivre sans ses bénévoles.Même si Fa- brice et son épouse abattent un travail phénoménal. En ce qui me concerne, je viendrai tou- jours l’aider quand il a besoin de moi. Car je n’y ai pas consa- cré autant d’années de ma vie pour rien et j’ai beaucoup de bons souvenirs avec de nom- breuses personnes. » ■ O.T. Fabienne sera toujours là Tubize, champion, c’était en 2014. Le plus beau moment pour Fabienne Haezeleer. Laura Brison

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