Persoverzicht november 2020

29 29 JEUDI 19 NOVEMBRE 2020 Le jeune président qui est égale- ment coach et entraîneur a déci- dé de reprendre le club d’Arlon, lui qui était à la recherche d’un nouveau défi et d’un nouveau projet. « Je suis président depuis un an et demi. J’habite en France mais je suis franco-belge. Ça fait 17 ans que je fais du handball mais j’ai arrêté pen- dant un certain nombre d’an- nées. Lorsque j’ai voulu re- prendre, je me suis tourné vers Arlon. À ce moment-là, tout le comité a décidé d’arrêter et ils m’ont proposé de reprendre le flambeau. » RETOUR EN BELGIQUE Le club n’était pourtant pas sûr de pouvoir continuer ses activi- tés. « Le club a recommencé le 19 septembre 2017 », confie Da- vid Dethise. « Avant il y avait un club mais il a fermé. Par la suite, trois personnes ont décidé de le relancer. De mémoire c’était un club qui évoluait dans le cham- pionnat luxembourgeois. » Maintenant, le club a reassé la frontière et évolue bel et bien en Belgique, même s’il connaît une expansion compliquée. « Le handball peine à se développer en Wallonie sauf en région lié- geoise », souligne le handbal- leur. « Cela fait seulement trois ans qu’un championnat est or- ganisé où l’on rencontre di- verses équipes belges. En Wallo- nie il n’y a qu’une seule divi- sion et elle compte sept équipes. » Le joueur arlonais a des objectifs bien précis avec son club. « L’an- née dernière nous étions en playoffs mais le championnat n’a pas pu se terminer. Nous vi- sons les playoffs tous les ans et nous espérons gagner la coupe que le comité a organisée. » OBJECTIF PLAYOFFS Le handball, malgré le faible taux de clubs, joue toute l’an- née. Le club d’Arlon figure dans le championnat Namur-Luxem- bourg. « Nous disputons le championnat tous les week- ends sauf lors des vacances sco- laires. On joue des matchs en al- ler-retour et après il y a les playoffs. Il n’y a pas de montant ou de descendant mais ça nous permet de jouer un peu plus longtemps. De plus, il n’y a pas vraiment de trêve en handball, le championnat se termine vers le mois de mai et ensuite, il y a les matchs de coupe. » Ils pourraient néanmoins évo- luer dans un autre champion- nat et affronter des équipes lié- geoises s’ils le désiraient et s’ils en avaient les moyens. « On a la possibilité de rejoindre le cham- pionnat liégeois mais ça nous fait de gros déplacements », avoue David Dethise. « Aucun des clubs en Wallonie n’a le ni- veau pour aller jouer contre des clubs de la région liégeoise. » Avec plus de 40 membres au sein du club, Arlon ne compte que deux équipes actuellement. Une équipe de jeunes et une se- nior. « Dans l’équipe des plus de 18 ans, il y a des jeunes qui ont 15 ans. Vu qu’il n’y a pas d’équipe pour eux ils évoluent là. On a également des petits qui ont entre 10 et 13 ans. Il n’y a pas de championnat officiel pour eux mais on organise alors des matchs amicaux. » PAS ENCORE DE FILLE À l’heure actuelle, l’équipe est 100% masculine. « Il y a la pos- sibilité d’intégrer des filles. On aimerait bien créer une équipe féminine car il existe un cham- pionnat féminin. Malheureuse- ment, avec le coronavirus, c’est compliqué mais on aurait vou- lu lancer le projet cette année. » Si vous désirez jouer au hand- ball, seulement trois clubs sont actifs en province du Luxem- bourg. « Il y a Arlon, Bastogne et Saint-Hubert. Pour l’instant Bas- togne existe toujours mais ils ne sont plus affiliés à la Ligue. Je pense qu’ils n’arrivaient plus à payer les factures de la Ligue donc ils ont fait le choix de ne pas s’affilier cette année pour renflouer les caisses. J’espère qu’ils seront de retour l’année prochaine car c’est un club qui développe un jeu de quali- té. » - LOUISE ROMBOUX David Dethise est président depuis 1,5 ans OMNISPORTS Le handball d’Arlon veut continuer à se développer A lors que les clubs de handball se font rares en province du Luxem- bourg, David Dethise a repris la présidence de celui d’Arlon depuis un an et demi. Sport peu en vogue, le joueur franco-belge espère que le handball prendra une place plus importante dans les années à venir en Wallonie. Après avoir évolué pendant des années à un bon niveau dans le championnat grand-ducal, le club de handball d’Arlon joue désormais en Belgique dans un championnat Namur-Luxembourg à sept équipes. À l’heure actuelle, il n’y a que deux autres clubs dans la province en plus de celui de chef-lieu. Ils sont basés du côté de Bastogne (qui connaît une année sabbatique) et de Saint-Hubert. - © D.R. Qui dit absence de compétition dit peu de rentrées financières dans les caisses du club. Comme dans tous les sports, l’absence de buvette, de spectateurs et de matchs ne permet plus aux clubs de s’en sortir financière- ment. C’est malheureusement aussi le cas ici, à Arlon. « C’est compliqué », souffle le pré- sident David Dethise. « Cette an- née on a mis en place des cours de renforcement musculaire pour faire rentrer des sous dans les caisses. Le public visé était un peu différent, il