Persoverzicht juni 2021

Pour la deuxième fois après Pyeongchang 2018, le Comité olympique et interfédéral belge (COIB) a tenu à réunir les ath- lètes susceptibles de défendre les couleurs belges lors des pro- chains Jeux olympiques hiver. Ce sera à Pékin, du 4 au 20 fé- vrier 2022. Ils sont 23, dignes re- présentants des sept disciplines que sont le biathlon, le bobs- leigh, le patinage artistique, le short track, le skeleton, le ski al- pin et le snowboard, à s’être ren- dus au Portugal. Pour des rai- sons d’agenda, les patineurs de vitesse n’ont pas pu être de la partie. Car Olav Spahl, le direc- teur du sport de haut niveau du COIB, aimerait emmener une trentaine de Belges en Chine, ce qui serait un record, devant les 27 de Garmisch-Partenkirchen en 1936 et a fortiori aussi les 22 de Pyeongchang en 2018. Et qui dit biathlon dit Tom La- haye-Goffart, dont nous vous re- latons les performances en Coupe du monde chaque sai- son. Après un hiver compliqué -ce n’est pas un jugement hâtif et douloureux, il nous l’a avoué à maintes reprises-, le Hutois est rentré en Belgique durant un bon mois pour se ressourcer. « La météo n’a pas été très clé- mente donc je n’ai pas pu profi- ter des activités que j’avais ima- ginées mais ça m’a fait du bien de retrouver ma famille et mes amis, moi qui n’étais plus reve- nu depuis le mois de septembre de l’année précédente pour li- miter au maximum les contacts. » Et la semaine dernière, il a re- lancé les machines. Pas sous la pluie de notre plat pays mais sous le généreux soleil portugais de Rio Maior. Pas seul mais avec la délégation belge, pour un joli menu contacté à base d’entraî- nements en endurance ou de musculation, de suivi médical et de team building. « C’était vrai- ment cool, ça changeait des stages habituels avec la fédéra- tion belge de biathlon. C’était sympa de se retrouver avec toutes les autres équipes, de pouvoir tisser des liens avant de se retrouver éventuellement aux Jeux car on fait partie d’une grande équipe, d’un même pays », glisse Tom Lahaye-Gof- fart. 18 HEURES D’ENTRAÎNEMENT SUR LA SEMAINE Par contre, les relations interdis- ciplinaires se sont arrêtées là. Car pour les entraînements, les trois biathlètes -le Hutois étant accompagné de Thierry Langer et Pjotr Dielen- ont vécu dans leur bulle. « On est les seuls à pratiquer un sport d’endurance, donc les autres athlètes n’étaient pas très chauds à l’idée de nous accompagner pour trois heures de vélo ou une heure et demie de course à pied. En soi et en y ajoutant la muscu, c’était un programme de stage clas- sique. La différence, c’est que comme il n’y a pas de stand de tir sur place, on n’a pas pris les carabines. » Ce périple portugais était donc l’occasion de se remettre au tra- vail. « On est arrivé le samedi et on est reparti le samedi suivant. Sur les six jours, on est à 18 heures d’entraînement, ce qui est la limite pour parler de se- maine de volume. En juillet et en août, on passera à 25 heures », explique Tom Lahaye- Goffart, encore en Belgique pour quelques jours, le temps de passer deux examens en présen- tiel à Louvain-la-Neuve dans le cadre de la passerelle qu’il suit avant d’entamer un master en communication. « Le dernier se fera à distance et c’est de chez moi, en France, que je relancerai les entraînements, de manière autonome même si on a forcé- ment des contacts avec le coach. Penser à autre chose a fait du bien car le sport de haut niveau rythme mon quotidien, rechar- ger les batteries sur le plan men- tal est primordial, mais il va aus- si falloir se préparer doucement pour la saison prochaine. » La saison de Coupe du monde de biathlon s’ouvrira le 26 no- vembre 2021 à Östersund (Suède) et se refermera le 20 mars 2022 à Oslo (Norvège). Au total, dix manches. Et entre les deux donc, les JO de Pékin. « Il n’y aura pas de Mondiaux, cette quinzaine étant remplacée par les Jeux. Ce sera compliqué de faire abstraction des Jeux, on y pensera tout le temps mais ça ne doit pas nous mettre de pression supplémentaire et nous faire perdre la concentration. S’il y a bien une saison lors de laquelle il ne faut pas se louper, c’est bien celle-ci. D’autant que même si j’ai de réelles chances de me qualifier, je ne serai défi- nitivement fixé que le 15 jan- vier. » - FRANÇOIS LAURENT Tom Lahaye-Goffart mène le groupe. © Belga V ingt-trois athlètes éli- gibles pour les Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022 ont partici- pé au stage organisé au Portugal par le COIB. Parmi eux, Tom Lahaye-Goffart, qui a de bonnes chances d’être de la partie mais dont la qualification éventuelle ne sera actée que le 15 janvier. Le Hutois revient avec nous sur cette semaine de préparation et préface la suite des festivités. Le biathlète a passé une semaine au Portugal avec les athlètes qui pourraient aller aux Jeux d’hiver OMNISPORTS Pékin 2022 : le Hutois Tom Lahaye-Goffart en stage olympique avec le Team Belgium 26 26 MARDI 1 er JUIN 2021 Durant deux samedis, 60 enfants âgés entre 6 à 12 ans ont pu dé- couvrir