Persoverzicht november 2020

LUNDI 16 NOVEMBRE 2020 11 BW SPORT ● O l i v i e r TA LMA S J oueuse au sein de l’équipe féminine du Wash, Mélanie Van­ derlinck remplit pas mal de fonctions au sein du club de handball basé à Waterloo. Elle en est même devenue présidente de­ puis cette sai­ son. « Bruno Adam a dé­ missionné par man­ que de temps , i l f a l ­ lai t quelqu’un et je me suis pré­ sentée. En fait, tout a com­ mencé un peu par hasard. Il y a deux ans, la capitaine de l’équipe dames s’est blessée et en tant que souscapi­ taine, j’ai repris son rôle qui consistait à faire le lien entre les filles, le coach et les diri­ geants. À partir de là, j’ai été in­ cluse dans le co­ mité et quand mon équipière est r e v e n u e , n o u s a v ons assisté aux réunions tou­ tes les deux. Je pense que ce nouveau rôle me correspond bien car je suis disponible et j’accorde du temps au club. » Au niveau de ses objectifs, « le premier était de ramener la c o mm u n i c a ­ tion entre les membres et je pense que ça f o n c t i o n n e mieux. Car en plus du comité exécutif (pré­ sident, secré­ taire et tréso­ rier), nous avons mis sur pied différentes cellules (fêtes, sponsoring, coa­ ching, etc.) avec chaque fois une personne de référence. Le se­ cond objectif concerne l’en­ tente interéquipes qui s’était un peu dissipée ces derniers temps. Y compris chez les jeunes où l’on a essayé de re­ dynamiser les choses en or­ ganisant toutes une série d’activités comme du kayak ou des randonnées et que l’on espère pouvoir enfin or­ ganiser prochainement. » « Toujours une bonne âme pour aider » Être bénévole demande du temps et de l’énergie, et il n’est pas toujours fa­ cile de trouver des volon­ taires. « Au niveau de l’im­ plication des gens, c’est une demimesure , remarque Mélanie Vanderlinck. Au Wash, il y a un bon renou­ veau avec de plus en plus de personnes qui s’impli­ que nt dans l es é q u i p e s séniors. Chez les j eu ­ nes, c’est autre chose. Sou­ vent, les parents n’ont pas le temps. Sinon, on les oblige à arbitrer ou à faire la table. Mais, ce qui est bien, c’est qu’on aura toujours une bonne âme pour aider. » ■ LA SURVIE DES CLUBS PASSERA PAR LES BÉNÉVOLES Mélanie ne compte pas les bons moments Membre du club de handball àWaterloo depuis seulement cinq ans, Mélanie Vanderlinck enest devenue lanouvelle présidente. En plus de son rôle de joueuse, Mélanie Vanderlinck remplit pas mal d’autres fonctions à Waterloo dont celle de présidente. Jérôme Houet La positive attitude, c’est le leitmotiv de Mélanie Vanderlinck. « J ’ai un peu ce côté bisounours , avoue-t- elle. Car je suis toujours contente à l’issue des matches, même quand on perd. Car ce qui m’importe le plus, c’est l’esprit de groupe et je suis toujours là pour mon équipe. » Notre interlocutrice garde pas mal de choses en mémoire. « Les sorties en auberges à Liège ou les voyages en Normandie pour rendre visite à une ancienne joueuse. Bref, je ne compte pas les bons moments. » Cette résidente de Genappe exe rce la profession de kiné du sport . « Je passe énormément de temps au club avec les entraînements et les jours de matches, même en déplacement . Mais, j’arrive à concilier le handball et le boulot . Avec Émilie, l’une de mes coéquipières au Wash, nous sommes également kinés de l’équipe des U16 de l’ASUB Waterloo en rugby. » O . T . Tempérament de Bisounours M élanie Vanderlinck a décou­ vert le handball sur le tard puisqu’elle n’en est qu’à sa cinquième saison. « J’ai joué au hoc­ key sur gazon à Waterloo et un peu au foot aussi. Tant qu’il y a une balle et une équipe, je suis contente , sourit­ elle. Avant, j’avais également com­ mencé à pratiquer du kayakpolo, un jeu de balle sur kayak que j’ai décou­ vert à l’étranger où l’eau était bien chaude. Mais en Belgique, il fait trop froid ! Comme cette discipline présen­ tait des similitudes avec le handball, je suis venue faire un essai au Wash. J’y ai reçu un superbe accueil et je m’y re­ trouve complètement. Le handball a vraiment comblé mes attentes au ni­ veau du sport. » Sa passion lui manque terrible­ ment pour deux raisons : « Je me suis lourdement blessée au genou lors d’un entraînement en juin et je serai sur la touche pendant toute la saison. Pour l’instant, le club est à l’arrêt total et personne n’y a mis un pied depuis quelques semaines. C’est une décision que nous avons prise par prudence vu le contexte actuel. Mon sport et ma fa­ mille me manquent, mais on le prend avec philosophie en se disant que si tout le monde joue le jeu, on pourra repren­ dre en janvier. En attendant, on incite les membres à courir et à bouger afin qu’ils gardent la forme. » ■ O.T. Du kayak-polo au handball Le handball (ici l’équipe féminine du Wash) a comblé les attentes de Mélanie Vanderlinck. ÉdA La crise sanitaire n’épar- gne pas le sport. La fermeture des buvettes et l’interdiction d’organiser des activités lucratives risquent de mettre à mal les finances des clubs. Dans ce cadre, plus que jamais, les bénévoles ont un rôle à jouer dans la survie des clubs. Nous partons à leur rencontre. AVANT DE LIRE

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