était surtout fé- minin. On a malheureusement dû annuler à cause du covid. C’étaient deux séances par se- maine et les cours étaient don- nés par ma sœur, Alison qui est kiné dans la vie. Dès que le confinement sera terminé on re- mettra ça en place. Nous n’avons pas droit à la buvette, notre seule rentrée ce sont les li- cences que l’on fait payer aux joueurs. Tout le monde est béné- vole ici, y compris moi. C’est une situation très difficile et in- édite mais c’est pareil par- tout. » - Une période compliquée pour les finances Le club avait mis sur place des cours de renforcement musculaire Le président arlonais. © D.R. «On a eu la possibilité d’aller jouer avec les Liégeois mais le niveau est trop élevé là-bas» David Dethise Attaquant de Chaumont, Justin Marotte ne connaît pas les per- tubations liées au Covid-19 que dans son hobby. En effet, en tant que coach sportif, il subit la crise au quotidien. « C’est un début de saison fort chamboulé », glisse Justin Marotte. « C’est compliqué de parler d’un début de saison car ça a été très rapide. Nous avons pourtant fait une très bonne préparation avec beaucoup de jeunes joueurs. Malheureusement nous connaissons un mauvais départ contre Orgeo. Nous n’étions peut-être pas assez concentrés mais heureusement on se rat- trape par après à Grandvoir. C’est un premier déclic et je pense que nous étions partis pour enchaîner une série de suc- cès. Il faut le temps que ça prenne car il y a beaucoup de nouveaux joueurs mais c’est de bon augure pour la suite. » Chaumont et Bercheux sont les grands favoris à la montée en P1 pour la saison prochaine mais pour Justin Marotte, la tâche s’annonce compliquée surtout que le coronavirus pourrait ve- nir tout remettre en cause. « Je pense que Bercheux est mieux armé que nous », confie-t-il. « Le covid est un frein pour tout le monde actuellement et tout est au ralenti. On a une équipe qui doit jouer le titre mais c’est diffi- cile de se prononcer car nous n’avons disputé que quatre matchs et c’est trop court pour analyser une situation de titre mais c’est l’objectif du club. » Et concernant la suite du cham- pionnat, plusieurs propositions sont à l’étude. « Acter une saison blanche, ça serait dommage. Il n’y aura pas la même envie ni la même préparation. Enchaîner et jouer en semaine ça aussi ça pourrait être compliqué avec le covid et les blessés. Moi, j’adore le football donc si on peut conti- nuer et tout jouer c’est ce que je souhaite. Je préfère jouer plu- sieurs fois par semaine et si c’est jouable, j’aimerais que l’on joue tous les matchs. » IL A DÛ S’ADAPTER En attendant de retrouver les chemins des terrains, Justin Ma- rotte continue à exercer son acti- vité professionnelle même s’il connaît quelques ajustements. « Je suis personal trainer et coach sportif. Actuellement je travaille à Bastogne avec Arnaud Tribolet et je travaille également sur Arlon. C’est dans un centre médical donc on peut continuer à travailler. Mise à part ça, je fais des coachings en ligne ou en ex- térieur. Actuellement il fait beau dehors donc c’est parfait pour entraîner. Vu que ce sont des cours particuliers, nous arri- vons à respecter les distances et je porte un masque pendant toute la séance. Ça fait un bien fou à mes clients donc tant que je peux continuer je continue. » Cet arrêt à permis à l’attaquant de Chaumont de rajouter une petite nouveauté à son pro- gramme. « Je fais de l’e-coa- ching. Je propose deux à trois séances de 30 minutes par se- maine. Ça se déroule via Face- Time ouWhatsApp. Je coache la personne suivant ce que je vois. C’est évidemment plus simple d’aider des clients que je connais. C’est une proposition que j’ai faite mais certains pré- fèrent en live. Ce n’est évidem- ment pas une obligation c’est en fonction du choix de la per- sonne. J’ai proposé plusieurs choses mais il est évident que rien ne vaut une séance en pré- sentiel. » - LOUISE ROMBOUX Chaumont : Marotte continue le coaching personnel FOOTBALL – PROVINCIALE 2, SÉRIE B Afin de maintenir l’équipe motivée, le joueur-entraîneur de Chaumont, Jonathan Schinckus, a décidé de mettre ses joueurs au défi suite à ce nouvel arrêt des compétitions chez les amateurs. L’objectif ? Courir le plus de kilomètres en 60 minutes. « Il nous a lancé un petit défi sympa mercredi dernier », raconte Justin Marotte. « Il a fait un tirage au sort et a divisé l’effectif en six équipes de quatre joueurs. Chaque joueur de chaque équipe doit courir 60 minutes. À la fin, les kilomètres sont additionnés et l’équipe qui en a fait le plus gagne le concours. Le cadeau à la clé pour les gagnants ? Des bacs de bières ! Ça va nous permettre de rester actif d’une façon assez ludique. On se l’est dit, on veut tous rester en forme et tout le monde fera l’effort d’aller courir et de continuer à travailler. » Le « défi Schinckus » L’ancien de Rossignol. © D.M. Retrouvez nos rubriques dans notre édition digitale luxembourg. lameuse.be

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