Persoverzicht januari 2021

25 25 MERCREDI 6 JANVIER 2021 www.laprovince.be Toute l’actualité de votre région en direct 24 h sur 24 sur Les Renards entament 2021 par un déplacement à Liège vendredi. Suivront six autres matches jusqu’au 31 janvier BMH au-devant d’un calendrier chargé P.26 © News Eddy Louis est devenu un pion très important au sein de l’orga- nigramme du club de football de l’Entente Mons Nord. Le bé- névole de 49 ans a tout de suite cherché à donner un coup de main lors de son arrivée, il y a un an et demi, à la rue du camp à Obourg. « Je suis arrivé dans le club parce que Théo, mon fils, a rejoint le noyau des U12 durant l’été 2019 », décrit Eddy Louis. « Les dirigeants re- cherchaient des délégués et je me suis porté volontaire afin d’endosser ce rôle pour l’équipe de mon garçon. Je me trouve tout le temps au stade pour suivre ses entraînements ou les matches. Cela m’a donc paru logique de le faire. J’ai, en plus, déjà rempli cette mission pour la Furia Espanola, le précédent club de Théo. » Le Tertrois est toujours l’actuel délégué des U13. Il a surtout pris une grande importance dans le courant de la saison der- nière en intégrant le comité des fêtes de l’Entente Mons Nord. « Je me suis là aussi porté volon- taire lorsque cette cellule a été créée. Elle a pour objectif de mettre en place diverses activi- tés pour permettre au club de bénéficier de rentrées d’argent. Les dirigeants m’ont invité à in- tégrer le comité deux mois après. Je m’occupe notamment de la gestion des commandes au niveau de la buvette. » On s’en doute, Eddy Louis n’est donc pas très actif sur ce point en cette période de crise sani- taire. VENTE DE PORTE-CLÉS Mais il ne s’est pas pour autant reposé sur ses lauriers. Il a su faire preuve d’imagination afin d’amener un peu d’argent dans les caisses du cercle obourgeois. « J’ai, par exemple, lancé une vente de porte-clés et de ma- gnets personnalisés. Il y avait soit la photo d’un joueur du club en particulier, soit celle de l’équipe sur ces derniers. Des masques à l’effigie du club étaient aussi disponibles. J’ai re- cherché sur Internet et trouvé une entreprise établie à Mons afin de les confectionner. » Le membre du comité de Mons Nord est ravi du succès rempor- té par cette opération. De nom- breux parents se sont procuré les produits en question. Désormais, Eddy Louis a hâte que la situation revienne à la normale. Ce n’est pas par ha- sard s’il investit autant à Mons Nord. « Mon fils a trouvé de nouveaux amis avec ses équi- piers », explique encore le béné- vole de 49 ans. « J’en ai fait au- tant avec les membres du club. Je me plais bien dans le club où l’ambiance est très festive. » L’amour du football anime aus- si le Tertrois. Il est plongé dans ce sport depuis sa jeunesse. « J’ai commencé à pratiquer la discipline quand j’avais 12 ans. Mon papa jouait aussi au foot- ball. » - GRÉGORY LEFRANCQ FOOTBALL Le bénévole de 49 ans est notamment délégué des U13. © E.L. 1 Renaissance Mons : déjà cinq amicaux, pour ne pas être pris au dépourvu Luigi Nasca l’admet volontiers : il aime bien quand tout est planifié, histoire d’éviter toute mauvaise surprise… « Si l’autorisation est donnée, nous reprendrions le sa- medi 16 janvier à 10h. Idem le lendemain. Au menu : unique- ment du foot, du ballon. Et le mardi, nous organiserions un test pour évaluer le niveau physique des troupes ». Pour la suite, la RM 44 a déjà pro- grammé cinq matches amicaux : le jeudi 21 janvier à Enghien, le dimanche 24 aumatin à Soignies, le jeudi 28 à Flénu, le dimanche 31 au matin à Hornu et enfin, le samedi 6 février à Jette. « Nous avons donc tout mis en œuvre pour ne pas être pris au dépour- vu, pour mettre tous les atouts de notre côté en cas de reprise effec- tive. Si ça se passe bien, nous se- rons donc prêts. Je préfère un tra- vail qui au final, ne sert à rien, plutôt qu’aborder un nouveau départ sans préparation ». Si son groupe, le terrain et l’am- biance du vestiaire lui manquent terriblement, le T1 montois reste prudent : « J’ai remis des pro- grammes individuels adaptés à tous les joueurs. Ils doivent m’en- voyer leurs résultats et s’y tiennent. Franchement, je n’ai pas à me plaindre. Maintenant, si reprise il y a, je crains fort les bles- sures. Trois mois d’arrêt, c’est bien plus qu’une trêve normale d’été. Se remettre en route après une si longue interruption, ce n’est pas rien. Et les terrains sou- vent gras des semaines à venir ne vont rien arranger. Il ne faut pas perdre ces paramètres de vue ». Enfin, l’envie n’empêche pas une forme de cas de conscience : « Quand je vois l’interdiction qui frappe toujours certains métiers, coiffeurs, pédicures, gérants dans l’horeca et autres, et que parallè- lement, le football pourrait re- prendre, je me dis que ce n’est pas très correct, pas très normal. D’un autre côté, si nous avons le feu vert, nous n’allons pas nous priver. Reste à voir aussi si nous aurons accès aux vestiaires et aux buvettes…» Une autre histoire. 