Persoverzicht juni 2020
28 28 MERCREDI 17 JUIN 2020 Dès ce mercredi Léopold II, vous avez la parole ! Faut-il déboulonner le monarque barbu ? Donnez-nous votre avis. Abonnez-vous dès maintenant ! 12 mois au prix de 120 € au lieu de 156 € (prix de vente au numéro). Tél. 02-616 20 00 - Fax. 02-225 59 01 - www.soirmag.be Achetez à la mer, le bon plan ? Tous les prix, commune par commune. Louer ou acheter est un dilemme. Bar Refaeli en perdition La sublime top-modèle a évité la prison de peu en Israël pour fraude fiscale. Football Marc Brys arrive à OH Louvain avec son staff Comme prévu,, c’est bien Marc Brys qui débarque à OH Louvain en lieu et place de Vincent Euvrard, limogé la semaine dernière. Brys arrive avec tout son staff, ce qui précipite les départs de Hans Visser et José Jeune- champs, les deux adjoints qui avaient dirigé les en- traînements depuis le dé- but de la semaine, mais aussi de Gerry Oste, l’en- traîneur des gardiens. - D.S. Bielefeld retrouve la Bundesliga L’Arminia Bielefeld va effec- tuer son retour en Bundes- liga la saison prochaine, à la suite du match nul concédé mardi (1-1) par son principal rival à la promo- tion, Hambourg, face à Os- nabrück. - Basket Moors et Obasohan en quarts de finale Bamberg, l’équipe du coach Roel Moors et de Re- tin Obasohan (9 pts, 3 rbs, 2 ass en 14 mn), a remporté 100-82 face à Vechta son 4 e et dernier match de groupe au tournoi final de la Bun- desliga qui se dispute à huis-clos à Munich. Ils ter- minent à la 3 e place (2-2) et affronteront jeudi et same- di Oldenburg (2 e de l’autre poule, 3-1) en quarts de fi- nale, disputés au meilleur des deux manches. Les deux seules équipes invain- cues, Ulm et Alba Berlin, y jouent contre Francfort et Göttingen, tandis que le Bayern défie Ludwig- sburg. - S.DR . Handball Euro 2022 : la Belgique avec la France Ce mardi en début de soi- rée s’est déroulé à Vienne, au siège de l’EHF, le tirage au sort pour les groupes qualificatifs pour les cham- pionnats d'Europe mes- sieurs 2022 dont la phase finale se déroulera en Hon- grie et en Slovaquie du 13 au 30 janvier 2022. La Bel- gique affrontera la France, la Serbie et la Grèce. Les deux premiers matches in- ternationaux seront joués début novembre. - P.M BRÈVES À l’aube de saison, Peter Sagan avait prévu de découvrir le Tour d’Italie. Sauf que voilà, la pan- démie a chamboulé le calen- drier cycliste comme l’orage es- tival secoue l’arbre feuillu. Et du coup, l’irisé s’est retrouvé face à un fameux choix. Res- pecter ses engagements (et ses lucratifs contrats ?) en péda- lant la course rose ou partici- per aux classiques pavées, Ronde (18 octobre) et Rou- baix (25 octobre) en tête, qui se dérouleront pendant le Giro (3 au 25 octobre) ? Le choix s’est finalement porté sur l’épreuve italienne. Pas de Monuments pavés, donc, pour le lauréat du Tour des Flandres 2016 et de l’Enfer 2018. Le staff de l’équipe Bora-Hansgrohe, via son manager Ralph Denk, l’a confirmé lors d’une visioconfé- rence depuis leur stage en Au- triche. « J’ai donné ma parole au Giro que Peter y participerait et Peter l’a également fait », a ainsi exposé Ralph Denk. « C’est notre façon de travailler, notre style, nous respectons toujours nos ac- cords. » En onze années de carrière, le septuple maillot vert n’avait ja- mais pris le départ du grand Tour transalpin. Il conclura cette fois un programme quoi emmener Peter Sagan aux Strade Bianche (1 er août), à Mi- lan-Turin et Milan-Sanremo les 5 et 8 août, avant de participer au Dauphiné (12 au 16 août) et au Tour de France (29 août au 20 septembre). « TOUT SAUF DES VACANCES » Les Mondiaux, une semaine après la fin de la Grande Boucle, figurent également dans son programme avant, donc, le Tour d’Italie. « C’est la première fois que je reste autant de temps sans courir », a de son côté assu- ré Peter Sagan, qui avait aban- donné lors de la septième étape de Paris-Nice le 14 février der- nier, depuis son hôtel au cœur des Alpes autrichiennes. « C’était tout sauf des vacances. Il est encore trop tôt pour savoir si cela aura des effets sur nos or- ganismes. Mais je ne suis pas le seul dans cette situation… On aura eu au total presque trois mois avant le Tour de France pour se préparer, ça devrait être suffisant. » - SÉBASTIEN CLOSE CYCLISME Pour découvrir le Giro, Sagan fait l’impasse sur le Ronde et Roubaix © Photo News 1 Des conditions drastiques qui vont refroidir pas mal d’ardeurs Washington (ATP) le 10 août, le Masters 1000 de Cincinnati, rame- né à New York (!) le 17, et l’US Open du 31 août au 13 sep- tembre : ouf, la tournée améri- caine, et surtout l’US Open, sont sauvés ! Mais à quel prix… Rien qu’imaginer un huis clos sur l’esplanade gigantesque de Flu- shing Meadows, ça tue le concept électrique, ou glamour, du