Persoverzicht april 2021

La deuxième édition du challenge « J’me bouge pour mon club » semble avoir rencontré un franc succès au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Au total, pas moins de 4 millions de kilomètres ont été parcourus par un peu moins de 100.000 participants. Pour rappel, cet événement of- frait la possibilité aux clubs ins- crits de recevoir un subside de 1.000 euros s’ils parvenaient à réaliser au minimum 1.000 kilo- mètres (en marchant, en courant, en nageant ou en faisant du vélo) par l’intermédiaire de partici- pants. C’est le cas du RBC Alleur qui, avec ses 10.947 kilomètres par- courus, a réalisé la meilleure per- formance de l’arrondissement lié- geois. Sur un total de plus ou moins 1.200 clubs et organisa- tions, les Alleurois se sont classés à une très belle 31 e place. MOBILISATION INATTENDUE « C’est une très grande satisfac- tion pour nous. De plus, notre pe- tit prix en liquide va nous per- mettre d’acheter de nouveaux ballons en vue de la saison pro- chaine. Cette somme d’argent va nous faire du bien car nous n’avons plus aucune rentrée de- puis la fermeture de la buvette. Or, c’est notre principale source de revenu », explique André Tri- non, président du RBC Alleur. L’homme ne s’attendait pas à voir autant de monde s’impliquer dans le challenge : « Nous avons passé la barre des 10.000 kilo- mètres alors que lors de la pre- mière édition, nous avons par- couru plus ou moins la moitié. La bonne surprise, c’est que les 165 participants ne font pas tous par- tie du club et qu’il y a pas mal de parents, d’amis d’affiliés et de personnes totalement extérieures à l’organisation. Je tiens égale- ment à remercier particulière- ment Mimi Burhenne qui est l’épouse de notre secrétaire et qui a mobilisé énormément de monde autour d’elle pour réaliser ce challenge. » Le club alleurois espère pouvoir vivre plus sereine- ment la saison prochaine mais l’avenir semble encore bien flou : « Les jeunes ont vécu une saison blanche et on parle de recom- mencer aux calendes grecques. C’est une situation compliquée mais nous espérons quand même pouvoir reprendre les activités au mois de juin. » - RÉMI MASTROMONACO Une très grande satisfaction. © DR L a mobilisation a porté ses fruits du côté du RBC Alleur. Engagé dans la deuxième édition du challenge « J’me bouge pour mon club », le club de basket a parcouru au total 10.947 kilo- mètres grâce à ses 165 partici- pants. Une performance inatten- due pour le club qui réalise la meilleure performance dans l’arrondissement de Liège. Au total, le club de basket comptabilise 10.497 kilomètres parcourus et termine à une belle 31 e place « J’ME BOUGE POUR MON CLUB » 2.0 Le RBC Alleur meilleur club liégeois ! La bonne humeur au rendez-vous tout du long. © D.R 28 28 MERCREDI 21 AVRIL 2021 Toute l’actualité de votre région en direct 24 h sur 24 sur www.lameuse.be La pilote Sarah Bovy revient sur son premier rendez-vous, à Barcelone. L’interview est à lire sur notre site internet. Le Mans Cup : Sarah Bovy était à Barcelone © S.Arcari Après avoir pris la première place du ranking mondial de la course en fauteuil sur 100m et 200m (classifi- cation T51), l’athlète du RFC Liège Roger Habsch ne manque pas d’am- bitions pour la suite de l’année, avec notamment les Jeux Paralympiques en ligne de mire. Il y a quelques jours, Roger Habsch a pris la tête du ranking mondial de la course en fauteuil sur 100 et 200 mètres (classification T51). Ce sportif de 42 ans est un phénomène dans la discipline tant il s’est rapidement imposé comme l’un des meilleurs. Cette année 2021 pourrait être assez folle pour lui avec les Jeux Paralym- piques en ligne de mire. Ce week-end au Grand Prix de Jesolo (Italie), il a accroché les minimas pa- ralympiques sur les deux distances. Il a fini le 100mètres en 21 secondes 41 et le 200 mètres en 40 secondes 44. « Pourtant, il y avait énormé- ment de vent. Ce qui a directement impacté mon chrono », nous ex- plique l’athlète. « J’aurais gagné au moins une seconde sans ça. Mais je suis tout de même très content, no- tamment par rapport à la Covid-19. Sur les 150 athlètes mondiaux, seuls 8 étaient présents toutes catégories confondues. Ma course, j’ai dû la faire tout seul, faute de concurrents. Ça a été une année très compliquée, où énormément de compétitions ont été annulées. Je me suis beau- coup focalisé sur le 100 mètres. Je manque encore d’entraînement sur le 200 mètres, mais une chose à la fois. » Malgré ces deux minimas en poche, Roger Habsch n’est pas encore cer- tain de faire partie de la délégation paralympique belge qui s’envolera pour Tokyo. « C’est le comité olym- pique qui décidera et la confirma- tion tombera fin juin ou début juillet. J’espère y être, mais le souci est qu’il y a aussi Peter Genyn, un athlète néerlandophone qui est dans la même classification et tout juste devant moi dans les temps. Du coup, ils hésiteraient