toute une série de sports très variés grâce à la présence de neuf clubs de la commune. Une initiative de la Régie des sports amaytoise qui a sans doute susci- té quelques vocations. Grande différence : le climat, avec le déluge pour la première journée et un soleil radieux lors de la deuxième. Pas trop embê- tant quand les activités ont lieu à l’intérieur. Point commun : les grands sourires sur le visage. Car les 60 jeunes ayant participé aux deux samedis sportifs ne regret- taient clairement pas d’être ve- nus transpirer au hall omni- sports d’Amay. Mission accom- plie pour la Régie des sports, à l’initiative de l’événement. « C’étaitunepremière, ona lancé l’idée à la fois pour aider les clubs en ces temps compliqués et pour permettre aux plus jeunes de dé- couvrir des sports très variés. Cinq ateliers d’1h15 samedi der- nier, quatrede1h20ce samedi, le tout sans perdre la concentration et la motivation, chapeau aux jeunes », lance Coline Gilles, ges- tionnaire de laRégie des sports et du hall omnisports d’Amay de- puis un peu plus de deux ans. Au final, neuf clubs locaux avaient répondu à son appel. « D’autres étaient intéressésmais touchaient plutôt des plus grands. Pour eux, on a une pers- pectivepour la rentrée sportive si leprotocole sanitaire lepermet. » Le HC Amay (handball), la RE Amay et leRFC Jehay (football), le Royal Judo Club Amay, l’Aïkido Amay, New Dance Ampsin, le CTT Amay-Hermalle (tennis de table), le Club House Tennis Amay et Atomics Amay (football américain) ont ainsi tenté de sus- citer des vocations. « DES JEUNES RÉCEPTIFS » « Les jeunes passent une bonne journée, ils ont l’air d’avoir ap- précié. Quand on leur pose la question, ils disent qu’ils s’amusent bien. Onne les pousse pas à nous rejoindre, on veut juste faire découvrir le football et notre club, par lebiais de jeux, de passes, de tirs, de petits matches, en s’adaptant aux tranches d’âges évidemment », lancent Shun Meunier et Alexandre Va- nard, coaches de jeunes à la RE Amay. « Cela se passe super-bien. Cer- tains ont déjà travaillé le hand- ball à l’école et ont déjà unpeu le mouvement spécifique en eux, certains n’enont jamais faitmais veulent essayer. Dans les deux cas, c’est chouette et ça montre que l’idée de cette journée est top. J’aurais aimé y participer si j’avais eu leur âge, notamment pour le judo », lance Guillaume Destexhe, joueur de la D2 amay- toise au HC Amay et professeur de gymnastique. « Les jeunes sont demandeurs, réceptifs, ils se donnent à fond. Je me demande d’ailleurs com- ment ils tiennent toute la jour- née en changeant d’activités. Les enfants sont parfois un peu jeunes et pourraient se blesser, le short et le t-shirt cen’est pas la te- nue adaptée mais on parvient à s’adapter », explique Jean-Chris- tophe Content, président et en- seignant principal au club de ju- do. « Notre discipline est très tech- nique, demande une approche spécifique. Le groupe des 12 ans a très bien accroché grâce à une plus grande maturité mais les plus jeunes se sont bien amusés aussi. Si ona suscité quelques vo- cations, tant mieux. Si certains ressortent en ayant appris quelque chose, c’est gagné aus- si », analysent ChristianDelrez et ChristianRésimont, du club d’aï- kido. Les inscriptions dans les clubs amaytois vont-elles s’envoler dans les jours et semaines à ve- nir ? À voir. Quoi qu’il en soit, cette belle initiative est un franc succès. - FRANÇOIS LAURENT Succès mérité pour les journées sportives organisées à Amay OMNISPORTS L’aïkido, une des disciplines proposées. © F.Lau. Le milieu de terrain Nathan Rodes, arrivé l’été dernier à Rocourt, en provenance du SC Charleroi, va rester une année de plus au RFC Liège : après avoir prolongé Kevin Debaty, Benoît Bruggeman, Quen- tin Ronvaux, Loïc Besson et Jordan Bustin, le matricule 4 a annoncé ce lundi qu’il avait décidé de pour- suivre aussi l’aventure avec son médian relayeur de vingt-trois ans. Par ailleurs, c’est ce mardi matin que la campagne d’abonnements du RFCL s’ouvre à tout le monde. Entamée le 10 mai, la première phase, celle du renouvellement, a très bien fonctionné puisque 770 abonnés de la saison dernière ont décidé de reprendre leur précieux sésame. « L’engouement est bien présent chez nos fidèles suppor- ters », se félicite Pierre-Laurent Fas- sin, le directeur général sang et marine. Un abonnement en tri- bune debout coûte 130 euros et ce- lui en tribune assise vaut 235 eu- ros. « Il permet d’avoir droit à cer- tains privilèges, comme des réduc- tions, l’accès aux matches amicaux, la possibilité de vision- ner une rencontre en streaming si on est incapable de se rendre au stade... » - Y.K. Une envie de vous abonner au RFC Liège ? FOOT - NATIONALE 1 Nathan Rodes prolonge à Liège. © Belga « Sur les six jours, on est à 18 heures d’entraînement. En juillet et en août, on passera à 25 heures » Des séances de musculation étaient au programme. © Belga Revivez cet événement grâce à nos photos et vidéos huy-waremme. lameuse.be

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