Persoverzicht juli - augustus 2021

© S.A. IPM 2021. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. 20 Sport régional dh - les sports + 08/07/2021 www.dh.be Chez nous . Le préparateur physique de Seraing, Dimitri Chevremont, vit un véritable rêve au plus haut sommet du football belge. © MaMick Photography D u sommet du hand- ball belge au som- met du football belge. C’est ainsi que se résume la vie de Dimitri Chevremont. En un an à peine, ce préparateur physi- que de 35 ans est passé de la Beneleague de handball avec le HC Visé BM, à la D1A avec le RFC Seraing. Il y a quelques se- maines à peine, il était tou- jours en D1B avec les Métallos, en train de lutter pour la montée. Très apprécié pour la qualité de son travail, sa rigu- eur, sa sympathie et sa bonne humeur, il a prolongé l’aven- ture pour deux saisons chez les Rouge et Noir. Tout cela après avoir (provisoirement ?) abandonné son école, où il était professeur d’éducation physique il n’y a pas si long- temps. Avec nous, il revient sur ses choix de vie, son par- cours dans le monde du han- dball et la préparation de Se- raing cette saison. Pourquoi êtes-vous passé du handball au football ? “À la base, je viens du monde du football. Je jouais au foot à Dalhem, puis j’ai fait la prépa- ration physique avec Warsage. Je m’occupe aussi des arbitres de la province de Liège pour tout ce qui est préparation physique. Le monde du hand- ball, je ne le connaissais pas. Maintenant, j’ai eu la chance de revenir dans le foot, à un autre niveau. Découvrir la D1A, c’est vraiment génial. Je sens aussi la confiance que le club a en moi avec ce contrat de deux ans.” Vous semblez faire l’unanimité. Qu’est-ce qui vous a poussé à rester ? “Je me sens vraiment bien ici. Je travaille dans un environne- ment assez familial, même s’il y a une part de professionna- lisme. Le club doit continuer à grandir et à s’adapter à la suite des deux montées consécutives. Il y a une très grande proximité avec les joueurs, le staff et les dirigeants. Si je fais l’unani- mité ? Pendant la préparation, le préparateur physique n’est pas toujours le plus apprécié du staff (sourire) . Mais il faut être exigeant avec les joueurs tout en maintenant une bonne relation et en les amenant au meilleur niveau.” Vous parlez de club familial. À Visé, c’était pareil… “Pour moi, c’est un élément essentiel. J’appréciais beaucoup cela à Visé. Pour rester dans un club, je dois m’y sentir bien. Être bien dans sa peau, c’est important. Si c’est pour aller au travail avec des pieds de plomb, alors je reste chez moi.” Votre but est d’amener les joueurs au meilleur niveau. Comment y arrive-t-on? “On développe les différentes qualités physiques des footbal- leurs. C’est-à-dire l’endurance, la force, la vitesse, l’explosi- vité, etc. Après, on individualise au maximum. Certains ont besoin de courir (NdlR : il va courir avec quelques joueurs du noyau tôt le matin avant les séances) , d’autres auront un programme de renforce- ment et de musculation. Chez certains, il faut être dans la prévention de blessures. Je travaille beaucoup avec les kinés à ce niveau pour voir où se situent les carences.” Comment se passe cette préparation-ci ? “Plutôt bien. Le travail est intensif car les matchs amicaux se succèdent. Il faut souligner que le contexte est particulier car nous attendons encore des joueurs. Pour l’instant, nous travaillons avec le groupe en présence. Les joueurs en test, nous les considérons comme faisant partie intégrante de ce groupe. Quant aux futurs transferts, ils devront être rapidement opérationnels. Le but est d’être prêt pour le premier match de championnat à Courtrai.” Y a-t-il une grande différence entre une préparation de saison de handball et de football ? “Le début de la préparation est toujours plus général. Après, on se penche plus sur les spécificités de chaque discipline et du type d’effort nécessaire. L’in- tensité, les distan- ces de courses, les moments de repos, les mouve- ments, etc. sont totalement différents.” Si vous deviez choisir entre un club qui dispute la Ligue des champions en handball et un qui joue en D1A en foot, où iriez-vous ? “Honnêtement, j’ai adoré le handball, ça m’a permis de découvrir une discipline extra- ordinaire et très exigeante au niveau athlétique mais aussi de faire des rencontres fantasti- ques. Les voyages en Coupe d’Europe restent des moments inoubliables… Mais le football reste mon sport. Je choisirais donc la D1A.” Interview > Matthias Sintzen “Découvrir la D1A, c’est vraiment génial” “Les joueurs en test font partie intégrante du groupe.” Football > D1A Dimitri Chevremont aime sa nouvelle vie de préparateur physique à temps plein. . Dimitri Chevremont. © Mamick

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