2 Symphorinois : reprendre avec le risque d’un troi- sième arrêt ? Non merci ! Pascal Buntinx a également ses plans en tête, mais ne s’avance pas trop vite : « Tout va dépendre de ce qui sortira du CNS de ce ven- dredi. Si le football amateur ob- tient le feu vert, nous nous re- trouverons alors le samedi 16 jan- vier à Saint-Symphorien pour une reprise de contact avec le ballon. Si c’est le cas, je verrai bien où les joueurs en seront. Pour ne pas rester les bras croisés durant la longue interruption, ils ont tous reçu un programme physique in- dividualisé. Je leur fais entière- ment confiance. Je sais que beau- coup sont allés courir ». Cela ne va toutefois pas suffire pour compenser une période d’inactivité unique dans sa lon- gueur : « Quelle coupure, étalée sur deux saisons décidément pourries ! Nous en sommes quand même à près de sept mois d’interruption. Remettre les orga- nismes en route va nécessiter une préparation bien dosée et réflé- chie. Il faudra aussi tenir compte des éventuelles prises de poids. Aux retrouvailles, comme d’habi- tude, les garçons vont passer sur la balance. Mais sans la moindre arrière-pensée, sans sanction à la clé. Ce sera surtout pour adapter les séances ». Le T1 des Chiconniers se de- mande tout de même s’il vaut vraiment la peine de renouer avec la compétition, avec tous les risques sous-jacents. « L’envie est énorme, bien entendu. Mais bon, si c’est pour rejouer quelques se- maines et puis, devoir tout arrêter une troisième fois, non merci ! Je préférerais, de loin, stopper défi- nitivement, pour être enfin quitte de ce virus, une fois pour toutes ». 3 USGTH : la décision du handball, intelligente et sensée Pour Jean-Christophe Dessilly, la reprise des championnats débou- cherait sur des verdicts qui ne re- fléteraient pas la réalité. « L’ACFF comptait sur un retour des entraî- nements le 15 janvier, et des com- pétitions un mois plus tard. À l’heure actuelle, donc, je devrais retrouver mon groupe le mardi 19 janvier. En théorie, du moins. De fait, j’ai cru comprendre que ça ne bougerait pas, que rien ne changerait dans l’immédiat pour le football amateur. Toutes les échéances se retrouvent donc, à nouveau, postposées. À partir de là, les prévisions de David Delfe- rière, président de l’ACFF, m’inter- pellent. Il annonce 70% de chances de terminer les cham- pionnats ! Je ne me montrerais pas si optimiste. Laissons le temps au temps, et aux vaccins de faire leur effet. En attendant, nous avons demandé aux joueurs de s’en tenir à un travail de fond. Je n’ai pas de retours de l’ensemble de l’effectif, mais je sais qu’une grande partie, 80%, reste en mouvement d’une manière ou d’une autre. Je suppose que les gars se retrouvent en petits groupes pour s’exercer en exté- rieur, ce qui limite les risques et s’avère tout de même plus agréable ». À propos de la saison, le coach de l’Union campe sur ses positions : « Si le championnat reprend, il risque bien d’être faussé. À mon sens, il n’a plus lieu d’être. À cet égard, je trouve que la ligue de handball a tout compris. Elle a pris la décision, intelligente, d’ar- rêter net l’ensemble de ses com- pétitions. Elle compte cependant se conformer aux décisions gou- vernementales pour proposer des championnats normaux, mais or- ganisés à titre de préparation pour la prochaine campagne. Ce- la permettrait d’aborder les matches avec un autre esprit, de se remettre en route sereinement, sans stress. Le but ne serait pas de gagner des rencontres à tout prix pour engranger des points impor- tants ». Dans quel intérêt, alors ? « D’abord, retrouver du plaisir après une longue absence, en- suite, jeter les bases de l’exercice suivant. Sans préjuger, bien en- tendu, des éventuels effets colla- téraux de la crise. Qui sait ? Des joueurs ont peut-être totalement lâché prise, au point de se proje- ter dans des divisions inférieures en cas de reprise…» C’est sûr, la crise sanitaire n’a pas fini de faire trembler le monde du sport. - F.MI . L a première échéance du 15 janvier approche avec, en principe, le feu vert pour la reprise des entraînements. En principe… En attendant le Conseil national de sécurité de ce vendredi, qu’ont prévu les clubs de D3 ACFF de la région ? Le point avec les entraî- neurs. Reprendre, oui, mais ce n’est pas sans risque Terrains gras, prise de poids, blessures : les paramètres à gérer par les coaches ne manquent pas FOOTBALL – DIVISION 3 ACFF Eddy ne manque d’idées pour aider Mons Nord Les matches de championnat, et notamment les derbies, manquent beaucoup. © E.G.

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