Grand Chelem new-yorkais. Alors, ajou- tez des joueurs obligés de subir des tests COVID-19, de réduire leur entourage à une personne, de voyager dans des vols charters, de loger dans un hôtel situé entre l’aéroport et le site du Queens, sans pouvoir passer par la case Manhattan, etc. : ça ne fait que ra- jouter des contraintes à un événe- ment déjà très lourd à gérer. Sans oublier que New York a été dure- ment touché par le coronavirus (une partie de l’US Open a même accueilli des lits pour soulager les hôpitaux) et qu’il faudra avoir la certitude de pouvoir, rester en bonne santé, et quitter facilement les USA pour septembre et le re- tour à la terre battue européenne. Il faudra rassurer tout le monde, dans les jours ou semaines qui viennent. 2 Sauver l'US Open, même à huis clos, une décision sportive et financière Pour la fédération américaine (US- TA), il était primordial de sauver cette saison 2020 et certainement son « joyau » qu’est l’US Open. D’abord, car il fallait relancer le tennis américain à l’arrêt depuis trop longtemps déjà (rappelons que c’est juste avant IndianWells, en Californie, que la saison tennis- tique a été stoppée, début mars). Rejouer à Washington, puis à New York, c’est relancer la pra- tique de ce sport toujours très po- pulaire aux USA. Et financièrement, même sans public (ou partiellement en tout cas), un US Open rapporte de l’ar- gent à l’USTA via les fameux droits de télévision, l’exploitation digitale et la fidélité de certains sponsors (pour autant que le tour- noi ne soit pas complètement dé- serté). La crise du coronavirus a déjà lourdement frappé les bases de l’USTA qui a dû supprimer 110 emplois (20% de son effectif) pour économiser 20millions de dollars. La dotation de l’US Open a aussi été réduite à 95%. 3 New York prie pour une nette amélioration sani- taire dans deux mois… Reste que le château de cartes re- construit en urgence par les ins- tances du tennis, et surtout améri- caines, pourrait encore s’écrouler au moindre coup de vent en poupe d’une épidémie qui conti- nue de faire des dégâts aux USA (ou même ailleurs). L’US Open ne débutera que le 31 août, d’ici là, il peut encore se passer énormé- ment de choses au niveau pandé- mique. En bien (ça permettrait d’ouvrir un peu les portes au pu- blic) ou en mal (ce qui pourrait re- poser la question de l’annulation pure et simple de l’événement). Et quand le tennis mondial sera déjà réuni à la mi-août à New York, pour disputer le tournoi de Cin- cinnati déplacé, pour « préserver la bulle tennistique », toute l’orga- nisation priera pour ne pas déplo- rer un seul cas COVID-19, qui pourrait tout ficher en l’air ! 4 Federer aux soins, Halep au boycott, les autres dans l’expectative… Pour les joueurs et joueuses US, New York est un passage obligé, pour tous les autres, et ils se sont déjà beaucoup exprimés, ça l’est d’emblée beaucoup moins. Fede- rer a déjà mis fin à cette pénible saison 2020, Simona Halep a déci- dé, ce mardi, de ne plus jouer qu’en Europe. À qui le tour ? No- vak Djokovic, Rafael Nadal, Domi- nic Thiem, Sascha Zverev, pour ne citer qu’eux, se sont montrés plus que frileux à l’idée de prendre le risque d’une tournée aux USA avant la saison sur terre. Même la tournée asiatique, prévue après Roland-Garros (octobre), pourrait disparaître ! Le circuit est divisé car, pour d’autres, le prize-money en jeu est vital, et l’occasion pour- rait faire le larron. Mais au final, il n’y aurait rien de pire qu’un Grand Chelem dévalué. 5 Avec du recul, c’est un ca- mouflet pour le tennis américain et féminin Un US Open qui doit se battre pour exister, même dans ces conditions, ce n’est pas bon signe. Le tennis masculin US a perdu la superbe de ses dernières années d’or avec Sampras, Agassi, Rod- dick, Courier ou Chang. L’actuel meilleur classé américain est John Isner, 21 e mondial à 34 ans... Côté féminin, ça va beaucoup mieux avec Kenin (4 e ), Keys (13 e ) et l’éter- nelle Serena (9 e ). Mais où est passé tout le charisme du tennis fémi- nin en général ? L’US Open a ga- gné une bataille, mais pas encore la guerre. - YVES SIMON N°2 mondiale, Halep a décidé de ne pas disputer l’US Open. © News A ndrew Cuomo, le Gou- verneur de l’Etat de New York, n’aura jamais été aussi popu- laire dans les sphères du tennis américain. Ce mardi, il a donné le feu vert pour l’organisation de l’US Open, du 31 août au 13 septembre. Ceci, sous des conditions sanitaires drastiques qui laissent poindre beaucoup d’incertitudes sur la qualité du plateau prêt à disputer ce qui sera le 2 e Grand Chelem de cette étrange saison 2020. C’est officiel, New York accueillera son Grand Chelem dès le 31 août, mais avec qui ? TENNIS L’US Open maintenu, malgré tout…
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