Persoverzicht december 2020

27 27 MERCREDI 23 DÉCEMBRE 2020 C’EST FACILE DE CHOISIR ! showroom.moniteurautomobile.be Nouveautés Conditions salon Actualité 200071273702 Le magazine Zatopek, bien connu des amateurs de courses à pied, organisait un concours un peu particulier en cette fin d’année. Le but était d’élire la course la plus populaire, en Wallonie et à Bruxelles, avec, en guise de votes, les pieds des partici- pants puisqu’il fallait courir ou marcher le plus de km possible entre le 12 et le 20 décembre. Dans notre arron- dissement, le Huy Night Run a obtenu le meilleur résultat avec une 18 e place sur 175 courses et 15 votes pour 763 km parcourus. Tout en haut de ce classe- ment, on retrouve Les Forges de la Forêt d’Anlier, épreuve ardennaise bien connue, avec 8.232 km au compteur. Quant aux quatre autres épreuves sélectionnées de chez nous, on les retrouve plus loin dans ce classement, avec une 45 e place pour le Jogging des 2 Provinces (Bois- et-Borsu), 70 e place pour la Corrida de Hannut, 76 e pour le Trail de la Bouquetin (Ha- moir) et 90 e pour Entre Vyle & Campagne. - COURSE À PIED Le Huy Night Run 18 e du Challenge Zatopek En attendant le retour du Huy Night Run en 2021. © J.B. Si les seizièmes de finale de la Coupe de Belgique, qui concernent quelques clubs ama- teurs, ont bel et bien trouvé une nouvelle date (2, 3 et 4 février 2021) dans le calendrier des hommes, la suite de l’aventure chez les dames est toujours dans le flou. Les huitièmes de finale, qui devaient se tenir le week- end du 31 octobre et du 1er no- vembre, ont été reportés en rai- son de la crise sanitaire et au- cune date n’a encore été annon- cée… Pour rappel, la finale de l’édi- tion 2019-2020, entre le Spor- ting d’Anderlecht et le Standard Fémina, n’a jamais eu lieu. Alors, se dirige-t-on vers une nouvelle annulation de la Coupe chez les dames ? Selon nos informations, l’Union belge n’envisage pas, pour lemoment, un tel scénario et travaille bel et bien à l’élaboration d’un nouvel agenda. Une bonne nouvelle donc pour le RFC Liège de Raphaël Quaran- ta, qui devrait pouvoir s’offrir un joli derby contre le Standard Fémina B ! Les Rouches de Hamide Lamara, elles, devraient retrouver OH Louvain, qu’elles viennent juste de battre (0-2) en Superleague. LE PROGRAMME DES HUITIÈMES DE FINALE FC Bruges - Fémina WS Woluwe Zulte Waregem - Anderlecht Standard Fémina B - RFC Liège Gand B - Chastre Melsele - Alost Standard Fémina - OH Louvain Moldavo - Kontich Gand - FC Malines - Y.K. L’Union belge n’envisage pas d’annuler la Coupe de Belgique FOOTBALL FÉMININ Derby contre le Standard Fémina B pour les Sang et Marine ! © SE- BASTIEN SMETS Bienque la formation villeroise soit une figure historique du handball dans notre région, celle-ci a connuunpetit coup d’arrêt cette saison enn’alignant aucune équipe dans le cham- pionnat deD1 LFH. La faute à un manque de joueurs. « Nous avons en effet pris la décisionde déclarer forfait parmanque de solutions. C’était un choix diffi- cile à prendremais qui s’impo- sait. Nous voulons désormais nous concentrer sur la forma- tionde nos jeunes joueurs et si nous le pouvons, nous allons essayer de reconstruire une équipe dès l’anprochain. Mais bon, il est encore unpeu tôt pour se projeter, nous verrons cela durant l’été. Il y a d’autres préoccupations pour lemo- ment. » Un club qui, dans le passé, est parvenu à atteindre laD2 natio- nale. « Cela remonte à pasmal d’années désormais,mais nous avons effectivement eu la chance d’atteindre ce niveau. C’est unmoment important, mais à cette période nous allions unpeudans lemur. Villers est un club de village, de campagne et à ce niveau, il y a beaucoup de frais à payer comme les primes dematches, les déplacements, etc. Nous n’aurions pas su rester à ce niveau très longtemps », termineAndré Praillet. - G.T. André Praillet en dit un peu plus sur ce projet du HC Villers pour la saison prochaine « Reformer