Persoverzicht juni 2020
27 27 MARDI 23 JUIN 2020 Toute l’actualité de votre région en direct 24 h sur 24 sur www.lameuse.be Victime d’une rupture des croisés il y a un an, le défenseur de l’UCE Liège est proche d’un retour. Ci amma g l iche lla voit l e b o u t d u t u nne l P.28 © S.G La crise sanitaire a causé des dé- gâts à de nombreux secteurs. Le sport et l’Horeca s’inscrivent par- mi les domaines les plus touchés. Dès lors, quand un club de tennis est atteint, son restaurant et son bar le sont également. Le Smash 51, situé à Liers, n’a pas échappé aux contrariétés liées au Covid19. Michel Mouillard (né en 1958 à Rocourt), ancien A7 (7 e meilleur joueur national), ancien direc- teur du centre de Mons (10 ans) et responsable de l’école de tennis, revient sur une période qui a marqué la vie de son club. 0 Michel Mouillard, comment aviez-vous vécu l’annonce brutale de l’arrêt des activités en mars ? On la redoutait. Alors que Bati- bouw et la Foire du Livre ve- naient de s’achever, on ne pou- vait, d’un coup, plus être qu’à deux personnes en même temps… Pour le club, on se trouvait à trois semaines de la fin de l’hiver, une saison servant de fond de réserve pour subven- tionner l’été. 0 Ce qui causait de gros problèmes ? Au niveau de l’organisation, cela a été un enfer. Rembourse-t-on les abonnés de l’hiver ? Doit-on les rembourser ? Prévoit-on des récupérations ? Heureusement, on a pu compter sur la bien- veillance de la majorité de nos affiliés. Néanmoins, la solidarité a ses limites. 0 C’est-à-dire ? Nos abonnés ont eux aussi été impactés par cette crise sanitaire sans précédent. Dès lors, on ne pouvait que respecter les membres désireux de récupérer une compensation pour les heures perdues. Mais je le répète, très nombreux ont été ceux qui ont fait un geste envers le club. 0 Il y a les membres, mais aussi l’école de tennis qui a été largement impactée… Nous comptons près de 350 jeunes au sein de notre école. Mais il y a aussi des professeurs indépendants qui, du jour au lendemain, ont vu leur vie se compliquer. De plus, notre école de tennis est partenaire du club et ne disposait pas d’une affilia- tion propre en vue d’obtenir une aide. Les stages de Pâques ont été perdus et, à l’heure actuelle, on procède encore à des cours de récupération ! Notre école des jeunes est une antenne complé- mentaire au club, on veut les amener à progresser, à se lancer dans la compétition afin que le club puisse bénéficier de leur talent en interclubs. La vie d’un club de tennis passe par les jeunes. 0 Un moment donné, on ne savait pas non plus si les interclubs allaient pouvoir se disputer… Cet aspect était surtout catastro- phique pour notre secteur Hore- ca, que l’on a aidé de notre mieux. 0 Aujourd’hui, même si la situation n’est pas revenue à 100% à la normale, comment vivez-vous cette reprise et comment voyez-vous l’avenir proche ? Nos craintes principales ont touché aux cotisations d’été, que beaucoup hésitaient à payer. Or, dans le même temps, nous de- vions faire face à des dépenses afin de procéder à la réfection des installations, à l’aménage- ment des terrains… Tout était déjà commandé. Mais, depuis la réouverture, on a vu l’apparition de familles et un taux d’occupa- tion des terrains bien plus im- portant en journée. Néanmoins, l’école de tennis ne tourne en- core qu’à 20% pour le moment. Et les 27 équipes inscrites pour les interclubs seront-elles conser- vées avec le report des dates ? Je m’interroge aussi sur la volonté de certains professeurs de vou- loir se réorienter… Ce qui serait contrariant. On ne veut pourtant pas céder à la panique : oui, l’impact de la crise sanitaire est réel, mais une bonne gestion antérieure à celle-ci va nous permettre de l’absorber. - Michel Mouillard en compagnie de Laurent Godissart qui avec son épouse ont repris le secteur Horeca du Smash 51 en juillet 2019. © D.R A u Smash 51, on com- bine club de tennis, école de tennis et restauration. Autant dire que l’impact du coronavirus a été réel. Néanmoins, Michel Mouillard, responsable de l’école de tennis, ne panique pas. Au Smash 51 à Liers, Michel Mouillard se souviendra longtemps du printemps 2020 TENNIS « Notre bonne gestion antérieure permettra d’absorber la crise » Michel Mouillard Responsable école de jeunes du Smash 51 Après avoir eu jadis son propre restaurant (8 ans) à Comblain-la-Tour (‘Le Repos des Pêcheurs’, coté 15 sur 20 au Gault et Millau), Laurent Godissart et son épouse ont repris le secteur Horeca du Smash 51 en juillet 2019. « Il n’est pas dans ma nature de céder au stress, j’ai vécu le confinement de manière plus ou moins sereine », glisse Laurent. « Cependant, il