Persoverzicht november 2020
© S.A. IPM 2020. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. 22 Sport régional dh - les sports + 16/11/2020 www.dh.be Chez nous D epuis ce samedi et jusqu’aux vacances de Noël, Florian Glesner, joueur de handball à Tongres et ex-Visé- tois, donne des leçons de re- mise en forme en ligne. Di- plômé en éducation physi- que, il dispense des cours dans des salles de fitness mais est également coach personnel. C’est d’ailleurs dans le cadre de cette activité qu’il a conclu un partenariat avec la Ligue Francophone de Handball pour offrir des séances en ligne tous les sa- medis matin sur sa page Fa- cebook Florian Glesner-Per- sonal Trainer et sur celle de la LFH. “J’ai dû me réinventer , explique l’homme privé de handball et de salles de sport. Je suis très content que la LFH ait pensé à moi.” Le charismatique joueur n’a nullement l’intention d’en faire un acte unique- ment publicitaire. “Je veux me faire connaître et je pense que tout le monde est gagnant dans l’histoire. J’ai déjà une clientèle fidèle et j’espère la conserver. Je sais que quand le handball reprendra et que les salles rouvriront, j’aurai moins de temps.” Durant ce confinement, l’activité physique reste ex- trêmement importante. “Le mouvement, c’est la santé. Il est clair que se retrouver tous dans une salle serait plus sympa. Je suis conscient que je ne pro- pose pas l’activité la plus drôle mais elle comporte très peu de risques car il n’y a pas de con- tact. De plus, les exercices sont facilement compréhensibles et accessibles à tout le monde, même dans un tout petit es- pace comme chez moi. Il faut simplement un ordinateur, un smartphone ou une tablette. Bien sûr, le risque zéro n’existe pas, c’est clair” , poursuit Flo- rian. Au terme de cette pre- mière séance, le sportif dans l’âme est plutôt satisfait. “Une trentaine de personnes ont suivi la séance en direct et plusieurs centaines l’ont vue après.” M. S. Des séances de sport accessibles à tous Handball Florian Glesner s’est réinventé en donnant des cours gratuits en ligne le samedi matin. L es joueurs et les staffs du football amateur traversent une pé- riode compliquée, loin de l’odeur de la pelouse, des terrains de plus en plus boueux et du verre de bière si- roté après chaque entraîne- ment et match. À côté de cette passion ré- munérée qui occupe quelques heures de la semaine et du week-end, ces personnes ont le plus souvent un job. Cer- tains, comme ceux travaillant dans l’Horeca, se retrouvent non seulement sans hobby mais aussi sans boulot. Mal- gré les aides, la perte finan- cière et humaine est impor- tante. Pendant ce temps, d’autres joueurs ont vu juste au mo- ment de choisir leur orienta- tion. La fermeture des maga- sins de vêtements et autres ob- jets “non essentiels” fait augmenter et accélérer le pro- cessus de vente électronique. Pour porter toutes ces com- mandes des centres de tri chez les particuliers, les livreurs sont plus que nécessaires. “Nous avons beaucoup plus de travail , constate Cyril Bris- sinck, qui évolue au FC Herstal et qui travaille pour une so- ciété de livraison bien con- nue. C’est à la fois une chance de pouvoir bosser mais aussi un risque réel car nous sommes ex- posés au virus toute la journée lors du contact avec les clients et la manipulation des colis.” La période des fêtes appro- che également à grands pas et le commerce en ligne est une des seules solutions pour of- frir un cadeau. “Ce moment de l’année est toujours plus compli- qué à gérer. Le climat n’aide pas : il fait froid, on doit rentrer et sortir de la camionnette et on est mouillé toute la journée sans pouvoir se changer” , poursuit l’homme qui exerce depuis quatre ans. Le fait de ne plus avoir de foot après les heures de travail semble être un soulagement. “C’est clair qu’une telle période avec le football serait compli- quée à gérer, même si c’est une question d’habitude. Au moins, on ne doit plus courir pour ren- trer, prendre son sac et immédia- tement repartir. Ça me permet de passer les soirées en famille avec ma femme et ma fille.” Matthias Sintzen Footballeur-livreur, le pari combiné gagnant Football À l’arrêt au niveau du football, les livreurs ont beaucoup plus de travail. Cyril Brissinck est loin d’être le seul footeux à avoir choisi le métier de livreur dans notre province. On en retrouve égale- ment au niveau provincial, comme Stéphane Henrard par exemple, joueur d’Oupeye en P2. Pour lui, cette profession ne se limite pas à charger et décharger des colis. “C’est une vie très speed. On rencontre des clients différents tous les jours, avec des styles particuliers. Alors non, il n’y a pas d’aventure comme dans les films (rires), mais il se passe beaucoup de choses auxquelles on ne s’attend pas quand on commence” , dit-il. Par exemple? “On entend quelqu’un tondre la pelouse, on entre dans le jardin et des chiens commencent à nous courir derrière.On lâche vite le colis et on remonte dans sa camionnette. Parfois, nous sommes aussi de véritables psychologues. Nous devons discuter avec les gens quand ils nous racontent leurs histoires.” M. S. “Il se passe beaucoup de choses auxquelles on ne s’attend pas au début” . Sans football, Cyril Brissinck peut passer plus de temps en famille malgré la charge de travail. © Marquet/MS
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