une équipe d’hommes » Devenus de plus en plus rares au fil du temps, les bénévoles restent malgré tout indispen- sables au bon déroulement du sport amateur au sein de notre arrondissement. Si vous vous rendez au Hanball Villers 59, il est très probable que vous croi- siez le chemin d’André Praillet, considéré comme l’un des pi- liers du club. Du haut de ses 79 ans, l’homme a vécu une car- rière remarquable dans le monde du handball, mais est toujours resté fidèle à ses cou- leurs. Pourtant, c’est un peu par la force des choses qu’il s’est initié à cette discipline lorsqu’il était adolescent. « Je ne connaissais pas ce sport. Mais un jour, le fondateur du club Joseph De- maret est venu me trouver pour me demander de rejoindre sa nouvelle équipe car il recher- chait des joueurs. Il m’a dit que j’avais le profil qui correspon- dait et comme je n’étais pas très doué au football, je me suis dé- cidé à tenter le coup. Au final, il s’est avéré que j’étais plus ha- bile avec mes mains qu’avec mes pieds », dit-il en souriant. LE DERNIER RESCAPÉ Ensuite, s’en est suivie une longue histoire entre André et son club, avec lequel il a quasi- ment tout vécu. « Je suis le der- nier rescapé des membres fon- dateurs. Bien heureusement, tous les autres ne sont pas décé- dés, mais je suis le seul membre de l’année 1959 à être encore actif au club aujourd’hui. Je suis passé par tous les postes je pense. J’ai été joueur, entraî- neur, formateur, secrétaire ou encore président. Ce dernier poste, je l’ai toujours occupé par intérim. Lorsque la personne en fonction quittait la présidence, c’est moi qui ai pris le relais à plusieurs reprises en attendant de trouver un nouveau volon- taire. C’est également de cette manière que j’en suis arrivé au poste de tréso- rier, bien que je n’aie aucune formation en comptabilité. Il y a deux ans, Jean-Paul Lejeune a subi un très grave accident de la route et à l’heure actuelle, il est toujours dans une phase de revalidation. Si un jour il peut revenir, je lui laisserai à nouveau sa place, mais je crains que ce ne soit pos- sible malheureusement…» ANCIEN ARBITRE INTERNATIONAL Cependant, c’est à un poste as- sez inattendu qu’André s’est surtout fait connaître, celui d’arbitre. « Les clubs devaient tous fournir un arbitre, c’est comme cela que j’ai commencé à suivre les cours d’arbitrage en 1961. Au départ, j’étais appelé que lorsqu’il y avait ur- gence, j’étais un peu un bouche-trou. Ensuite, j’ai gravi les échelons et j’ai obtenu le statut d’arbitre internatio- nal. Grâce à cela, j’ai eu l’oppor- tunité d’arbitrer de très belles ren- contres et même de prendre part à une Coupe de Monde fé- minine, en Allemagne. Ce fut un peu la consécration pour moi. Par après j’ai occupé di- verses fonctions en rapport avec l’arbitrage, notamment celle de visionner les arbitres lors de ren- contres de Coupe d’Europe. Tous ces moments sont de très bons souvenirs. » Ce qu’André apprécie avant tout, c’est l’esprit du club. « C’est vraiment un club fami- lial, convivial. C’est ce qui m’a toujours plu au Handball Villers 59. Nous sommes égale- ment le seul club de la région à posséder une équipe féminine, je trouve que c’est im- portant », poursuit le septuagénaire qui est impatient que son sport, à l’arrêt à cause de l’épidémie, puisse re- prendre. - GUILLAUME TIRION André Praillet représente l’âme du Handball Villers 59. © DR P résent depuis la création du club à la fin des an- nées 50, en 1959 pour être précis, André n’a jamais souhaité quitter son club de cœur avec lequel il a connu de nombreuses aventures et n’envisage pas de le faire aussi- tôt. Portrait d’un bénévole - aussi ex-arbitre international - qui s’est toujours donné sans compter pour le HC Villers. Passé par tous les postes, il est désormais le trésorier des Villersois HANDBALL André Praillet, fidèle du Handball Villers 59 depuis 61 ans !

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