Persoverzicht juni 2020

38 BW SPORT VENDREDI 26 JUIN 2020 J eanPaul Lokengo va succé­ der à François Marot à la tête de l’équipe B féminine de Chastre. « Entraîner une équipe à l’échelon national est toujours très intéressant , nous confie l’intéressé. J’étais déjà dedans puisque je suis T2 de Cé­ dric (Depère, T1 de la pre­ mière) depuis deux ans. Je con­ nais la plupart des joueuses puisque j’en ai aussi eu quelques­ unes en U16. » Notre interlocuteur combi­ nera avec l’équipe C, promue en première provinciale, où il remplacera Grégory Hoff­ man. « Les choses se présentent biencarlastructureestassezcar­ rée et les deux équipes n’ont pas les mêmes horaires d’entraîne­ ment. Ce sera une première comme T1 mais combiner les deuxneme dérange pas car je vis football et quand on aime on ne compte pas. » En P1, « on visera le milieu du tableau car on connaît ce cham­ pionnat et il y aura de grosses cy­ lindrées comme Jodoigne, le BX, le White Star et Anderlecht avec ses U16. On aura aussi plus de derbys. La plupart des filles vont monter de D16 et seront entou­ rées par d’autres, ce qui nous donnera un mélange homogène de jeunesse, d’expérience et de fougue. » Ce pur chastrois s’est déjà forgé sa propre expérience. « J’ai commencé le foot à Chastre puis je suis parti à Charleroi de U14 àU19, mais j’ai décidé d’ar­ rêter car je n’étais plus un pre­ mier choix en raison de pépins physiques depuis les U17. Je con­ tinuais à regarder les matches à Chastre où mon frère a joué dix ans en équipe première. Un jour, onm’a proposé d’entraîner et j’ai accepté en débutant par les U14 avec lesquels je suis monté pen­ dant deux ans jusqu’en U16. Je me suis aussi occupé des U21 avant d’avoir les D16 cette an­ née. Il fallait bien commencer quelque part et cela m’a permis d’emmagasinerdel’expérience. » Les jeunes joueuses conti­ nueront à recevoir du temps de jeu. « Pour nos trois équipes seniors féminines, le but est d’en intégrer le plus possible. Lorsque des filles seront prêtes à passer le cap, on leur donnera leur chance en D2 et même en D1. » ■ O.T. FOOTBALL FÉMININ Lokengo relève le double défi féminin Actif depuis deux ans au sein de la section féminine de Chastre, Jean-Paul Lokengo entraîneraà la fois laD2 et la P1 la saison prochaine. Jean-Paul Lokengo va endosser le costume de T1. Chastre B évoluera en D2B dans une série à quatorze. « Puisque l’équipe A évoluait dans cette série et que j’en suis le T2, je connais un peu les équipes et les déplacements, analyse Jean- Paul Lokengo. Même si la série sera un peu similaire, ça va être une découverte pour beaucoup de joueuses et on fera connaissance avec les autres équipes au fur à mesure du premier tour. » Les ambitions ? « D’abord se maintenir et si l’objectif est atteint, on essayera d’encore gagner l’une ou l’autre place. » Vosselaar (Anvers), Olympic (Hainaut), Aywaille (Luxembourg) et Alken (Limbourg) sont les autres promus tandis que le White Star évoluait en D2A. > La série : Vosselaar, Westerlo, Heist, White Star B, Irl. Auderghem, Olympic, Chastre, Malines B, Loyers, Aywaille, Sibret, Standard C, Alken, Brasschaat. La D2, une (re)découverte ● Olivier TALMAS C’ est une aventure de quatre ans qui vient de s’achever pour le club de handball de Braine­ Ottignies (AHCBO) dont les responsables viennent de mettre un terme à ses activi­ tés ce 15 juin. « Avec Géry Scoupe (NDLR : le président), nous n’étions que deux à gérer ce petit club, explique la se­ crétaire, Karin Verstichel. Cela représentait trois entraî­ nements par semaine en soirée et des matches de championnat tous les weekends. Nos em­ plois respectifs dans nos éta­ blissements scolaires nécessi­ tant de plus en plus d’implication, et vu la difficulté de trouver des ressources hu­ maines prêtes à s’investir dans la survie d’un club, il nous était très difficile de pérenniser le nô­ tre. » Le club avait été créé en mai 2016. Les entraîne­ ments avaient lieu au Col­ lège Cardinal Mercier à Brai­ nel’Alleud et à l’Athénée Royale Paul Delvaux à Otti­ gnies. « Nous étions affiliés à la Ligue depuis quatre ans. Tout est parti d’une activité pa­ rascolaire. Géry et moi avions chacun notre groupe et nous les avons fait se rencontrer. On a chacun apporté ce qu’un prof d’éducation physique pouvait apporter aux jeunes et on a fait le job qu’on voulait faire. Seule­ ment, c’était devenu trop lourd et on n’arrivait plus à gérer. C’est pourquoi, il a fallu faire ce choix triste parce que nous avions vraiment un chouette groupe avec des parents qui étaient là pour nous aider. » BraineOttignies aura tout de même bien évolué en l’espace de ces quatre sai­ sons. « Qu’ils continuent le handball ou qu’ils se lancent dans d’autres disciplines, ces jeunes y excelleront car ils pos­ sèdent des prédispositions comme sportifs et, notamment, au niveau de leur condition physique. Certaines joueuses font déjà partie de l’équipe da­ mes à Waterloo et on a aussi un jeune gardien, Alessio Reu­ mont, qui a rejoint Kraainem en D2. C’est un peu notre fierté et le fait de voir que ces enfants sont quand même heureux de ce qu’on leur a apporté démon­ tre que notre projet de départ a été abouti. » ■ HANDBALL Braine-Ottignies a cessé ses activités Le président Géry Scoupe et la secrétaire Karin Verstichel n’avaient plus assez de temps pour s’occuper du club lancé il y a quatre ans. Les U14 et groupe loisir qui évoluaient sous le maillot de Braine-Ottignies cette saison. COTAL Deux équipes étaient encore actives cette saison à Braine-Ottignies. Mais que va-t-il advenir de ces joueurs et de ces joueuses maintenant que le club a cessé ses activités ? « Nos plus petits, les U14 (NDLR : 10 victoires en 16matches chez les préminimes), représentent un groupe de dix-neuf éléments, et je pense que deux tiers d’entre eux devraient continuer à jouer au handball. Waterloo s’apprête à les accueillir comme il l’avait déjà fait l’année passée pour nos U16. Et on peut les laisser partir en toute quiétude car on va passer un bon groupe auWash. En ce qui concerne notre groupe loisirs, qui regroupait douze éléments âgés entre seize et vingt ans, lequel évoluait à Ottignies, les filles iront vers leWash et les garçons vers Perwez s’ils le souhaitent », signale Karin Verstichel. Vers le Wash et Perwez