s’est agi d’un sérieux coup d’arrêt au moment d’abor- der la saison d’été. Le mois de mai, qui sert de lance- ment, a été perdu. » La buvette et le restaurant vidés pour cause de force majeure, Laurent Godissart en a profité pour améliorer l’encadrement. « À trois per- sonnes durant dix jours, on en a effectué quelques tra- vaux de rénovation et de peinture. Ceci étant, l’in- quiétude était tout de même présente car on se deman- dait par moments si l’on al- lait pouvoir rouvrir un jour. » Locataire des lieux, le cuisi- nier tient à préciser. « Le club a été positif et n’a ja- mais mis de pression. » Ce qui ne l’empêche pas de sa- vourer le retour des membres et de déguster le succès revenu. « Durant la période d’arrêt, c’est l’exci- tation du métier qui m’a le plus manqué mais quel bonheur de voir les sourires des gens lors de la réouver- ture du club ! On les sentait vraiment soulagés de pou- voir à nouveau jouer tennis et boire un verre ensuite. » Philosophe, le cuistot conclut. « La vie était une course à l’armement, à la consommation. On a vu, lorsque l’on est obligé de rester chez soi, que des choses peuvent at- tendre…» - Godissart : « L’excitation du métier m’a manqué » Sprimont a ciblé son recrute- ment pour son équipe féminine avec trois arrivées en prove- nance du Femina. Camille Al- manza (gardienne – 19 ans) a fait partie du « pôle excellence de handball » de Bordeaux avant de venir en Belgique pour ses études il y a un an. « J’ai été bien accueillie à Visé mais je ne pou- vais plus combiner études et trois entraînements. Quant à Sprimont, c’est un club familial avec de beaux projets ». Pour Ta- mara Peric (arrière – 21 ans), il s’agit d’un retour, elle qui a déjà porté la vareuse jaune il y a cinq ans. « J’avais besoin d’un nou- veau challenge tout en conti- nuant à évoluer et m’épanouir. Je connais bien l’équipe et l’en- traineur, ce qui est favorable pour atteindre mes objectifs ». Enfin, le dernier renfort est un incontournable du handball lié- geois. Barbara Jaeckel (pivot – 31 ans) a une impressionnante carte de visite composée de vingt années en tant que joueuse, quinze en tant qu’arbitre et douze en tant qu’entraîneur. Déjà active à Sprimont la saison dernière où elle entrainait les poussins, elle est revancharde après une saison difficile du côté de la cité de l’Oie. « Après une saison délicate, je veux jouer tout en apportant mon expé- rience à mes nouvelles coéqui- pières ». Si elles passent de D1 à D2, les ex-visétoises ne manquent toutefois pas d’ambi- tion. « Jouer la tête en D2 avec, pourquoi pas, un titre à la clef » déclare Camille. Cela passe par une bonne préparation, débutée durant ce mois de juin. « Nous avons alterné course, muscula- tion et exercices typiques hand- ball » conclut Tamara. Les Car- rières s’entraîneront encore à six reprises avant la trêve. - JOHAN DESSART Trois ex-visétoises à Sprimont HANDBALL FÉMININ Les 3 nouvelles recrues de Spimont vont apporter un vrai plus. © J.D Bonne nouvelle pour le foot- ball liégeois ! Ce lundi, Samy bourard a paraphé un contrat de deux saisons avec l’ADO Den Haag, un club hollandais de division 1. Une belle récom- pense pour le milieu de terrain de 24 ans qui sort de deux belles campagnes avec le FC Eindhoven, écurie qui évoluait en division 2 aux Pays-Bas. Formé au Standard de Liège et à Anderlecht où il a évolué jus- qu’en réserve, il décide ensuite de mettre le cap sur Saint- Trond à l’été 2016 et c’est dans le club limbourgeois qu’il ter- mine sa formation avant de dé- couvrir le monde professionnel en prenant part à plusieurs rencontres de D1 (5 apparitions au total) lors de la saison 2017- 2018. En manque de temps de jeu, le milieu offensif prend alors la décision de quitter la Belgique pour rejoindre les Pays-Bas et le club du FC Eindhoven, pen- sionnaire de division 2. Une formation dans laquelle le jeune liégeois va s’épanouir durant deux ans. Il reste d’ailleurs sur une très bonne saison car avant l’arrêt du championnat, Samy Bourard comptait 13 buts à son comp- teur toutes compétitions confondues. Des statistiques très intéressantes pour un mé- dian offensif. Les tractations entre Den Haag, club de la ville de La Haye, et le FC Eindhoven durent depuis un moment puisque sa nou- velle formation avait fait du belge l’une des priorités de son mercato estival. À 24 ans donc Samy Bourard va découvrir la Eredivisie et compte bien s’im- poser dans ce championnat qui est, on le sait, l’un des plus scouté d’Europe. - M.D Samy Bourard signe pour deux saisons en D1 hollandaise FOOTBALL ÉTRANGER Samy Bourard. © Photo news
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