à reprendre deux athlètes. » Un choix que l’An- drimontois ne comprendrait absolu- ment pas. « J’ai ma place car j’ai réa- lisé les minimas et le deuxième temps mondial. Je ne suis qu’à trois dixièmes du record du monde. La Belgique a deux athlètes suscep- tibles de ramener une médaille, c’est hyper valorisant. » Malgré des temps très prometteurs, cela ne fait que deux ans et demi qu’il s’est mis à l’athlétisme au RFCL Athlétisme et il a connu une pro- gression fulgurante. « Je manque en- core d’expérience et de technique. Mais à Jeloso, j’étais content d’avoir pu rouler tout droit », raconte celui qui a vu sa vie basculer à la suite d’un accident de voiture à Balmoral alors qu’il n’avait que 18 ans. « Je suis tétraplégique et j’ai une lésion C7. » Ce qui veut dire qu’il a perdu l’usage de ses deux jambes. « Au- jourd’hui, je suis reconnu comme sportif de haut niveau. C’est une fierté personnelle. J’ai pu accomplir quelque chose et je vais laisser une trace pour plus tard. » Et il ne manque pas d’ambitions, que du contraire. « Comme je le dis toujours, je veux avoir ma page Wi- kipédia et une médaille d’or. Hon- nêtement, je m’en fous un peu du podium. La médaille dorée, c’est mon plus grand rêve et faire un re- cord du monde en même temps. L’esprit de compétition me plaît beaucoup. Autant essayer et on ver- ra ou cela me mènera. » Pour ce faire, l’athlète ne ménage pas sa monture. « Jem’entraîne entre 6 et 7 fois par semaine, c’est-à-dire tous les jours. C’est mon entraîneuse qui doit me forcer à prendre un jour de repos. Je me tape entre 15 et 20 heures d’entraînement par se- maine. » Pour la suite, Roger Habsch va de- voir encore composer avec la crise sanitaire. « On devait aller à Paris dé- but mai, mais ça a été annulé. On a quand même quelques compéti- tions prévues en Suisse à la mi-mai et le championnat d’Europe en Po- logne au mois de juin. » - A.C. Roger Habsch: « Je veux une médaille d’or et ma page Wikipédia » HANDISPORT – COURSE EN FAUTEUIL L’athlète du RFC Liège. © Gilles Dehérand Qui n’a pas rêvé dans sa jeu- nesse d’évoluer au plus haut ni- veau de son pays ? Pour le Spri- montois Yuri Hougardy, c’est de- venu une réalité depuis mardi dernier en montant d’un coup 3 échelons de la hiérarchie. Le jeune ailier gauche des Car- riers (18 ans) défendra les cou- leurs du HC Visé BM la saison prochaine. Depuis 6 semaines, il participait aux entraînements des Mosans. « Au départ, je de- vais continuer à m’entraîner la saison prochaine avec l’équipe de BeNe-League tout en partici- pant avec Sprimont au cham- pionnat de D1 LFH. Mais compte tenu de l’incertitude au niveau sanitaire, rien n’est moins sûr aujourd’hui que la compétition régionale reprendra à l’au- tomne. Aussi, les dirigeants de la Basse-Meuse m’ont proposé de les rejoindre pour la nouvelle campagne, ce que j’ai accepté après le test contre Pelt. Celui-ci m’a rassuré sur mes capacités d’évoluer au top niveau belge. Mais ce n’était qu’une rencontre amicale et je dois encore faire mes preuves ». ISSU DE L’ÉCOLE DES JEUNES DE SPRIMONT Cet étudiant en première année de kinésithérapie à l’ULg a réali- sé toute sa formation au sein de l’école de jeunes performante sprimontoise. « Quand je suis entré en première primaire, mes parents ont cherché un sport collectif et de suite j’ai apprécié le jeu à 7. J’ai participé à toutes les catégories depuis les « mini » jusqu’aux cadets. Je me dois au- jourd’hui de remercier tous mes coaches et coéquipiers ainsi que les membres du comité et béné- voles du matricule 556 pour le travail qu’ils réalisent. Je retien- drai plus spécifiquement l’as- pect psychologique de Paolo Da- nesi et celui de Stéphane Cappa sur le plan technique et tac- tique ». Conjointement à sa formation de club, il intégra en septembre 2018 le centre de formation de la LFH tout en terminant ses deux dernières années de l’en- seignement secondaire. « Ce fut une belle école de vie car cela rend le jeune autonome. Il est nécessaire de savoir gérer à la fois la charge des cours avec celle du hand ». Si par la force des choses, la pre- mière année de son cursus uni- versitaire s’est déroulée à 80% en distancier, son ordinateur lui a aussi permis de visionner des rencontres de Champion’s League sur ehfTV. « C’est natu- rellement les stars qui évoluent à mon poste que je regarde en priorité. L’Allemand Uwe Gen- sheimer qui évolue au Rhein- Neckar Löwen de Mannheim et le Russe Timour Dibirov qui dé- fend les couleurs du Vadar Skopje (Macédoine du Nord) sont mes idoles ». Il conclut : « Si je suis venu dans la Cité de l’Oie, c’est aussi pour m’affirmer et surtout progresser…» - P.M. Yury Hougardy : « A Visé pour m’affirmer et progresser » HANDBALL Yuri Hougardy, le talent n’attend pas le nombre des années. © Des- sart « Je me tape entre 15 et 20 heures d’entraînement par semaine » Roger Habsch

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