Persoverzicht juni 2021
42 L’AvenirBW Mercredi 16 juin 2021 sport brabant wallon l’euro d’une commissaire-priseur helvète un bon outsider dans cet Euro. « La Suisse est un pays où il y a pas mal d’immigration et donc, on a beaucoup de joueurs étran- gers en équipe nationale : slaves, albanais, afri- cains, etc. Cela nous donne une belle équipe multicultu- relle, ce qui constitue aussi une force. Cette année, avec un chouette effectif, on peut faire quelque chose. La Suisse a participé à plu- sieurs tournois majeurs et a souvent été en huitième ou en quart de finale. Après, ce sera dif ficile d’aller au bout. » Les chances de la Belgi- que semblent plus éle- vées. « On espère tous que les Diables vont gagner l’Euro même si les Français restent les favoris naturels. Et pourquoi pas l’Angle- terre ? Quoi qu’il en soit, il faudra livrer des matches parfaits lors de la phase à élimination directe car on a vu ce qui s’est passé en Rus- sie : on a joué une fois mois bien et on s’est fait sortir. Pour gagner, il faudra peut- être parfois jouer à la fran- çaise en faisant preuve de roublardise. À l’image du premier match contre les Russes : on a joué intelli- gemment et fait ce qu’il fal- lait quand il le fallait. » L’objectif des Suisses, pour ce soir, sera d’éviter une défaite à Rome qui leur mettrait la pression avant de jouer la Turquie. « Si on parvient à gagner un des deux prochains mat- ches, on devrait passer, au pire en tant que meilleur troisième. Il y a cinq ans, le Portugal l’avait fait après trois partages. » Romain Veuve est con- fiant. « Ce ne sera pas facile car l’Italie m’a impressionné jusqu’ici et elle joue à domi- cile. Mais, on peut le faire car l’adversaire est en re- construction après avoir loupé la dernière Coupe du Monde. Rien n’est impossi- ble et c’est ce qui fait la beauté de ce sport. Pour la suite de l’Euro en général, j’espère qu’on aura du spec- tacle et que l’on s’amusera après une période assez compliquée, et qu’on assis- tera à quelques surprises. » Olivier TALMAS J oueur de handball d’origine suisse, Romain Veuve (29 ans) va bientôt en- tamer sa troisième saison avec Tubize. « Je n’y ai ja- mais vécu, mais je suis Suisse par mon père, et j’ai gardé la double nationa- lité » , précise l’intéressé qui a vécu à Bruxelles et à Wavre, et qui réside au- jourd’hui à Ittre. « Je suis un supporter de la Belgique avant tout mais je suis quand même d’assez près les matches de la Suisse. » Et si on devait assister à une f inale Belgique- Suisse ? « Je reste belge de cœur mais j’ai quand même une petite partie de moi pour les Suisses. Lorsque ces derniers ont battu les Belges (NDLR : 2-5 le 18 novembre 2018) en Li- gue des Nations, j’étais l’un des seuls à avoir un petit sourire malgré tout ! » Le match entre deux clients C’est dans le magasin de multimédia où il travaille qu’il a suivi la première rencontre du groupe A face aux Pays de Galles, samedi dernier. « Je vends des télés, il y en a tout le long des murs, et j’en profi- tais pour regarder entre deux clients , sourit-il. Les Gallois, ça reste une bonne équipe, même si je suis un peu déçu car la Suisse avait les qualités pour les bat- tre. » Des qualités qui pour- raient faire de la sélection D’origine suisse, le handballeur de Tubize Romain Veuve n’exclut pas un exploit de la sélection helvète, ce soir, face à l’Italie. Romain Veuve verrait bien un exploit de la Nati contre la Squadra Azzurra. « Lamulticulture suisseest uneforce » Football–euro2021 © COTAL C’est une manie chez Ca- therine Dessain, cette envie de jouer du marteau et de mettre aux enchères tout ce qui lui passe entre les mains. Les Diables n’y font pas exception. La commis- saire-priseur de la salle de vente Phoenix Auction de Wavre, les mettrait bien aux enchères. « Franche- ment, je les adore, ils sont ta- lentueux et pas trop indivi- dualistes dans leur jeu. On a un groupe super-cohérent qui va aller loin. Je vais regarder tous les mat- ches des Diables et même quelques autres. J’irai peut- être les voir sur écran géant. Habituellement je ne regarde pas les matches de foot, même si j’ai trois enfants qui en font ou en ont fait, dont ma fille de 24 ans qui joue depuis plu- sieurs années. Mais là, ce qui m’amuse, c’est l’enjeu natio- nal. C’est vrai que le marke- ting autour des Diables est un peu lourd, mais regarder un match avec un hamburger, une petite guirlande noir-jau- ne-rouge autour du cou, et des espadrilles assorties, c’est quand même sympa. » A. Bil. Les Diables aux enchères Catherine Dessain prépare sa prochaine vente qui se tiendra du 18 au 25 juin. © - « Pour gagner, il faudra peut-être parfois jouer comme le fait la France, en faisant preuve de roublardise. »
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